Octobre 2023. Conversation volée entre graphistes.
— "J’ai décroché un nouveau contrat. C’est super, mais mon planning est déjà copieux. Je crois que je vais tester l’IA pour la phase de recherche. Greg m’a conseillé un super outil.
— Quoi ? toi aussi ?! Tu n’as pas peur que l’on nous remplace à force ?
— Au contraire ! C’est juste pour me faire gagner du temps, et être encore plus efficace sur la phase de créa.
— Bientôt tu n’auras plus l’occasion de créer, tu verras…”
Quel que soit le choix du graphiste, celui-ci soulèvera des questionnements que toi-même, en tant que créa freelance, tu te poses probablement.
Comment devrais-tu réagir face à l’arrivée massive de ces nouvelles technologies ? Sont-elles en train de tuer ton métier ?
Ou peut-être que tu te sens juste dépassé par la vitesse d’évolution de tout ça… c’est vrai que ça a de quoi donner le tournis !
Et si, contre toute attente, elles te voulaient du bien ?
Dans cet article, nous chercherons à savoir en quoi l’IA peut t’aider dans ton activité de créa freelance. Et sur quels aspects ta plus grande vigilance est requise.
Côté texte, il y a ChatGPT, côté image MidJourney, Dall-E, ou encore Ideogram qui permet carrément de créer des visuels avec du texte cohérent.
Et puis il y a l'IA directement intégrée dans les logiciels.
Comme Canva avec son célèbre détourage en un clic, ou son redimensionnement automatique des visuels.
Idem chez Adobe, avec l'IA générative intégrée aux logiciels. L'outil s'appelle Firefly et il est même capable de créer des images à partir de texte. Sa technologie est utilisée jusqu'au sein des logiciels les plus historiques d'Adobe : Photoshop, Illustrator… Par exemple pour ajouter ou supprimer du contenu de n’importe quelle image, créer des icônes, des motifs ou encore générer des graphiques vectoriels personnalisables et évolutifs.
Eh oui, elle permet aussi ça, l'intelligence artificielle !
Toutes ces fonctions décuplent la puissance d’un logiciel, mais facilitent surtout la maîtrise de certaines tâches, à la base technique, pour des personnes non initiées au métier.
La vérité, c’est qu’aujourd’hui, n’importe qui possédant un ordinateur, est en mesure de créer un visuel qui tient à peu près la route.
Même si la plupart des graphistes s’accordent à dire que “le résultat ne sera jamais à la hauteur d'un professionnel qui maîtrise la gestion des espaces et les associations de couleurs ou encore le choix typo”, il faut néanmoins reconnaître que du point de vue du client, "ça fait le job".
Les créas freelances peuvent d’abord, à juste titre, se sentir dépossédés de cette expertise, à partir du moment où elle devient maîtrisée par les autres. Et ça, ça peut faire peur.
“Si ça continue, ça va tuer mon métier !”
C’est complètement légitime de se poser ce genre de questions.
Et même si on peut raisonnablement supposer que les entreprises continueront d'avoir besoin de graphistes, de photographes, ou d'illustrateurs à l'avenir puisque, malgré les différentes évolutions jusqu'à présent, elles en ont toujours besoin aujourd'hui…. Le doute est quand même là.
Et pourtant, certaines nouveautés avaient aussi de quoi nous faire grincer des dents au moment où elles sont apparues.
Souviens-toi l’arrivée fracassante de la tablette graphique et de l’appareil photo numérique. Novice friendly !
Du matériel tellement simple d’utilisation qu’il n’y avait même plus besoin de bagage technique pour les utiliser.
D’un côté, il faut avouer que ces évolutions nous ont tous bluffés.
Mais d’un autre, elles ont créé des peurs légitimes concernant l’avenir des métiers artistiques et de la communication visuelle.
Est-ce que je vais perdre de ma valeur ?
Est-ce que mon attractivité va trinquer ?
