Les impôts, c’est la même musique tous les ans ! Pourtant, chaque année on rechigne à s'y coller... il faut dire que l’exercice peut s'avérer difficile, voire de plus en plus complexe.
Heureusement, Eric Hainaut, du cabinet d'expertise-comptable Emargence, est LE spécialiste des activités culturelles, créatives et artistiques. Dans cet article, il te guide pas à pas pour remplir ta déclaration d'impôts.
Prêt·e ?
Que tu sois Micro-Entrepreneur, Artiste-Auteur, profession libérale, en réel ou en micro... ce qui va suivre te concerne....
IMPORTANT : Cet article te concerne uniquement si tu es artiste auteur ou micro-entrepreneur en libéral (prestation de services BNC). Si tu es créa freelance immatriculé à la CMA, ce n'est pas normal (parfois l'administration oriente mal lors de l'inscription).
👉 La déclaration 2042 est à envoyer aux impôts avant :
C'est simple : on est tous concernés ! Même les Micro-Entrepreneurs — qui, pour la plupart, payent leurs impôts chaque trimestre en même temps que leurs charges sociales — car ils sont soumis au régime du Micro Fiscal.
Il y en a 2 :
NB : Dans cet article, tu trouveras des captures d'écran des formulaires dans leur version PDF.
La présentation est donc différente de celle que tu auras en faisant ta déclaration en ligne. (Sauf cas particuliers, la déclaration doit se faire via le service en ligne accessible via impots.gouv.fr)
Lors de la déclaration en ligne, les cases ne sont pas toutes présentes, elles apparaissent au fur et à mesure, en fonction de ce que tu remplis en amont.
💡Fie-toi aux noms des cases pour retrouver, sur ta déclaration en ligne, les cases citées dans cet article.
Les impôts veulent en savoir un max à propos de toi. Il faut aussi qu'ils puissent recouper avec les autres informations qu’ils ont déjà à ton sujet.
Il te faut donc remplir cette première partie avant de passer à la suite :
Selon ton statut et ton régime fiscal, les cases à compléter ne seront pas les mêmes.
Tu trouveras ci-dessous les cases à remplir pour chaque statut et régime.
Les micro-entrepreneurs peuvent être soit en Micro Fiscal soit en Micro BNC. On a tendance à confondre les deux, mais il s'agit bien de deux aspects différents.
La plupart des Micro-Entrepreneurs paient leurs cotisations sociales chaque trimestre, mais également le versement libératoire de l'impôt sur le revenu. C’est ce qu’on appelle le régime Micro Fiscal.
C'est un fonctionnement qui est plus avantageux dans la plupart des cas, il concerne donc une grande partie des micro-entreprises. Néanmoins certains n'y ont pas droit, et d'autres oublient de demander cette option lors de la création de leur micro-entreprise.
Pour bénéficier du versement libératoire de l’impôt quand on a oublié de choisir cette option, il faut le faire en fin de l'année en cours pour en bénéficier sur les impôts de l'année N+1. Il est donc trop tard pour 2023 et pour 2024, mais si tu choisis cette option en décembre 2024, elle sera applicable pour l'année 2025.
Les foyers fiscaux pour lesquels le revenu imposable par nombre de parts est inférieur à 27 478 € en 2022 pour une application dès janvier 2024 ne peuvent pas bénéficier du versement libératoire. Ils sont alors au régime Micro BNC tout comme ceux qui ont préféré ne pas en bénéficier.
C'est le régime — Micro Fiscal ou Micro BNC — qui définit la case à remplir :
Pour en savoir plus sur la problématique du Micro fiscal et des Micro-Entrepreneurs : http://www.comcom.fr/regime-micro-fiscal-et-prelevement-liberatoire-les-pieges-des-regimes-micro
À noter que le régime "au réel" est aussi appelé "Déclaration Contrôlée".
Jusqu'en 2023, la case à remplir différait selon si tu étais adhérent ou non d'une Association de Gestion Agréée (AGA). Depuis 2024, c'est plus simple, il n'y a plus qu'une seule et même case pour tous les Artistes-Auteurs au réél : la 5QC.
Tu dois indiquer dans cette case 5QC ton résultat exact, c'est-à-dire le montant strict qui ressort de ta déclaration 2035.
Bon à savoir :
Depuis le 1er janvier 2023 il n'y a plus de majoration pour non-adhésion à une AGA… L'adhésion devient donc inutile, sauf pour bénéficier des conseils et des formations.
Si tu n'es pas adhérent à une AGA mais que tu aimerais le devenir, il est trop tard pour 2023, mais tu peux adhérer jusqu'au 31 mai 2024 pour 2024.
Pour mieux savoir ce qu'est une AGA : http://www.comcom.fr/a-quoi-servent-les-organismes-de-gestion-agrees
Depuis la réforme de l'Urssaf Limousin, si tu es en BNC (Micro ou Réel), tu n'es plus censé avoir de précomptes.
Chaque année, de nombreux freelances se font avoir avec cette section en remplissant la case 5HY.
Tu ne dois surtout pas remplir cette case 5HY !
Cette section ne concerne que les revenus non professionnels pour lesquels la CSG n'a pas été payée.
En tant que pro, tu paies déjà la CSG via tes cotisations sociales. Elle ne te concerne donc pas.
En remplissant cette case tu risques non seulement un surplus d'impôts à payer inutilement, mais également d'attirer l'attention du fisc qui pourrait venir te demander des comptes...
Attention, depuis 2021 il y a un volet social dans la 2042 Cpro.
❌ Ce volet social ne concerne pas les artistes-auteurs qui déclarent à l'Urssaf Limousin, ni les micro-entrepreneurs qui sont en auto-liquidation des cotisations sociales, ni les présidents de SAS.
✅ Ce volet social concerne uniquement les gérants de SARL, EURL et les indépendants au réel à l'Urssaf "classique". Ils n'ont plus à faire la déclaration RSI comme c'était le cas auparavant mais doivent maintenant remplir le volet social de la 2042 Cpro.
Retrouve les fiches d'Eric Hainaut sur comcom.fr
Il répond également à tes questions dans mon groupe facebook.
Et tu peux aussi tester le chatbot du portail de l'auto-entrepreneur, il est plutôt bien fait ! 🙂
Et pour t'y retrouver entre "artiste-auteur" et "micro-entrepreneur", file lire cet article !
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Cet article contient des informations résumées pour les créas freelances. Ces informations ne couvrent donc pas l'intégralité des situations possibles, ni des textes légaux applicables en France.
Nous ne pouvons être tenus responsables d'une interprétation erronée de son contenu, ni présager des évolutions législatives.
Une chose est sûre, il est indispensable pour un indépendant de rester curieux et ouvert à la nouveauté. Ça tombe bien, l'entrepreneuriat nous pousse sans cesse à développer nos compétences ! Car c’est comme ça que l’on s’offre le plus de chance de rester dans la place. Mais pas que. C’est aussi pour :
En bref : “Construis tes lauriers, mais ne te repose jamais dessus”
Voici un tour d’horizon des différentes solutions qui s’offrent à toi :
Quand il s’agit de monter en compétences (surtout les pros), la reine, c’est la formation. Alors on pense tout de suite à s’en offrir une. Pourtant, même si c’est une excellente solution, elle comporte tout de même un triple piège !
Ça peut t’arriver. Ça nous arrive à tous d’ailleurs ! Et au final voici le résultat => au mieux cette formation aura été inutile, au pire elle aura été dangereuse.
Oui dangereuse, délétère, je ne mâche pas mes mots, car pour l’anecdote j’ai eu parmi mes clients des personnes qui sortaient d’une formation — auprès d’un organisme dont je tairais le nom, mais qui a pignon sur rue auprès des indépendants — et pour qui les conseils de cette formation ont mis leur activité en péril. (Rassure-toi, on a cravaché ensuite ensemble et on a pu rattraper le coup, tout va bien aujourd’hui, mais c’était moins une !)
Cette fâcheuse situation peut arriver quand la formation n’est pas adaptée.
Bien sûr, "on" te dit le contraire, pour te la vendre, mais les conseils dedans s’appliquent à une majorité dont tu ne fais pas partie. L’organisme de formation n’en a pas nécessairement conscience. Parfois, il pense réellement que ses conseils sont valables pour tout le monde !
J’insiste sur ce point, car les créas ne sont pas des freelances comme les autres — je vais d’ailleurs écrire un article prochainement à ce sujet, parce que c’est important de comprendre pourquoi ce qui fonctionne pour d’autres indépendants ne peut pas toujours s’appliquer dans le secteur des créas du design graphique.
Le risque est plus faible quand il s’agit d’une formation purement technique (formation logiciel, par exemple). Dans ce cas, il faut surtout t’assurer qu’elle sera adaptée à ton niveau et à tes besoins d’utilisation.
Mais quand il s’agit d’une formation plus stratégique, visant par exemple le développement de ton activité, alors là : attention aux formations qui s’adressent à TOUS les indépendants !!! Vérifie aussi bien que la personne qui va t’accompagner dans cette formation (s’il y a du coaching de prévu, par exemple) connaisse parfaitement les spécificités relatives à ton secteur d’activité et à ta situation.
Voilà déjà comment éviter le premier piège, hop, ni vu ni connu, c’est esquivé !
Celui-ci est valable quelle que soit la formation, car comme le disait Albert Einstein (sacré tonton Albert ! Décidément, il a dit un tas de trucs bien !) : “La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information.”
Désolée de te décevoir, mais ce n’est pas de s’inscrire à la formation qui va t’aider (même si c’est le premier pas décisif), ni de la suivre. Mais c’est bien la mise en pratique de tes apprentissages qui va faire la différence.
