J'ai longtemps envié ma copine Julie quand elle me racontait son quotidien de freelance.
Après l’avortement de mon propre freelancing, je ne comprenais pas pourquoi mon amie se plaignait, elle qui avait cette chance d'être graphiste freelance !
(...Alors que la mention « numéro de Siret en cours d'attribution » sur le peu de factures que j'ai pu faire me rappelait à quel point mon propre projet d'indépendance était déjà mort avant d'être né.)
De nombreux graphistes vous le diront : la vie de freelance, ce n’est pas magenta tous les jours... Alors, en écoutant Julie me raconter ses doutes, ses peurs, ses coups de gueule et ses angoisses, je pensais : « Après tout, c'est normal de galérer un peu, ça fait partie du job ! »…
Mais à y regarder de plus près : son quotidien de graphiste indépendante ne ressemblait en rien au freelancing dont elle avait rêvé.
Je pourrais continuer pendant des heures à te raconter tout ce qu'elle-même me racontait pendant des heures. Mais je t'épargne les moments de stress en mode « Faut que je me trouve un CDI, parce que là, ce n'est plus possible, je n'y arriverais jamais ! » ou les moments de révolte dans le genre « P….n, à quoi ça sert d'avoir fait toutes ces études pour être constamment en galère de thunes ! » ... sinon on va finir en pyjama pilou-pilou avec un pot de glace Ben & Jerry's comme aux USA.
Une chose est sûre : elle était bien loin du freelancing dont elle rêvait.
C'était frustrant. C'était épuisant.
Au fil des années, j'ai arrêté de penser que c'était normal. J'ai aussi arrêté d'envier Julie.
Et contre toute attente, c’est dans ma propre expérience (moi qui avait complètement foiré mon freelancing !) que j’ai trouvé les pistes pour aider Julie.
Il se trouve simplement que, pendant que Julie ramait et s'épuisait dans son freelancing, j'étais quant à moi devenue directrice artistique et responsable du studio graphique d’une petite agence iséroise. Si petite (2 à 5 permanents) que mon poste était naturellement hyper polyvalent. C'était un peu comme être mi-indépendant / mi-agence 😉
Ainsi, pendant 12 ans, j'ai pratiqué et expérimenté en agence qu’il est possible :
C'est comme ça que j'ai compris qu'être un bon graphiste ne suffit pas (Julie est d'ailleurs une très bonne graphiste !). Qu'être freelance, c'est comme être sa propre micro-agence. Qu'être freelance, c'est aussi avoir plusieurs métiers en un.
Et que tout ça, nous ne l'avions pas appris lors de nos études de graphisme... Mais qu'il suffisait de transposer ce qui fonctionnait pour moi en agence dans le freelancing de Julie !
Nos conversations sont devenues de plus en plus constructives et positives. Et son état d'esprit a complètement changé depuis qu'elle a compris qu'il est POSSIBLE d'avoir la vie de freelance dont elle a toujours rêvé ! (et crois-moi : elle est sur la bonne voie !)
Parce que le parcours de Julie ressemble à celui de nombreux graphistes et autres professionnels de la communication qui ont décidé d'exercer en indépendant, j'ai créé un groupe facebook d'entraide et de soutien... C'est bien connu, ensemble on est plus forts !
Si toi aussi tu veux faire partie de cette merveilleuse communauté, il te suffit de demander à rejoindre le groupe ici... #GroupeSelect