Est-ce que je vais souffrir d’une concurrence accrue avec de nouveaux venus dans le métier ?
Des nouveaux venus qui pourraient réussir plus facilement, sans mes formations, sans mon expérience ?
Tous ces doutes et ces questions ont réveillé un sentiment d’injustice. De nombreux professionnels, à ce moment-là, ont dû se dire que ça y est, cette fois, la technologie allait nous doubler.
Mieux : ces nouvelles technologies ont trouvé leur place auprès des professionnels.
Aujourd’hui les graphistes utilisent quotidiennement les tablettes graphiques. Elles sont même devenues un indispensable.
Tout comme les photographes ont adopté les appareils photo numériques. Mais la façon dont ils s’en servent est beaucoup plus poussée que les passionnés du dimanche.
Pour prendre conscience des limites de ces nouvelles technologies, nous avons donc tout intérêt à nous interroger sur la manière de les intégrer dans nos processus. Et de s’informer sur ces sujets.
En les tenant à l’écart, c’est soi-même que l’on met à la marge.
Alors pour profiter des atouts de l’IA, et la considérer comme une alliée et non plus comme une ennemie, encore faut-il être capable de changer de paradigme.
Au lieu de rester sur la défensive, en conservant une vision négative, il s’agit de faire la part des choses. La vie est rarement toute noire ou toute blanche, n’est-ce pas !
Alors, regardons un peu ce que l’intelligence artificielle peut apporter aux métiers créatifs…
Et si l’arrivée massive de ces technologies était l’occasion rêvée de prendre un peu de hauteur sur toi-même, sur tes compétences intra et interpersonnelles, sur tes envies et tes appétences ?
Et si c’était le moment idéal pour réaffirmer tes atouts, pour réinventer ton métier, en lui donnant la direction dont tu rêvais depuis un moment, mais que tu ne prenais pas, par manque de temps ?
L’occasion fait le larron n’est-ce pas ?
Maîtriser cet art est même essentiel. La preuve, ce qui fonctionnait hier, ne fonctionne plus forcément aujourd’hui.
Ton environnement évolue, ton marché évolue, ta cible évolue. Et si toi tu n’évolues pas, et bien tu te mets toi-même en péril…
Imagine un juriste qui ne se tiendrait pas au courant des dernières évolutions en termes de lois, de réglementations, de jurisprudence interne et européenne.
Ce serait dingue non ?
Et puis entre nous, s’accrocher au passé comme une moule à son rocher, c’est contre-productif.
Ça ne vaut pas mieux que Mamie Jeannette qui refuse catégoriquement de dématérialiser ses factures parce qu’elle ne comprend rien à l’Internet, et qu’elle s’obstine à ne rien comprendre d’ailleurs. Au final, qui s’y colle ? Ses proches…
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Non, ce n’était pas forcément mieux avant. C’était juste différent. Tout évolue, et nous avec.
Les moines copistes qui passaient leur journée à recopier leurs manuscrits ont bien dû trouver de nouvelles occupations avec l’invention de l’imprimerie !
Et bien pour le graphisme, même si ça fait peur, celui qui maîtrise les nouvelles technologies (ou à minima s’informe dessus pour savoir de quoi il parle) prend un temps d’avance. C’est indéniable.
Ce qui lui donne la possibilité de capter une nouvelle clientèle, elle aussi concernée par ces évolutions.
Alors, il semblerait bien que tu n’aies aucun intérêt à cultiver un esprit conservateur dans notre époque. Au contraire, tu passes à côté de bénéfices.
(Et puis, s’intéresser au sujet ne signifie pas pour autant s’engouffrer dedans aveuglément ! À chacun de faire la part des choses. À mi-chemin entre une résistance drastique et un enthousiasme démesuré !)
Car bien sûr qu’il faut AUSSI avoir conscience de ses limites et dérives.
Quand une facette du métier disparaît, une autre s’ouvre. Pas forcément au même endroit et de la même manière. Mais ça provoque un effet Ying Yang, vers l’équilibre.