Alors, ça ne sert à rien de t’inscrire à une formation si tu ne comptes pas la mettre en pratique. Ça ne ferait que surcharger ton cerveau d’infos inutiles (la fameuse “connaissance inutile”, selon le terme de Jean-François Revel) et au final t’empêcher d’avancer par surcharge pondérale de connaissances (c’est moins sexy, mais ce terme est de moi, ahaha !)
Psst : c’est pour ça que je mets autant d’énergie sur cet aspect dans mes programmes et formations. Je conçois les choses de sorte que la mise en pratique se fasse au fur et à mesure, car je sais que sans ça, les apprentissages tombent aux oubliettes et on n’applique jamais !
Tu as déjà entendu parler de la théorie du dernier kilomètre ?
On dit que souvent que le premier pas est crucial pour passer à l’action. Et c’est tout à fait vrai. Mais le dernier pas est tout aussi décisif, et parfois bien plus difficile.
Car c’est grâce à lui qu’aboutit réellement un projet, une idée… — ou une formation, tiens !
Alors que le premier pas bénéficie de l’élan, de l’envie, ou d’un déclic, le dernier pas quant à lui conditionne la réussite ou l’échec. Sacré défi ! Il demande donc un effort encore plus important, et notamment de persévérer malgré les difficultés.
Si tu fais déjà partie du groupe Graphiste et indépendant : le Groooouuuupe ! je te renvoie pour cet aspect à un post que j’avais publié en avril pour parler de “La théorie du dernier kilomètre”
Si tu ne fais pas encore partie du groupe, tu peux nous rejoindre ici. 100% entraide, conseils et bonne humeur garantie !
Mais figure-toi qu’il y a aussi bien d’autres alternatives qui te permettent de monter en compétences… auxquelles on ne pense pas forcément. En voici quelques-unes :
S’autoformer en fouillant sur le web à droite à gauche, on l’a tous fait ! Pesons le pour et le contre de cette méthode :
Ses avantages :
Ses inconvénients :
Autre solution : miser sur la transmission, en posant des questions dans les groupes d’entraide
Le partage d'expériences, d'astuces, et même de ressentis… entre pairs est un moyen puissant pour progresser dans tes compétences comme dans ton développement d'activité.
C'est pour cette raison que j'ai réuni une communauté puissante et bienveillante (caractéristique suffisamment rare dans les groupes de designers pour qu’elle mérite d’être soulignée ^^) => Graphiste et indépendant : le Groooouuuupe !
Ce n'est certes pas la seule communauté de designers, mais ses membres semblent dire que c'est la meilleure (!)
Dans tous les cas, le principal est de trouver un groupe dans lequel tu te sens bien, suffisamment à l'aise pour participer, plutôt que de multiplier ta présence dans tous les groupes que tu croises et ne réellement profiter d'aucun ^^
Les avantages :
Les inconvénients :
Si tu as le goût du risque, tu peux aussi choisir de prendre des projets challengeants qui sortent un peu de ton champ de compétences.
C’est l’aspect le plus touchy, mais il faut reconnaître que c’est très formateur, alors je le mentionne quand même.
Quand on choisit d’aller sur ce terrain, il faut juste veiller à prendre quelques précautions. En voici 2 :
Tout est question d’honnêteté et de conscience professionnelle.
On peut par exemple appliquer une réduction compensatrice, sachant qu’on va tâtonner et que le client pourrait en être pénalisé. D’où l’importance d’être transparent, et de trouver un deal qui convient à tout le monde
Et si tu faisais du troc de compétences avec un collègue ?
Être formateur, ça ne s’improvise pas. Tout le monde n’a pas la patience ni la pédagogie pour transférer son savoir. MAIS le troc de connaissance avec un ami ou collègue reste un moment agréable et qui permet d’étendre son champ de compétences.
Pour ça, il te suffit de trouver dans ton entourage une personne avec qui les besoins de compétences matchent.
Par exemple : tu as des compétences en photo et ton ami en motion design. Il se trouve que justement, tu souhaites acquérir quelques bases en animation et que ton ami cherche à approfondir sa maîtrise de la photo. Merveilleux, non ?
Faire pour soi ou pour un ami, pour une asso bénévolement (offrir une compétence en apprentissage)…
Pourquoi pas ? S'entraîner bénévolement sur des cas réels peut être une bonne opportunité de progresser sans pression.
En plus, ça ajoute une vraie référence au portfolio et ça permet d’aider quelqu’un qu’on apprécie ou une cause qui nous est chère.
Mais attention à ne pas tomber dans le gratuisme.
Je m’explique : C'est ok de travailler gratuitement quand c'est ton choix et que c'est toi qui est à l'initiative de ce deal.
Mais si on te demande du gratuit, c'est non, parce que l'échange de valeur est rarement équilibré et souvent à ton désavantage (à bannir donc !!!!)
Pour t’en prémunir, je te renvoie à ce post que j’ai publié en 2020 dans mon groupe : “Donner / Recevoir => L’échange de valeur”, il date mais son contenu est toujours d’actualité.
Tu veux consulter ce post mais tu ne fais pas encore partie du groupe Facebook Graphiste et indépendant : le Groooouuuupe !… Demande à nous rejoindre, ici !
Il y a sûrement plein d’autres alternatives possibles, mais j’avais envie de te parler de celles-ci. Les as-tu déjà testées ?
👇 Ton retour d'expérience est le bienvenu dans les commentaires ! 👇
Je crois sincèrement que les idées les plus créatives sont souvent collaboratives : l’un·e va avoir une graine d’idée, l’autre va la faire germer quand d’autres la planteront, l’arroseront et lui offriront un environnement propice à son bon développement…
✅ Cet article est donc… participatif !
Tu y trouveras plusieurs témoignages de créas freelances — plusieurs d’entre eux sont mes clients et tous sont membres de mon groupe facebook d’entraide entre créa freelances.
Si je t’en parle, c’est que ces valeurs de partage et de soutien bienveillant sont justement le moteur de cette communauté facebook. Si ça te tente, tu es le·a bienvenu·e !
❎ En revanche, cet article n’est pas… exhaustif.
En matière de créativité, il n'y a pas de limite ; à chacun de trouver les astuces qui lui conviennent. Toujours dans cet esprit collaboratif, je t’invite à enrichir cet article en partageant en commentaires ce qui fonctionne pour toi 🙂
Un grand merci à tous !
Ça peut paraître paradoxal, mais : pour bien faire, mieux vaut parfois lâcher l’affaire… et c’est notamment vrai quand on cherche coûte que coûte de nouvelles idées pour un projet !
Lâcher l’affaire permet surtout de lâcher… la pression.
Et c’est la règle numéro 1 pour laisser venir les idées !
La pression, ça a du bon — je sais que certains préfèrent travailler dans l’urgence —, l’adrénaline est un puissant carburant et l’urgence a ce merveilleux pouvoir de faire taire le perfectionnisme : quand on est pressé, on ne peut plus se permettre de tergiverser pendant des heures. Le mode #ActionRéaction prend le relai !
Cependant, quand il s’agit de trouver des idées, la pression, et plus généralement le stress, sont tes pires ennemis. Physiologiquement parlant, le stress n’est pas copain-copain avec la créativité.
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Concrètement, et pour faire simple : le cerveau est composé de plusieurs zones ayant chacune des fonctions précises.
Au ”centre” du cerveau, on trouve les fonctions émotionnelles et instinctives. Le cerveau reptilien (tronc cérébral et cervelet) contrôle les fonctions automatiques vitales et motrices, comme la respiration, le mouvement et la digestion par exemple. Le cerveau reptilien gère aussi la réaction en cas de stress : l’attaque, l’immobilisation, la fuite, en coordination avec la partie lymbique du cerveau, qui est le siège des émotions.
Les fonctions intellectuelles et créatives se trouvent, elles, “plus en surface”, dans le cortex cérébral. C’est lui qui intervient lors des processus mentaux complexes (hémisphère gauche pour ce qui touche au raisonnement logique et hémisphère droit pour ce qui touche à l’imagination et à la créativité).
En situation de stress, le cerveau passe en mode “survie”. Et pour ça, il “déconnecte”, en quelque sorte, les fonctions intellectuelles et créatives. Le cerveau reptilien prend le contrôle, seul aux commandes : attaque, immobilisation, fuite.
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Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’en cas de pic de stress, on est physiologiquement incapable de raisonner et de créer car l’accès aux fonctions intellectuelles et créatives du cortex cérébral est “désactivé”. (La faute à nos ancêtres préhistoriques : quand un ours attaquait, ce n’était pas le moment de penser au kama sutra ni aux dessins à faire pour redécorer la grotte !)
Tu vois maintenant pourquoi, pour avoir accès à toute ta créativité, tu dois absolument lâcher la pression !
OK d’accord, mais quand t’es hyper stressé·e parce que tu dois présenter un projet créatif et que ta créativité s’est fait la malle… “lâcher l’affaire”, c’est bien gentil ! #PlusFacileÀDireQuÀFaire
Eh bien figure-toi que ce n’est pas si compliqué en fait… il faut surtout se l’autoriser.
"Ce n'est pas prêt ? Bah ce n'est pas prêt !"
J’essaie de ne pas me mettre la pression : Ce n'est pas prêt ? Bah ce n'est pas prêt !
À quoi bon forcer, ça se verra et le résultat ne sera pas quali. Donc je passe à autre chose si c'est faisable, sinon : sortir, en parler avec d'autres ça aide aussi.
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Raphaëlle Roux, graphiste-monteuse-illustratrice-webdesigneuse
sweetberry.fr
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"L’éclair de génie vient souvent quand « j’abandonne » !"
L’éclair de génie vient souvent quand « j’abandonne » : que j’arrête de m’accrocher à mes idées, de forcer, d’essayer à tout prix. Lâcher prise sur le truc, mobiliser son cerveau et ses émotions sur totalement autre chose, me permet d’y revenir plus tard avec un regard complètement différent. Bref, quand je suis face au mur, je fais complètement autre chose : courir, me promener, ou prendre une douche — c'est pas très écolo, mais t'imagines pas le nombre de bonnes idées qui me viennent en restant sous la douche !!!