1️⃣ Un gain de temps sur les tâches relou ou à faible valeur ajoutée.
Ce point, c’est précisément ce qui ressort du débat à ce sujet dans Graphiste et indépendant : le groooouuuupe !!!
Voici comment les membres, créas freelances comme toi, utilisent l'IA :
C’est tant mieux si on arrive à se délester des petites tâches pénibles qui nous coûtaient du temps, non ?
C’est l’option qu’a choisie Audrey, graphiste, en testant l'IA avec un client, afin de générer un visuel assez spécifique et son client souhaitait justement un style "IA".
“Le visuel aurait été très long à travailler si j'avais dû moi-même le réaliser en 3D avec des effets visuels. Alors que là, j'ai rapidement réussi à créer un visuel selon le brief du client. Bien sûr il faut adapter, parfois modifier, mais c'est réellement puissant.
Le client était impressionné du résultat. Je pense donc me former un peu plus à cela.”
2️⃣ T’aider à réfléchir et à approfondir tes idées.
Je discute moi-même souvent avec chat GPT pour cette raison.
Comme il a justement tendance à ne pas saisir toute la profondeur de ce que je lui dis, ça m’oblige :
Sans lui, je serais tentée de rester en surface.
Et je ne suis pas la seule. Voici comment Audrey l’utilise :
"Il ne me fait pas tout, mais m'aide énormément. Je le vois un peu comme un assistant. Parfois j'ai tellement la tête farcie d'idées où je n'arrive pas toujours à dénouer le fil de mes pensées, chat GPT va pouvoir éclaircir tout ça. Il me sert aussi quand j'ai des questions sur un sujet, par exemple au lieu d'aller faire plein de recherches, lui va me faire un condensé et ensuite je peux aller prendre les infos qui m'intéressent, aller vérifier les sources et approfondir le tout. Cela m'a permis notamment de découvrir des artistes, sujets ou mots-clés que je n'aurai peut-être pas trouvés seule ou alors en prenant un temps fou de recherche."
3️⃣ T’aider à identifier ta valeur.
En explorant toutes ces évolutions technologiques et en les intégrant dans ta pratique professionnelle, non seulement tu gagnes en pertinence, mais tu maximises aussi ta valeur.
Oui, oui, tu as bien lu. L’IA précise et décuple ta valeur. Pour toi, comme pour tes clients.
En utilisant l’IA, tu vas vite te rendre compte en quoi elle t’est utile, mais aussi et surtout en quoi tu es meilleur qu'elle. En d’autres termes, c’est en l’utilisant que tu vas te confirmer ta propre valeur. Que tu vas identifier de manière plus forte ce sur quoi tu es irremplaçable.
Et c’est bien là le plus important dans ton métier non ?
Tes clients eux, viendront vers toi non plus parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement, mais bien parce qu’ils mesurent la valeur ajoutée, et qu’ils font le choix conscient de vouloir bosser avec TOI. Ce qui favorise au passage des relations saines.
C’est exactement ce qu’il s’est passé avec l’émergence du numérique. Ça a transformé le métier de la photographie par exemple, en lui apportant une nouvelle dimension.
Avec le développement des techniques de retouche et de transformation de plus en plus pointues, les possibilités sont infinies.
Grâce à la postproduction, le photographe devient un alchimiste, transformant ses clichés bruts en véritables œuvres d’art.
Maintenant, quand on cherche un photographe, ce n’est pas juste parce qu’on n’a pas le matériel, ou qu’on ne sait pas faire, mais bien parce qu’on mesure toute la différence entre son travail et le résultat qu’on aurait pu obtenir soi-même. Alors certes, dans plein de cas de figure on va se passer de faire appel à un pro, mais quand c’est le cas, alors c’est pour aller bien plus loin.
La demande gagne donc en intérêt pour le photographe, car elle devient plus exigeante, et les sujets plus passionnants.
L’équilibre passe donc par l’innovation et la créativité.
En combinant notre valeur et nos atouts à ceux de l’IA, paf ! Il y a de grandes chances que ça produise des Chocapics !
Dans Graphiste et indépendant : le groooouuuupe !!! Claire, motion designer, nous partage un projet assez fou sur lequel elle travaille en ce moment :
“Euh, le projet le plus surprenant que j'ai ? C'est celui qui est actuellement en réalisation.
Mélanger des photos avec de l’IA (à transformer en vidéo), ainsi qu'un Kinect (caméra) qui capte les mouvements des personnes qui sont en face de l'écran pour interagir avec les vidéos (pour remonter ou avancer dans le temps ici). C'est l'occasion de tester tellement de techniques différentes! C'est assez incroyable pour moi de me retrouver sur ce genre de projet.”
Mais avant de te lancer, il y a quand même un dernier point à aborder, et non des moindres.
En même temps, ça va tellement vite qu’il est impossible de savoir de quoi demain sera fait.
Les sujets d’Internet et de la dématérialisation étaient déjà touchy, alors avec l’arrivée en masse de l’IA, c’est l’équivalent d’un 3 Tonnes de questionnement qui débarquent en même temps.
Quid des droits d’auteur sur un texte produit par ChatGPT ?
D’un visuel produit par Midjouney ? etc…
Bonnes questions, n'est-ce pas !
C'est pour cette raison que je te conseille d'être hyper prudent avec l'utilisation des outils d'intelligence artificielle, tout particulièrement pour de la création d'images, d'illustration, de photo ou tout autre type de visuel. Car comment garantir que les éléments utilisés par l'IA pour générer des images ne violent pas le droit d'auteur ou des licences existantes ? Même si les créateurs de ces outils affirment qu'ils n'enfreignent aucun droit d'auteur, dans les faits il y'a déjà eu des cas de contrefaçon sur des licences connues…
Donc comme tu ne peux pas toi-même attester de la source des images utilisées par l'IA pour créer le visuel, mieux vaut rester ultra-prudent avec tout ça. Et en attendant que les lois et réglementations prennent mieux en compte ces évolutions technologiques, je conseille pour l'instant de n'utiliser les images générées par IA qu'en phase de recherche ou pour des étapes préliminaires de projets et d'éviter toute utilisation pour des travaux destinés à être publiés ou commercialisés…
Les litiges à venir seront certainement nombreux devant les tribunaux, de quoi faire jurisprudence et nous permettre d’y voir un peu plus clair. Mais pour l’instant, gardons en tête que ça reste encore flou sur certains aspects.
Ça soulève une autre question, cette fois au niveau de l’éthique.
On est en droit de se demander dans quelle mesure on peut se sentir à l’aise à l’idée de vendre à un client une créa co-créée avec un robot. ^^
On peut s’interroger par exemple sur comment faire la différence entre la valeur d’une illustration générée artificiellement et celle d’une illustration humaine digitale.
Encore faut-il être capable de différencier une image générée par l’IA, d’une image créée par un professionnel de chair et d’os.
Car ce n’est pas toujours si simple…
Mais certains indices ne trompent pas.
Cette publication émanant de la charte des illustrateurs et illustratrices ludiques en témoigne.
Même en pensant acquérir une image via Adobe Stock, en cochant explicitement la case “Exclure l’IA générative”, nous ne sommes pas à l’abri d’une mauvaise surprise.
En l’occurrence ici des heures de travail en plus pour une illustratrice afin de rattraper le coup et effacer les traces d’une IA, pas invitée dans l’histoire à la base : un comble !
Alors oui, peut-être que nous pouvons pas (ne devons pas) lutter contre l’évolution, mais ça ne nous empêche pas de décider comment l’utiliser, et surtout, de militer pour que ce soit mieux encadré législativement parlant. À méditer.
En réalité, ce que l’on sait, c’est que l’on ne sait pas (encore) tout.