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Linda Laffourcade, graphiste-ergonome
www.lila-disseny.com
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"Coûte que coûte, ça part aujourd’hui !"
Je vais me promener, j’ouvre un bouquin… Et au final, quand j’ai bien aéré mes neurones, je m’y colle en disant « coûte que coûte, ça part aujourd’hui ».
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Béatrice Baulard, graphiste-rêveuse professionnelle
brindazar.fr
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"Je fais totalement autre chose !"
Dans ces cas-là, où je tourne en rond, où je me mets une telle pression que je suis paralysée devant mon ordi ou mon carnet, je me dis que je dois me changer les idées. Je fais donc totalement autre chose ! Par exemple, m'occuper de mon chez-moi, sortir prendre l'air, faire du sport.
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Céline Mareschal, Directrice artistique enthousiaste
celinemareschal.com
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C’est culturel : les “pauses” sont mal vues dans nos sociétés occidentales, et pourtant c’est fou comme elles sont efficaces !
D’ailleurs, il y a un autre super moyen, encore plus radical, pour lâcher la pression…
Alors, oui, je reconnais que quand t’as une deadline à respecter pour pondre un projet pour lequel tu n’as pas encore trouvé la moindre substance créative… dormir n’est pas la première idée qui te vient — et ce, même si tu tombes de fatigue !
Pourtant, c’est une excellente solution particulièrement indiquée dans ces cas-là !
"Je m’endors en réfléchissant au problème"
Perso lorsque ça m’arrive, je tente de chasser l’objectif, de l’enlever de ma tête pour au moins une bonne journée. En gros, “pause”, “reset”, puis la nuit suivante je m’endors en réfléchissant au problème. En général, je suis débloquée le matin suivant 😉
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Tilia Patois, Directrice artistique
identitybytilia.artibulles.com
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Pour faire simple, voici ce qu’il se passe quand tu dors :
“Le taux de cortisol — l’hormone du stress — diminue. La fréquence cardiaque et la pression artérielle baissent.” (source : Ça m’intéresse)
“Lorsque nous dormons, notre cerveau conserve une activité électrique soutenue, mais différente. Le paroxysme est atteint en sommeil profond, avec des ondes très amples et lentes. Il s’agit des ondes Delta. L’amplitude de ces ondes Delta indique que les neurones sont très fortement synchronisés pendant le sommeil profond.” (source : Dreem)
“Sous nos paupières closes, nos yeux bougent en tous sens, alors que le reste de notre corps est inerte, comme paralysé. A contrario, le rythme respiratoire et le pouls augmentent. Un électro-encéphalogramme révélerait d’ailleurs que notre activité cérébrale est à son comble. Aussi intensément, voire plus, que pendant l’éveil. Et pourtant… Nous dormons ! […] Certaines études montrent aussi que c’est lui [le sommeil paradoxal, NDLR] qui stimule la créativité.” (source : Ça m’intéresse)
Et c’est ainsi que tu te réveilles avec la solution à ton problème et une idée de génie pour ton projet !
Sans compter que, tout simplement, il arrive que ton cerveau soit juste “trop fatigué” pour réfléchir et on sait bien que trouver des idées est énergivore… alors hop, c’est le bon moment pour recharger les batteries et permettre ainsi à ton cerveau d’avoir les ressources nécessaires pour faire naître de belles idées !
Si tu as la chance d'être une femme (!), cyclique de surcroît (c'est à dire non ménopausée et sans contraception hormonale), tu as gagné le gros lot ! Ton cycle est un véritable atout pour ta créativité grâce aux merveilleuses hormones qui travaillent pour toi. Tu disposes, grâce à elles, de quatre phases, dont deux particulièrement propices à la créativité… n’est-ce pas formidable !
Alors quand tu es en panne créative sèche, il se peut juste que tu ne sois pas dans la bonne phase… #Déculpabilisation
La bonne nouvelle, c’est que les phases s’alternent, et que celle qui suivra sera favorable à ta créativité.
Une fois que tu as bien compris le fonctionnement de ton cycle, que tu sais repérer les différentes phases et que tu as compris les avantages de chacune d’elles, tu peux facilement optimiser ton planning pour réserver tes sessions créatives aux phases les plus adaptées… et garder l’administratif et les RDV clients pour les autres phases, qui seront d‘ailleurs bien plus appropriées.
Gaëlle Baldassari est experte sur le sujet. Elle est venue nous expliquer en live le lien entre cycle et créativité puis elle a répondu aux questions des créa freelances de mon groupe facebook. Elle explique tout ça bien mieux que moi !
Pour apprivoiser ton cycle et ainsi profiter des atouts qu’il t’offre, je te recommande chaudement le programme Kiffe ton cycle de Gaëlle Baldassari ou son livre du même nom paru aux éditions Larousse. Tu y apprendras à repérer les différentes phases de ton cycle et à en profiter au mieux… Il deviendra vite ton meilleur allié aussi bien dans ta vie perso que dans ta vie pro !
"Quand j'ai 10 000 idées à la minute, je sais que je rentre dans cette phase de mon cycle"
Depuis que je sais qu'il existe une période de mon cycle où je suis plus créative, je suis beaucoup plus dans l'observation de ce qui se passe en moi. Du coup, quand je commence à avoir 10 000 idées à la minute sur n'importe quel sujet (et pas seulement pour les logos de mes clients), alors je sais que je rentre dans cette phase de mon cycle et je note toutes mes idées dans ma todoliste ou dans mes tableaux Trello. Et quand je me sens inspirée pour concrétiser une de mes idées plus tard, tout est déjà là.
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Laurence Hubert, Graphiste
laurence-hubert.com
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De la gym créative ?!
Oui : brainstormer, favoriser l’association d’idées, et surtout ne pas te censurer !
Utiliser tes 5 sens rend d’ailleurs l’exercice encore plus puissant !
Oublie donc l’ordi, sors tes plus beaux feutres et de grandes pages blanches et mets-toi en mouvement !
Réfléchis à haute voix, déplace-toi, tourne autour de ton support…
Dessine de petits pictos pour imager tes idées, écris en différentes couleurs pour relier tes idées…
J’aime les cartes mentales pour ça ! Elles aident à investir l’espace autrement que les habituelles listes : tu pars du centre avec le thème et tu déroules ta réflexion dans le sens des aiguilles d’une montre, en ajoutant autant de “branches” que nécessaire, en multipliant les couleurs et les pictos, et en poursuivant finalement le fil de tes idées.
La carte mentale encourage l’association d’idées et la réflexion en arborescence. Nos idées sont interconnectées, c’est comme ça que fonctionne notre cerveau (une idée en entraine une autre), la carte mentale te permet donc de poursuivre ce mécanisme hors de ta tête !
Pour aller plus loin si le sujet des cartes mentales t’intéresse, regarde cette vidéo de Magali du blog merrygraph.com !
"Je laisse partir dans tous les sens en mode Brainstorming"
Quand je bloque parce que j’ai trop d’idées qui n’ont pas de sens, alors je laisse partir dans tous les sens, et je fais le tri après (mode brainstorming, quoi !). Laisser couler, laisser exploser, sans aucun jugement sans aucune bride sans aucune contrainte. Et après quand j’ai bien « vidé » tout ce qui venait, je reprends calmement et je classe, je trie, j’organise.
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Linda Laffourcade, graphiste-ergonome
www.lila-disseny.com
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Mais attention !
La critique est complètement anticréative !!
C’est pour ça que, lors de tes sessions de gym créatives, tu dois t’obliger à accueillir chaque idée sans jugement, ni en bien ni en mal. Laisse couler tes idées : l’erreur serait justement de trop t’attacher à tes premières idées ou au contraire de les rejeter trop tôt. Laisse-toi plutôt le temps d’y revenir plus tard.
D’autant que même les pires idées servent toujours à quelque chose : ne serait-ce que de tremplin pour en trouver d’autres. Considère cette explosion d’idées en vrac comme une véritable “matière” intellectuelle, un terreau pour trouver plein d’idées toutes plus créatives les unes que les autres !
Les idées les plus simples sont parfois les meilleures !
Sauf que ton cerveau, lui, est programmé pour chercher la complexité… en réponse aussi aux aprioris et croyances limitantes tels que :
Et que toi, la société t’a appris que complexité vaut plus que simplicité :
La simplicité, c’est facile.
Et ce qui est facile est à la portée de tous.
Et ce qui est à la portée de tous est bon marché.
Voilà, c’est ce cheminement qui opère en tâche de fond.
Du coup, “faire plus” et “chercher compliqué” c’est un réflexe courant pour justifier sa légitimité (et ses prix !). Un grand classique !
Et ça fait partie des stratégies habituelles en réponse au syndrome de l’imposteur… Ouch ! Ça pique !! (…j’ai dit un truc qu’il ne fallait pas ?!)
On appelle ça le surinvestissement.
Mais tu vois, le problème, c’est qu’à trop vouloir faire “compliqué”, on bloque le processus créatif.
Toujours cette histoire de pression !!! En cherchant l’idée du siècle, tu mets la barre très très très haute… Résultat : tu retombes directe dans le cas du stress paralysant (cf. point n°1)
Alors je te propose une bien meilleure stratégie : autorise-toi à avoir des idées toutes simples ! Libre à toi ensuite de les approfondir et de les enrichir (sans faire de la surenchère pour autant, hein !)
Tu sauras que c’est gagné le jour où tu te sentiras suffisamment légitime pour assumer pleinement une idée vraiment simple, même si elle t’est venue en 2 secondes sur un coin de table.
Ce jour-là, tu seras grand·e et tu assumeras pleinement ton talent… mais en attendant, commence déjà par te l’autoriser !
"Mes premières idées spontanées sont souvent celles qui sont choisies"
J'avais tendance à croire qu'il faut en baver pour arriver à faire un bon logo, j'entendais cette petite voix qui disait "peut mieux faire". Mais j'ai pris conscience que l'expert c'est moi et que mon travail sera réussi quoi qu'il arrive.
J'ai appris à présenter ma / mes propositions de logo beaucoup plus tôt dans mon processus créatif pour inclure mes clients dans la réflexion. Résultat, beaucoup sont déjà satisfaits de ma proposition à ce stade (preuve que je n'avais pas besoin d'en faire trop), et ça me permet d'être beaucoup plus efficace dans la phase d'approfondissement s'il y en a une. Et le mieux dans tout ça, c'est que mes premières idées spontanées sont souvent celles qui sont choisies.
Viser la simplicité ne s'applique pas seulement à une proposition de logo, ça s'applique aussi au processus créatif.
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Laurence Hubert, Graphiste
laurence-hubert.com
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Contrairement aux idées reçues, la contrainte peut être déclencheuse d’idées… on appelle ça la contrainte libératoire ou la contrainte volontaire.
Ça te semble peut-être contre-productif : le rêve de tout créa n’est-il pas justement d’avoir carte blanche ?!… Ce Saint-Graal qui porte en lui la confiance absolue de ton client et la promesse d’une merveilleuse liberté créative !
Et pourtant, en s’insérant dans le processus créatif, la contrainte devient un moteur et un stimulant de dingue !
« Parce que la forme est contraignante, l’idée jaillit plus intense ! »
— Charles Baudelaire —
Quand on parle de contraintes au service de la créativité, l’exemple qui me vient toujours en tête, c’est le livre de Georges Perec, La Disparition, pour lequel il s’est mis comme contrainte créative d’écrire son roman (plus de 300 pages, quand même !!) sans utiliser la lettre la plus courante de notre langue. Sur les plus de 360 000 lettres qui composent le livre, pas un seul E !! 😱
Ça parait complètement fou, voire impossible… et pourtant !
C’est là qu’on voit que la contrainte est un facteur très efficace pour déclencher le processus de création.
Tu peux donc en faire tout autant en essayant d’aborder tes projets avec des contraintes choisies : sous tel ou tel angle, avec tel ou tel regard… et profiter des contraintes de tes clients (budget, délai…) pour favoriser ta créativité ! #GratitudeInfiniePourLesCahiersDesCharges
"En m’imposant une contrainte, je m’oblige à l’envisager différemment"
Quand j’ai une idée, j’ai tendance à focaliser, pour finir par tourner en rond sur le même truc qui ne marche pas, encore et encore. Alors je change de perspective en prenant le sujet par un autre bout : en m’imposant une contrainte, je m’oblige à l’envisager différemment.
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Linda Laffourcade, graphiste-ergonome
www.lila-disseny.com
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En graphisme, ça peut se traduire par l’utilisation d’une grille ou d’un système modulaire : à la fois guides pour l’équilibre et l’harmonie de la création, ces éléments structurels sont aussi des “contraintes” structurelles qui favorisent la créativité.
Un autre exemple pourrait être de se limiter à un nombre de couleurs réduit ou de choisir un format atypique.
Ou encore d’utiliser d’une technique artistique particulière : le découpage-collage, la linogravure, le photomontage…
Libre à toi d’être créatif dans le choix de tes contraintes ! ^^
Le top du top étant bien sûr quand la contrainte choisie vient renforcer le sens du message véhiculé 🙂
Voyager, c’est s’ouvrir à l’inconnu.
Et l’ouverture vers l’inconnu fait justement partie intégrante du mécanisme créatif.
En te sortant du cadre classique de ta pensée et de ses chemins tout tracés qui te maintiennent dans le réel et le rationnel — et finalement, brident ton imaginaire —, le voyage développe ta créativité.
« Voyager est un exercice aux conséquences fatales pour les préjugés, l’intolérance et l’étroitesse de l’esprit. »
— Mark Twain —
Les grands voyages à l’autre bout du monde te permettent de faire le plein de nouveautés : nouvelles sensations, nouvelles cultures, nouvelles couleurs… qui t’aideront ensuite à avoir de… nouvelles idées ! #LaBoucleEstBouclée
Mais à défaut de partir explorer de lointains horizons, ta créativité peut se nourrir de tout dépaysement, même le chalet de tata Simone en Haute-Savoie peut faire l’affaire !
Bien sûr, c’est encore plus efficace quand tu débarques dans un endroit complètement inconnu, au milieu d’une culture complètement différente de la tienne, à entendre une langue dont tu ne comprends pas le moindre mot… Mais ce qui compte avant tout pour booster ta créativité, c’est de changer de décor et de quotidien.
Un seul mot d’ordre : t’imprégner !
"Juste observer et ressentir"
Ce qui marche particulièrement pour moi : sortir prendre l’air !
Pour moi, la nature “créative” => arbres et ruisseaux. L’énergie des arbres, mais aussi leur forme et leur mouvement — il y a plein de détails différents et du mouvement. Pareil pour le ruisseau : le bruit permet la déconnexion et la relaxation, et l’eau est toujours en mouvement donc toujours différente. Le bord de mer, c’est très bien aussi pour les mêmes raisons : l’effet relaxant + l’aspect créatif, comme le sable que je peux manipuler et voir des formes, etc.
Je pense que l’idée c’est de déconnecter mon cerveau du sujet + calmer les esprits en prenant l’air (en centre-ville, pour moi, ça ne marche pas trop) + me laisser inspirer par des choses naturelles, mais sans focaliser sur ce que je cherche : juste observer et ressentir.
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Linda Laffourcade, graphiste-ergonome
www.lila-disseny.com
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Tu peux aussi voyager depuis ton bureau : internet est une merveilleuse porte ouverte sur le monde !
Parcourir la toile et laisser vadrouiller ton esprit en piochant des idées à droite à gauche, c’est aussi une forme de voyage qui nourrit ta créativité.
"Je vais à la Fnac au rayon voyage, photo, graphisme"
Je vais à la Fnac au rayon voyage, photo, graphisme, ou dans une super librairie spécialisée en graphisme vers les quais de Jemmapes à Paris. Et lorsque c’est le GROS rush et que je n’en ai pas les moyens d’un point de vue délai, je vais sur Pinterest et sur Insta. Je sors tous mes bouquins sur le graphisme que j’ai de dispo à la maison, ou quelques magazines.
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Agathe Di Rosa, graphic designer
www.missclafoutis.fr
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"Parfois une image vient débloquer la situation"
Avoir cette panne sèche d'inspiration est un peu la pire chose quand on est créative, LE truc qu'on redoute le plus… Ce que je peux faire dans ce cas, c'est faire de la veille créative et parfois une image vue m'amène dans une réflexion qui vient débloquer la situation !
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Céline Mareschal, Directrice artistique enthousiaste
celinemareschal.com
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Parler, c’est extérioriser.
Tant que ta réflexion reste intériorisée, elle se prive de toute la créativité qui naît de l’extériorisation. Le but n’est pas d’attendre des autres qu’ils trouvent les idées à ta place, non, non ! Mais le fait est que, verbaliser — à l’oral, mais ça fonctionne aussi à l’écrit d’ailleurs ! — oblige ton cerveau à rendre ta pensée intelligible pour autrui, et finalement pour toi-même aussi.
Ton cerveau crée ainsi de nouvelles connexions qui amènent de nouvelles idées.
Je ne sais pas si tu l’as déjà constaté, mais parfois le fait d’exprimer tout haut la problématique fait immédiatement apparaître des solutions qui restaient invisibles tant que tu restais dans une réflexion intérieure.
"Je trouve des nouveaux mots qui me donnent des idées"
En parlant de mon projet, en l’expliquant, à des personnes différentes (y compris des personnes pas du tout graphistes ni communicantes), ça me donne des pistes. Parce que de l’expliquer je trouve des nouveaux mots qui me donnent des idées, et parce que les questions, réactions et idées des gens me font voir d’autres angles.
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Linda Laffourcade, graphiste-ergonome
www.lila-disseny.com
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Rêvasser est une agréable manière de faciliter la phase d’incubation créative. Les neuroscientifiques présupposent que, pendant cette phase, le cerveau réalise inconsciemment des associations d’idées et les trie.
« Rêvasser donne accès à un réservoir d’images et d’idées que l’on peut difficilement atteindre lorsqu’on est en état d’éveil »
— Michèle Freud, sophrologue et psychothérapeute —
Quand tu rêvasses, ton cerveau passe facilement et rapidement d’une idée à une autre… c’est parfait : ta créativité est au taquet !
Mais attention, passer du coq à l’âne peut aussi te faire perdre tes bonnes idées en cours de route : une nouvelle bonne idée chassant la précédente… L’idéal est donc d’avoir toujours avec toi de quoi noter, comme ça tu pourras poursuivre tes rêveries sans craindre de perdre tes idées !
Ce petit exercice ludique est idéal pour relancer ta créativité.
C’est une sorte de jeu de rôles : l’idée c’est de te glisser dans la peau de quelqu’un que tu trouves particulièrement créatif et ingénieux, et d’imaginer la réponse qu’il ferait s’il était à ta place, face à ce brief, ce projet, ce client…
Tu peux choisir un personnage fictif ou réel, Picasso ou La Reine des Neiges, Pierre di Sciullo ou l’inspecteur Gadget… ton héros te permettra d’aborder le brief sous un nouvel angle !
Tu peux par exemple te poser ce genre de questions :
Car c’est exactement ce dont tu as besoin pour susciter ta créativité : changer de point de vue !
(et emprunter au passage les compétences extraordinaires de tes héros^^)
"…expliquer le cheminement intellectuel avec des mots simples, à tes enfants"
J’essaie de changer de perspective !