Ce qui est sûr, c’est que nous ne pouvons pas fermer les yeux face à cette nouvelle réalité grandissante et envahissante. Nous ne pouvons pas non plus penser qu’en regardant ailleurs, ça la fera disparaître pour autant.
Chacun reste libre de se saisir du sujet de sa propre manière.
Mais que tu sois d’accord ou pas d’accord avec l’utilisation de l’IA, il est de ton devoir de professionnel de l’image et du design de nourrir ton jugement et ta position d’informations contradictoires pour te forger ta propre opinion.
En adoptant cette stratégie, tu t’assures de ne pas rester sur la touche, et de rester dans la course.
Longue vie à toi et à ton métier !
Difficile de savoir si une avancée est bonne ou mauvaise à l'avance. Mais avec l'IA c'est assez facile de répondre. On peut faire "wouah" quand on voit le temps qu'elle permet de gagner mais répondre à l'appel des sirènes du gain de temps est-il une bonne idée ? On vit dans un monde qui tourne à 100 à l'heure, des nombreuses personnes sont en perte de sens, en dépression ou en burn out. Comprendre que l'être humain est un équilibre entre le corps, l'esprit et le corps nous permet de faire des choix juste et éclairé. Non l'invention de l'IA n'est pas une bonne chose. C'est un peu comme la poudre à canon, la bombe nucléaire ou même les réseaux sociaux... si l'idée à la base est en soi ni bonne ni mauvaise l'histoire nous montre qu'il y aura toujours des hommes pour détourner ses créations vers un usage néfaste pour l'ensemble des humains. Il suffit de regarder les films ou séries qui traitent du sujet. L'IA peut remplacer tellement de métiers que c'est évident qu'on ne peut pas balancer ça sans réfléchir à tout le reste. L'IA porte bien son nom. C'est artificiel ! Faut imaginer que si on pousse de plus en plus l'IA alors que vont devenir les métiers comme écrivain, graphiste, photographe ou même secrétaire, rédacteur, prof mais même médecin... ça peut tellement aller loin. On est aux prémices et l'humain est tellement limité dans sa capacité à voir loin qu'on va y aller. Le bénéfice personnel prend toujours le pas sur le bénéfice collectif. On apprend pas de nos erreurs et c'est comme ça que certaines civilisations se sont éteintes.
Merci beaucoup pour ton commentaire Stéphanie, qui appuie complètement sur l'aspect hyper sensible de ce sujet. Et effectivement, je te rejoins complètement sur tous ces aspects. C'est vraiment essentiel d'en prendre pleinement conscience. Et on a toutes et tous notre propre opinion à se faire en fonction de notre expérience, notre vécu, et également en lisant des infos contradictoires. C'est un peu le message derrière cet article d'ailleurs. J'essaie toujours (autant que possible, parce que ce n'est pas facile) de garder une vision équilibrée sur les sujets, en évitant au max de tomber dans la diabolisation autant que dans l'admiration. Je me suis posée cette même question sur les réseaux sociaux d'ailleurs, et force est de constater qu'ils ont apporté tout autant de bien que mal, finalement. Ils ont permis à des causes justes de se rendre plus visibles et de porter leurs voix, mais ils ont aussi enfermé des gens dans de l'entre-soi et de la pensée unique, ils ont créé une addiction pour beaucoup, autant qu'ils ont aidé d'autres personnes à se défaire de leurs addictions, etc. etc. j'aimerais arriver à me faire idée vraiment équilibrée sur l'IA également, en lisant des commentaires comme le tien justement, et d'autres qui sont aux antipodes du tien. Comprendre le positif que ça amène, tout autant que le négatif. Et je respecte chacun des points de vue, même ceux qui souhaitent garder un avis tranché que ce soit d'un côté ou de l'autre quand moi je recherche plutôt l'équilibre. Dans tous les cas, quel que soit cet avis, se renseigner, s'informer, en parler… c'est essentiel ! Merci encore pour ton commentaire Stéphanie.