Soit "physiquement" : je me souviens, quand j'étais salariée, j'aimais bien me percher assise sur les armoires de rangement (pas des armoires de 2m hein, mais genre 1m de haut) pour brainstormer et trouver des nouvelles idées c'était top …faut que je trouve une armoire chez moi !!!
Soit "mentalement", en me disant : “et si tu reprenais de 0 ? Genre tu dois expliquer le cheminement intellectuel que tu fais, avec des mots simples, à tes enfants…” pareil ça va me faire voir le truc d'un autre point de vue, et libérer ma créativité !
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Linda Laffourcade, graphiste-ergonome
www.lila-disseny.com
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" Sortir de la fameuse boite et trouver un autre angle"
Je me demande "comment le voir différemment ?” Sortir de la fameuse boite et trouver un autre angle. Parfois, ça ne marche pas, mais au moins, je n'ai pas pensé à ma page blanche !
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Raphaëlle Roux, graphiste-monteuse-illustratrice-webdesigneuse
sweetberry.fr
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Sois créatif dans le choix de ta solution pour cultiver ta créativité, justement ! Après tout, tant que tu trouves ce qui te convient, à toi, c’est l’essentiel !
" J'étale les flyers au sol pour trouver des idées"
Dès que je vais dans des lieux culturels (musées, cafés, concerts, salles d’expositions) je prends des flyers, brochures et magazines qui m’inspirent et les garde précieusement dans des boîtes. Mon bureau est rempli de ces boîtes. Lorsque l’inspiration n’est pas au RDV je les ouvre et étale les flyers au sol pour trouver des idées.
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Julie Lostanlen, Lost Graphic Design
julie-graphiste.com
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Partage-nous en commentaires ci-dessous tes astuces les plus farfelues (et efficaces !) pour booster ta créativité et faire la peau à la page blanche !
L'espace de veille collaborative des membres de ma communauté
D'autres articles de Designers Graphiques sur le sujet :
Celui de Julie Lostanlen : Comment développer sa créativité graphique : 5 astuces
Tu as parfois du mal à assumer tes tarifs ? Viens avec moi, on va entrer dans la tête de Paul pendant qu'il fait un devis !
Paul ? Oui, Paul.
Paul, c’est personne (mouahaha : Paul Personne… le guitariste ! #LaisseTomber)
Paul c’est personne en particulier, Paul c’est tout le monde à la fois.
Paul c’est un créa freelance parmi tant d’autres, graphiste, webdesigner, illustrateur… Paul c’est peut-être toi.
Paul est en train de faire son devis. Oulaaa, il est concentré, ça rigole pas !
Il calcule précisément tout ce dont il a besoin pour arriver au prix le plus adapté à la réalité de la mission : il estime le temps passé, il multiplie par son tarif-jour, il ajoute les droits d’auteurs. Bon sang, ça fume là-dedans !
En vrai ce n’est pas aussi rapide, hein, parce qu’il faut bien penser à tout pour estimer le temps… Et ça, ce n’est pas toujours évident, surtout si la mission sort un peu de l’ordinaire !
Quoi qu’il en soit, Paul arrive à un tarif. Juste. Calculé. Logique… On pourrait même dire “incontestable” !
Sauf que. Quand il regarde le total, Paul ne peut s’empêcher de penser : “ah ouais, quand même ! Ça fait cher !”
Puis : “J’espère que ça va passer mais à mon avis c’est trop cher pour mon client”...
Alors tu t’en doutes, Paul ne va pas en rester là : il va ratiboiser un peu, baisser par-ci par-là, essayer de grignoter à droite à gauche… Bref Paul fait sa sauce pour arriver à un montant plus “acceptable” pour son client. C'est aussi ce que tu fais parfois ?
Je te passe la phase où Paul regarde ensuite ce nouveau tarif, et qu’il sent la frustration monter : il le sait bien au fond de lui que son travail vaut plus ! Mais bon, lui ce qu’il veut, c’est que le client signe, et déjà là quand même “ça fait cher”.
STOP ! Arrêtons le massacre !
Erreur n°1 : Paul a baissé son prix, alors que ce prix n’était pas sorti de nulle part. Ce prix correspondait à la réalité du travail nécessaire. Et beaucoup de créa freelances te le diront : en général, on a plutôt tendance à sous-estimer le temps passé que l’inverse ! Donc si déjà on le baisse à la base… mauvais départ !
Erreur n°2 : Paul a fait des suppositions ! Et mes clients le savent bien car je leur répète sans cesse : PAS DE SUPPOSITIONS !!! C’est casse-gueule ! Quand on fait des suppositions, on croit savoir, on pense à la place de l’autre… Et en fait, on n’en sait rien ! Les actions qui en découlent – comme baisser son prix avant même de savoir ce qu’en pense le client –, ces actions donc, ont 1 chance sur 2 d’être mauvaises. C’est ballot quand même !
Erreur n°3 : Paul a fait du zèle d’empathie. Il s’est tellement bien mis à la place de son client, qu’il en a oublié l’essentiel : il n’est pas son client. Tout comme tu n’es pas ton client.
Peut-être que pour Paul ce devis aurait été trop cher. Parce qu’il n’a pas les moyens de payer une telle somme. Parce qu’il n’a pas le même besoin que son client. Ou les mêmes enjeux, etc. Mais ça ne veut pas dire qu’il en sera de même pour son client.
Encore aujourd’hui, je lisais un message d’une de mes clientes. Elle était toute étonnée que son client ait accepté son devis. D'autant qu'il n’a pas choisi sa formule la moins chère. Et surtout : il n’a pas non plus essayé de faire baisser le prix ! Pourtant, juste avant d’envoyer le devis, elle était sûre que son client le trouverait trop cher !
Revenons à Paul, car il a surtout oublié quelque chose d’essentiel :
Une vente est un échange de valeur, et c’est pour ça qu’il n’y a pas de “trop cher” dans l’absolu. Même si c’est ainsi que les clients l’expriment, il y a en fait uniquement des “trop cher pour ce que c’est”, des “trop cher pour mon budget” et des “trop cher pour mon besoin”.
C’est-à-dire que c’est soit un problème de :
La première question consiste à confirmer le choix de la solution. Paul pourrait ainsi demander à son client : “Si on met de côté le prix, ce que je vous propose vous parait-il adapté pour résoudre votre problème ? Avez-vous confiance en la solution que je vous propose ? En avez-vous envie, aussi ?
La réponse est non ?
Inutile de passer aux questions suivantes : Ce n’est pas un problème de prix ! Paul ne pourra rien changer en le baissant ou l’augmentant.
Mais si la réponse est oui ... Go !!! Paul peut passer à la question suivante.
La deuxième question est là pour contextualiser la dépense.
La question que Paul pourrait alors poser à son client, c’est : “Ce montant (montant du devis), à combien de nouvelles ventes, de nouveaux clients, cela correspond-il dans votre activité ?
Et enfin, la troisième question sert à relier l’ensemble pour aider à la prise de décision.
Voici maintenant la question que Paul peut poser à son client : Pensez-vous qu’avec votre nouveau site, mes illustrations, ou votre nouveau logo, vous allez convaincre le nombre de clients nécessaires pour financer ma prestation. Et mieux : ne pensez-vous pas que grâce à l’association de mon travail et du vôtre, vous allez convaincre bien plus de clients que nécessaire ?
Tu sais pourquoi elles sont magiques, ces questions ?
Parce qu’elles permettent de voir l’investissement au-delà de la dépense. Et qui dit “investissement”, dit “retour sur investissement” !
Il n’y a donc plus de dépense à proprement parler, seulement une solution pour se donner “les moyens de ses ambitions” !
Et encore, là on n’a parlé uniquement de l’aspect financier ! On pourrait aussi ajouter à ça, tout ce qu’il y a d’immatériel dans ce que va gagner le client en retour : du temps (pour faire autre chose, des loisirs, des moments entre amis ou en famille, ou du temps à réinvestir dans sa société), du confort, de la sérénité (le stress en moins, etc.), parce que ça aussi ça a beaucoup de valeur, même si c’est moins mesurable.
Ces questions, tu peux aussi te les poser à toi-même pour t’aider à assumer tes tarifs (s’ils sont justes).
C’est ce que je fais aussi d’ailleurs !
Si je regarde le prix de mon programme d'accompagnement au positionnement fertile, par exemple, je pourrais me dire : “ah ouais, 1800€, quand même !”… et je peux me laisser polluer par toutes les idées qui me traversent à ce moment-là : “ça va faire cher pour eux, ils ne pourront jamais payer ce prix-là !”
Et en même temps, je sais qu’en fait ce programme vaut bien plus, ne serait-ce par tout ce qui devient possible une fois qu’on est bien positionné et qu'on s'est construit une activité fertile tout au long du programme : les clients qui viennent à soi, le stress en moins, la sérénité pour l’avenir et le plaisir de travailler sur des projets passionnants avec des clients qu’on adore !, je sais tout ça. Je sais à quel point ça révolutionne la vie de mes clients.
Idem pour ma formation "Je kiffe mes tarifs" à 900€, je pourrais me dire : "Ces créas freelances ayant justement un problème avec leurs tarifs, ils ne pourront certainement pas dépenser les 900€ qui leur permettraient de changer les choses en suivant ma formation". Même si je sais bien que l'évolution de leurs tarifs suite à cette formation peut tout changer pour eux, comme ça a été le cas par exemple pour Estelle (graphiste et illustratrice) qui suite à la formation a quasi doublé ses prix avec ses clients réguliers.
Alors la vraie question, que je me pose c’est celle-ci : “en considérant le tarif-jour moyen de mes clients, combien de journées de travail devront-ils vendre pour payer cette formation ?”. Étant donné que le tarif jour moyen des créas freelances se situe autour de 300-350€, la réponse est donc : environ 3 jours ! TROIS petits jours, bon sang, seulement trois jours pour gagner en aisance sur un sujet aussi touchy que les tarifs, pour mettre en place une stratégie tarifaire à la hauteur de la valeur de leur travail et faire de leur prix un véritable atout pour le développement de leur activité !
Et la question que je me pose ensuite : une fois qu'ils seront montés en compétence sur le sujet des tarifs, et qu'ils auront fait un bond en avant sur celui des droits d'auteur (module 6 de la formation), une fois qu'ils auront défini et mis en place de nouveaux prix parfaitement cohérents avec la valeur de leur travail, vont-ils pouvoir faire signer au moins un devis équivalent à ces 3 jours de travail ? Et mieux : ne vont-ils pas attirer à eux bien plus de clients — et surtout de meilleurs clients ! — à qui ils pourront vendre bien plus que 3 jours de travail, et cela à de nombreuses reprises ?”
Évidemment, la réponse est OUI ! C’est précisément les retours que me font les participants à la formation.
Si tu fais l’exercice, comme moi, tu n'auras pas de mal à assumer tes tarifs, car tu verras qu'en réalité ton prix n’est pas “trop cher”.
Et si au passage, tu es motivé à enfin mettre en place une vraie stratégie tarifaire à la hauteur de la valeur de ton travail, alors jette un oeil attentif à la formation Je kiffe mes tarifs ! ^^
(en plus, elle est finançable par ton OPCO… j'dis ça, j'dis rien !)
Ah, et je t'invite aussi à aller faire un tour du côté de cet autre article : "Augmenter tes tarifs or not ?… That is the question", ça devrait te plaire !
Qu’il soit graphiste, DA, webdesigner, photographe, illustrateur…, quand un créa veut se lancer en indépendant, c’est toujours le bazar quand il s’agit de choisir son statut… (reste attentif à la suite : ce que tu crois être un statut n’en est pas un en réalité ! #Magritte 😅)
N’en reste pas moins que les questionnements juridico-administratifs de démarrage reviennent très souvent dans mon groupe facebook. Et si tu en es membre, tu sais que nous avons la chance de bénéficier des conseils experts d’Eric Hainaut sur ce sujet.
Eric est LE spécialiste des activités culturelles, créatives et artistiques. Et en plus de son planning chargé d’expert-comptable auprès des freelances et de leurs clients dans les domaines du web, de la pub, de l’audiovisuel, du spectacle ou des jeux vidéo, il offre régulièrement de son temps pour répondre aux membres de mon groupe. (Merci Eric 🙏) Il nous aide à démêler les situations, qu’elles soient simples ou plus complexes, et sa position à la fois en amont et en aval de la problématique des créas indépendants est un réel atout. J’ai beaucoup de gratitude pour son implication auprès de ma communauté.
…Et… Tadaaaaaa ! J’ai la joie de t’annoncer qu’il va répondre, aujourd’hui-même, aux nooooombreuses questions juridico-administratives que tu te poses si tu es créa freelance ou sur le point de le devenir !
[À noter que l'article ci-dessous est complémentaire à la vidéo, ce n'est pas une retranscription. D'autre part, la vidéo date (par exemple, une des infos obsolètes dans la vidéo concerne l'évolution ces dernières années qui fait que la déclaration ne se fait plus auprès de la MDA mais de l'Urssaf Limousin). Alors que l'article, quant à lui, est régulièrement mis à jour.]
C’est parti !
👉 Le simulateur : https://cutt.ly/qrsHifV
👉 Fiche sur la Réforme des cotisations des artistes auteurs : https://cutt.ly/VrsHaCD
👉 Fiche sur le cumul MDA et Micro-Entreprise : https://cutt.ly/CrsHjQT
👉 Fiche sur le choix entre Micro et Réel : https://cutt.ly/JrsHct7
👉 Fiches sur le cache-cache fiscal "Activités artistiques et CFE" :
(partie 1) https://cutt.ly/3rsHnZh
(partie 2) https://cutt.ly/KrsHYS3
👉 Fiche sur les débours et remboursements de frais : Les frais à la charge du client chez le libéral : https://cutt.ly/VrsHPFb
Salut Eric ! Merci d’être avec nous pour éclairer le paysage juridico-administratif nébuleux des créas freelances.
À l’époque, il s’agissait de deux caisses distinctes qui géraient chacune une catégorie d’artistes :
Une fusion a été initiée en 2013 et se termine en 2020.
Désormais, on parle de Sécurité sociale des artistes-auteurs et tout est géré par l’Urssaf Limousin.
La MDA et l’Agessa ne sont plus que des commissions qui gèrent les problématiques liées au métier de l’artiste et au maintien de son affiliation.
Je ne suis pas dans le secret des dieux mais à partir du moment où la MDA et l’Agessa ont été dessaisies d’une grande partie de leurs fonctions, que l’on passe d’un effectif de 90 personnes à moins de 10, que l’Urssaf Limousin gère tout… et que d’un autre côté on aligne tous les régimes sociaux… on peut craindre pour l’avenir de ses organismes.
Ceci dit, le statut d’artiste-auteur existera toujours puisque c’est un statut juridique... c’est le régime social de faveur (qui est de moins en moins favorable par rapport aux autres) qui risque à terme de disparaitre... entrainant une hausse des cotisations sociales pour les aligner sur les autres. Mais on n'en est pas là.
On confond souvent statut et régime… (dans mon métier, nous sommes très rigoureux sur le vocabulaire !)
Tout à fait ! Et dans les deux cas (en excluant les commerçants et les artisans), il s’agit de statuts de professions libérales, imposés dans la catégorie des BNC (Bénéfices Non Commerciaux).
Sur le régime fiscal, nous avons :
J’espère n’avoir perdu personne, tout ceci n’est jamais très clair pour les indépendants.^^
Enfin, je suis très étonné de voir certains graphistes en ME à la Chambre des Métiers en Artisans. Ce n’est pas leur place : plus de charges sociales moins de couvertures sociales. (Pour bien comprendre, cf. l'explication de Julien Moya sur ce qui fait qu'un graphiste relève ou non de telle ou telle catégorie.)
Mais pour faire simple : soit on est en Micro-entreprise profession libérale soit en Sécurité sociale des artistes auteurs.
Ceux qui sont à la chambre des Métiers, c'est dans la plupart des cas la chambre des métiers elle-même qui leur a imposé, car c’est la guerre avec la chambre du commerce — et on n’y peut pas grand-chose même si c’est dommage.
Ceux qui font cela pour bénéficier du seuil à 188 700 € en faisant croire qu’ils vendent de la production c’est une escroquerie fiscale qui peut leur coûter cher.
La grande différence pour le créa est à la fois sociale et fiscale.
D’un côté le micro-entrepreneur payera entre 23,10% et 26,10% de cotisations sociales sur la base de son CA total alors que l’artiste relevant de la Sécurité sociale des artistes-auteurs 28%.... mais de son CA amputé de 34%, ce qui revient à un taux effectif de 18%. L’artiste est donc avantagé concernant les charges.
D’un côté le micro-entrepreneur sera couvert par l’Urssaf/Sécurité sociale des indépendants, de l’autre l’artiste par la CPAM. L’artiste bénéficie donc une meilleure couverture sociale.
Attention, la loi a fixé un nouveau taux de cotisations pour les micro-entrepreneurs (activités libérales BNC uniquement) qui est passé à un peu plus 23% au 1er juillet 2024, puis qui passera pour certains à 24,6% en 2025 et enfin à 26,1% en 2026 (cf. détail des taux au cas par cas ci-dessous).
Activités libérales BNC Avant juillet 2024 Dès juillet 2024 En 2025 En 2026 Créées avant 2018 21,2% 23,2% 23,2% 23,2% Créées depuis 2018 21,1% 23,1% 24,6% 26,1% Réglementées (CIPAV) 21,2% 23,2% 23,2% 23,2%
On constate que l'écart se creuse encore plus au niveau social entre micro-entreprises et artistes-auteurs, toujours à l'avantage des artistes-auteurs (à moins d'une hausse des cotisations sociales chez les artistes-auteurs, qui n'est pas à exclure !)
Dans les deux cas, on cotise pour avoir :
Pour les Artistes-auteurs, il y a en plus des indemnités journalières en cas d‘arrêt de travail.
Petit à petit, tous les régimes s’alignent.
Actuellement, seule la Sécurité sociale des artistes-auteurs permet de servir des indemnités journalières, mais les choses devraient changer.
Au niveau de la retraite… le sujet fait actuellement débat donc je ne pourrais répondre sur la pension versée. Ce qui est sûr c’est que dans les 2 cas, Micro-entreprise comme Artiste-auteur, il faut payer une caisse de retraite et une caisse de retraite complémentaire (Ircec ou Cipav).
Pour le chômage, le gouvernement a prévu une indemnité aux prochains créateurs, mais sous certaines conditions et probablement uniquement pour les Micro-entreprises et les professions libérales, mais, de ce que j’ai pu lire, pas pour les Artistes-auteurs.
C’est ça, être artiste est plus avantageux, mais pour être à la Sécurité sociale des artistes-auteurs, il faut être sur la liste des activités recevables*. Et il est en principe interdit d’exercer en Micro-entreprise une activité qui relève de la Sécurité sociale des artistes-auteurs…
Pour le client d’un artiste, il y avait plus de contraintes avant, du temps du précompte.
Pour faire simple, le précompte est une partie des cotisations sociales qui est prélevée à la source sur les droits d’auteurs et reversée par le diffuseur à l’Urssaf.
Depuis le 1er janvier 2019, si un artiste possède un numéro Siret, il est dispensé de précompte.
Le seul document à fournir à son client pour être dispensé est une attestation annuelle Urssaf S2062.
Seuls les artistes sans Sirene, restent soumis obligatoirement aux précomptes.
Il s’agit principalement des écrivains, des auteurs-compositeurs, des traducteurs littéraires et des scénaristes.
La plupart des activités artistiques sont obligées de prendre un numéro siret contrairement à ces quelques professions qui peuvent déclarer leurs revenus en “Traitement & Salaires” (mais cela reste moins intéressant, car l’abattement pour frais n’est que de 10% contre 34% en micro BNC)
Maintenant que le système de précompte a disparu pour les artistes, il reste seulement la contribution diffuseur de 1,1% que le client doit payer directement à l’Urssaf Limousin.
Et dans tous les cas, qu’il soit client d’un artiste ou d’un micro-entrepreneur, le client déclare à l’administration les sommes qu’il verse.
Beaucoup de choses sont communes, les obligations sur la facturation, le compte en banque, la TVA (avec toutefois un seuil spécifique aux Artistes-auteurs) et le seuil des régimes micro.
C’est la bête noire des indépendants : les seuils !
Le seuil des régimes Micro est à 77 700 €, mais avec des tolérances en regardant N-1 ou N-2
Le seuil de TVA est à 36 800€ et 39 100€. Les artistes bénéficient, eux, d’un seuil spécifique pour la TVA à 47 700€ et 58 600€.
Je conseille toujours aux indépendants d’anticiper et de suivre leur CA pour voir comment et quand basculer à la TVA ou au réel.
Déjà, la Sécurité sociale des artistes-auteurs étant plus favorable, si on est sur la liste des activités autorisées, pour moi la question ne se pose pas ! 🙂
Par contre, choisir entre Micro et Réel nécessite de faire des calculs de charges et d’assiette de cotisations et d’impôts.
Je pense qu’il faut oublier le terme de Maison des Artistes (MDA) ou Agessa et ne parler que de la Sécurité sociale des artistes-auteurs.
Agessa et MDA ne sont plus que des commissions de contrôle d’activité que l’on choisit à la création de son activité puis qui peuvent intervenir en cas d’étude de votre dossier.
La liste des activités précise est indiquée sur leur site : on y trouve notamment les photographes et les illustrateurs.
Ici je préfère m’attarder sur des faux-amis, ce sont eux qui viennent perturber et complexifier les choses :
La problématique des métiers du web pour savoir s’ils relèvent de l’Urssaf ou de la Sécurité sociale des artistes-auteurs dépend de la nature de leurs activités : s’ils font de la création originale ou de la simple programmation informatique, de l'exécution graphique ou de l’animation d’images.
Oui, c’est compliqué, car les métiers évoluent et les frontières sont parfois très minces entre des activités très proches, mais ne relevant pas du même régime social.
Certains s’accrochent à une appellation métier, car c’est plus vendeur… C’est OK avec les clients et sur les documents commerciaux, mais vis-à-vis de l’administration fiscale et sociale mieux vaut oublier, cela met la pagaille !
En ce moment je vois pas mal de post de “facilitateurs graphiques”.....kézako : c’est un graphiste MDA ou un éxé Urssaf ?
Lorsqu’on relève de la Sécurité sociale des artistes-auteurs, il y a bien les activités connexes, mais elles sont limitativement énumérées et ne permettent pas grand-chose. Ce sont par exemple : les ateliers, les lectures, l’enseignement...
Mais depuis le 12 janvier 2023, on y voit plus clair concernant les modalités d’application du décret n° 2020-1095 du 28 août 2020 relatif à la nature des activités et des revenus des Artistes-Auteurs, autorisant maintenant des activités annexes comme l'auto-édition (jusqu'alors interdites en artiste auteur).
Les produits dérivés (papeterie, textile, etc.) sont quand à eux toujours interdits pour les Artistes-Auteurs. Pour plus de détails concernant les activités annexes autorisées : lire l'article Artistes Auteurs et revenus complémentaires : L’Arlésienne n’est plus ! sur le site comcom.fr
Et pour facturer ce qui n’est pas possible avec la Sécurité sociale des artistes-auteurs, la solution consiste à prendre alors un régime Micro-Entreprise en complément (solution communément appelée "double-statut").
Oui et non et peut-être... lol
Être Artiste (à la Sécurité sociale des artistes-auteurs) et Micro-entreprise en même temps, si on est en dessous des seuils, c’est parfaitement légal. (Attention, toutefois : le seuil de franchise prend en compte les deux CA additionnés)
Être Artiste à la Sécurité sociale des artistes-auteurs au réel et Micro-entreprise en même temps : la Maison des artistes le recommande, et certains disent que c’est incompatible… Quoi qu’il en soit, l’administration l’accepte. Et c’est sans risque lorsqu’on est en dessous des seuils, mais cela devient impossible si l’addition des CA dépasse les 77 700 euros de CA.
Dans ce cas, la solution existe : avoir un seul statut de travailleur indépendant relevant des BNC au régime des frais réels, mais deux affiliations sociales.
On déclare un bénéfice fiscal, mais deux bénéfices auprès de deux organismes sociaux.
Pour que ce soit plus clair, il faut comprendre la distinction entre Siren et Siret.
Un indépendant ne sera toujours qu’une seule et même ENtreprise mais pourra avoir plusieurs Siret pour mettre d’un côté sa Micro-entreprise et de l’autre son activité d’Artiste-auteur.
Il y a toutes les cases nécessaires : Micro-entreprise soumise au prélèvement libératoire de l’impôt, Micro BNC ou déclaration contrôlée.
Tous les ans je récupère des dossiers où l’indépendant s’est trompé de cases… je sais, c’est de plus en plus difficile !
Dans les deux cas, pour l’Artiste-auteur comme le Micro-entrepreneur, la facturation est obligatoire avec un certain nombre de mentions (13 au total pour les Artistes-auteurs)
Si le logiciel de facturation a maintes fois été abordé, il n’est pas encore obligatoire… mais je le recommande fortement, car il finira de toute façon par devenir obligatoire.
C’est un vaste débat et nous ne sommes pas tous d’accord sur la question.
Je vous livre donc mon point de vue et sur quoi je m’appuie.
Le code de la Sécurité sociale “Générale” est clair : les activités artistiques qui relèvent de la Sécurité sociale des Artistes-auteurs ne peuvent être exercées en Micro-entreprise.
Par contre, un Micro-entrepreneur peut faire un travail qui relève d’une prestation de service, et par la suite en cèder les droits.
Cette question me permet de relever un point important : il ne faut pas confondre le social, le fiscal et le juridique (le Code de la Propriété Intellectuelle).... On peut donc être en Micro-entreprise et vendre occasionnellement des droits d’auteur.
Oui la rémunération se fait sous forme de droits d’auteurs ou bien via la vente des oeuvres d’art.
Attention à la définition fiscale de l’oeuvre d’art que l’on trouve sur tous les sites mais qui ne comprend pas les oeuvres graphiques ou du web.
Il n’est pas possible de facturer des jours, des forfaits ou des heures quand on est Artiste-auteur.
Le cumul d’un emploi salarié avec une activité en indépendant dépend exclusivement des clauses que peut comporter le contrat de travail. À part cela, il n’y a aucune contrindication ou interdiction légale. (Pour les fonctionnaires, c'est différent. Mieux vaut se renseigner de plus près si l'on est concerné.)
Concernant Pôle Emploi, la perception des revenus en Micro-entreprise est imputable sur les indemnités de chômage si la création de l’activité indépendante est postérieure à l’inscription sur les listes de demandeur d’emploi.
Concernant les Artistes-auteurs, le texte de loi dit que la perception d’indemnités chômage est compatible et cumulable avec des revenus de droits d’auteurs… donc le cumul n’est pas possible quand il s’agit de la vente d’oeuvres d’art. Attention avec les cessions de créations graphiques que le fisc qualifie de prestations de services artistiques et non de cession de droits d’auteurs… Pôle Emploi pourrait alors refuser le cumul avec les indemnités chômage. Nous rencontrons le même problème de perception fiscale avec l’exonération de la CFE.
L’ACRE est une aide à la Création d’entreprise qui consiste en des réductions de charges sociales les 3 premières années. Cet allègement diminue en 2020 et devient moins intéressant en seconde et troisième année.
L’ACRE n’existe pas si on relève de la Sécurité sociale des artistes-auteurs.
La banque de France est formelle : pour les Micro-entrepreneurs et les autres indépendants un second compte en banque, à usage professionnel et dédié à l’activité, est obligatoire. Mais il n’y a aucune obligation à ce que ce compte soit un compte PRO, malgré ce que les banques essaient de faire croire. Les banques vous diront qu’un compte pro est obligatoire, rejetteront les paiements de TVA, car le mandat doit être un SEPA Pro… Sachez que c’est une simple volonté de votre banque et non pas une obligation légale.
La seule exception à l'obligation d’avoir un compte bancaire dédié à son activité, c’est si le CA est inférieur à 10000 €. Dans ce cas on est dispensé de l’obligation d’avoir un second compte.
Pour les Micro-entreprises, la déclaration de CA est à faire tous les trimestres (ou tous les mois). Ainsi qu’une déclaration annuelle de revenus.
Pour les Artistes-auteurs
Pour tous les Artistes-auteurs, il y a aussi le dossier annuel qui se fait en ligne sur l'espace Urssaf Limousin…
Ce dossier sert à déclarer la liste de ses clients avec le CA réalisé avec chacun d’eux et la nature de l’activité. Attention, il permet de faire des recoupements avec le CA déclaré par vos clients, de rechercher les présomptions de salariat (monoclient) et les fausses activités artistiques (quand on travaille avec la presse, les architectes, le spectacle, le cinéma, le jeu vidéo). Des demandes complémentaires d’information peuvent alors être faites.
Tu peux retrouver Eric dans mon groupe “Graphiste et indépendant : le groooouuupe !!!”.
Et si tu as besoin de son aide personnalisée, pour se pencher sur TON cas, et/ou que tu souhaites te faire épauler dans ta gestion quotidienne, RDV sur C moi le chef ! (plateforme dédiée au pilotage des activités indépendantes qui permet un vrai accompagnement par un expert-comptable).
Pour aller plus loin, tu trouveras les fiches explicatives d’Eric sur son site www.comcom.fr ComCom est le pôle dédié aux activités artistiques du Groupe Expertise Comptable Emargence dont il est l’un des fondateurs.
Et si tu connais un créa freelance, ou sur le point de le devenir, à qui cet article pourrait être utile : partage-lui ! 🙂
* La liste des activités recevables MDA est accessible ici : http://www.secu-artistes-auteurs.fr/activites-agp — L’Agessa ne produit pas de liste, mais leur site donne quelques infos.
Et c’est même une VERY IMPORTANT — et pesante ! — question.
À elle seule, elle a ce pouvoir de te faire vivre un tiraillement psychologique des plus désagréables…
Et que tu l’exprimes avec humour comme Mylène (graphiste freelance) : “Quand je pense à augmenter mes tarifs, y'a la version Oncle Picsou de moi-même qui s'enflamme et la version Causette qui lui répond "Oh ça va ! Pour qui tu te prends !"“ (j’adore ! 😍)
ou plutôt avec le doux dramatisme d’Estelle (graphiste indépendante) qui se sent “scindée en deux : une partie de moi a peur d'être mal vue ou d'être "rejetée"... parce que mes prix bas m'ont permis, au début, de gagner des clients avec qui je m'entends bien…, l'autre me dit que c'est ce que je dois faire pour gagner en estime de moi (et sans doute des autres)”…
ce questionnement est légitime, et le tiraillement qu’il provoque en toi est bien réel.
Et pour cause : il y a, d’une part, de quoi donner sacrément envie d’augmenter ses prix, et, de l’autre, une réalité et une lucidité qui te retiennent. (#SpoilerAlert : je te livre ensuite les seules vraies raisons qui doivent peser dans la balance !)
Regardons les choses en face : cette idée folle d’augmenter tes prix ne sort pas de nulle part !
Bien souvent, elle part d’un constat réel concernant la rentabilité de ton activité : “Pour nos premiers clients, on facturait environ 3 fois fois moins que maintenant, témoigne Maria (webdesigner freelance), puis en ayant évalué la charge que cela représentait on s'est vite rendu compte que ce n'était viable.”
Avec généralement une sous-estimation des temps & coûts cachés, comme le reconnaît Claire (motion designer) : “Je réalise que je ne facture pas TOUT le temps passé sur les projets, comme celui consacré à la gestion de projet par exemple…”
(🥁 ta ta ta ta ta…roulement de tambourin🥁)
Heu… franchement ? Peut-on réellement parler de “prix du marché” dans les métiers de la communication visuelle, quand on peut trouver un logo à 5€ sur fiverr — voire gratos en s’adressant au neveu de la voisine qui touche sa bille sur Paint —, comme à 170 millions d’euros — oui, oui, c’était en 2008 pour le logo BP… qui, en plus, ne casse pas 3 pattes à un canard ! — ?
Tu vois, le prix du marché est un mauvais prétexte.
D’autant que, plus que le reflet de la qualité de ton travail, le prix de tes prestations reflète ta capacité à résoudre un problème prioritaire pour ton client… je t’en reparlerai surement une prochaine fois ! (et si ça t’intrigue, sache que c’est ce que te permet, entre autres, la construction de ton offre fertile)
Comme si le prix était le seul facteur de décision.
Or, il l’est… UNIQUEMENT si tu veux qu’il le soit !
Je m’explique : le prix est un élément factuel qui facilite la comparaison entre deux prestataires, entre deux produits. S’il n’a pas d’autres indices, le client se fiera uniquement à ce critère-là. En revanche, avec un super positionnement fertile, alors le prix ne sera qu’un élément parmi d’autres, et non le principal facteur de décision.
C’est donc toi qui as ce super-pouvoir. Oui ! Toi seul·e as le pouvoir d’influencer l’importance que ton client accordera à tes prix lors de sa prise de décision ^^
Alors, si tu penses que tes prix attractifs sont le seul critère qui fait que tes clients fidèles continuent de bosser avec toi, permets-moi de te dire que tu es face à un sacré problème ! 😳
Non, vraiment : quand tout le reste est bien construit, alors le prix a bien moins d’importance que ce qu’on croit.
D’ailleurs, comme le dit Fanny (storyteller freelance) : “Ceux qui choisissent mon accompagnement l'auraient choisi s'il coûtait 30€ de plus, et inversement, ceux qui ne pourront pas se le permettre avec 30€ de plus ne pourraient déjà pas se l'offrir actuellement…”
(et ça reste valable avec 50€, 100€ ou plus, dans la mesure du raisonnable)
On croit souvent que pour revoir ses tarifs à la hausse, il faut d’abord augmenter la qualité de sa prestation…
Et si c’était l’inverse ?
Imagine l’impact qu’auraient des tarifs plus élevés sur la qualité de ton travail et de tes collaborations…
C’est cette logique que souligne Marlène (cheffe de projet web freelance) — tu l'as compris, ce n'est pas moi, mais une autre Marlène membre de mon groupe ^^ — : “Avec une augmentation de tarif, je me dis que je vais avoir plus de temps pour échanger avec le client, sereinement (et ne pas avoir le nez sur ma montre).”
Un prix bas attirera des clients qui recherchent “le prix le moins cher”
Un prix plus élevé attirera des clients qui souhaitent “y mettre le prix” pour s’assurer de la qualité ! #CQFD
Alors, tu es motivé·e comme jamais à augmenter tes tarifs ?
Des questions naturelles vont se poser, et notamment les 2C : Combien & Comment
Contrairement à ce qu’on croit, le calcul mathématique ne fait pas tout.
Calculer ton coût et avoir un “tarif jour”, est la base pour t’assurer d’être rentable, certes.
Mais il te faudra également prendre en compte la valeur perçue (et donc le prix pressenti par tes prospects) ainsi que l’alignement pour toi, afin que tu te sentes 100% à l’aise avec ton prix, qu’il soit pleinement assumé.
Une des craintes principales est liée au risque de perdre ses clients actuels en augmentant ses prix et/ou de perdre de futurs clients potentiels avec un prix plus élevé. Généralement, on se dit : “C’est déjà difficile de trouver des clients, alors si j’augmente mes prix, qu’est-ce que ça va être !”.
Pourtant, ça ne fonctionne pas vraiment comme ça !
Et si tu as suivi ma séquence mail “Plus de Bons clients”, tu te souviens peut-être de Florent qui a sauvé son activité de designer graphique freelance en doublant ses tarifs.
Comme tu t’en doutes, tu vas avoir besoin de communiquer autour de l’augmentation de tes tarifs — Non, on ne fait pas ça à la “sauvage”, en croisant les doigts pour que personne ne s’en rende compte ! ^^ —, tu vas devoir mettre en place une pédagogie et peut-être aussi des modifications au niveau de ton offre. Bref, une augmentation de prix, ça se prévoit, ça s’anticipe, ça se prépare, ça s'organise.
Je parle de tout ça plus en détail dans un des bonus de la formation Je kiffe mes tarifs, quand je te partage les coulisses de mes propres augmentations de prix.
Et si le sujet des tarifs t’intéresse, je t’invite à découvrir mes 3 questions magiques pour assumer tes tarifs.
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Tu connais un créa freelance (graphiste, webdesigner, DA, photographe, illustrateur…) qui aurait bien besoin d'augmenter ses prix ? Partage-lui cet article : c'est peut-être le déclic nécessaire pour qu'il le fasse vraiment !
Tu connais la différence entre le “bon” moment et le “meilleur” moment ?
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(oui, je te laisse réfléchir un peu quand même, sinon ce n’est pas drôle !)
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Réponse : L’un existe, l’autre pas.
Ahaaaaah !
Le meilleur moment, c’est celui que tu peux attendre indéfiniment : potentiellement, il pourrait toujours y avoir un “meilleur” moment que maintenant.
Ou pas.
Personne ne sait, en fait !
Et c’est pour ça qu’on attend.
Indéfiniment.
Le “meilleur” moment.
⏳
Le bon moment, au contraire, est bien là !
Ce qui est cool avec le “bon” moment, c’est qu’il repose sur ta seule décision.
Si tu décides que le bon moment, c’est maintenant.
Alors : le bon moment, c’est maintenant.
C’est aussi simple que ça.
Décision. Action.
Est-ce qu’il y aura d’autres bons moments ?
Bien sûr ! Puisque c’est toi qui le décides !
#Easy
Mais du coup : un autre bon moment, plus tard, avec de meilleures conditions (plus de budget, plus de temps…) sera peut-être d’ailleurs un “meilleur” moment ? 🤔
…
Perdu ! Je t’ai eu !! 😅
👉👉👉 Le “meilleur” moment n’existe pas ^^
Si tu sens (et décides !) que c'est le bon moment pour toi pour booster ton activité de créa freelance, que c'est le moment de passer un nouveau cap => Discutons-en !
Nous sommes vendredi 13 mars 2020 et j’en ai déjà ras le chignon du Coronavirus… Pourtant, ce n’est que le début, le Coronavirus progresse à vitesse grand V en Europe. Le gouvernement a pris les mesures pour “limiter” la pandémie : les écoles et crèches seront fermées à partir de lundi (c’était déjà le cas dans les foyers infectieux et les zones à risques, mais cela est étendu à tout le pays à partir de lundi), les entreprises sont invitées à permettre à leurs salariés de bosser de chez eux, en télétravail. Tout comme les solopreneurs. Bref, ce n’est pas encore un confinement hyper restrictif, mais ça en prend le chemin.
—À NOTER : la situation évolue tellement vite que mon article sera peut-être obsolète avant même que je clique sur le bouton "publier"… ceci dit, il contient aussi de précieuses infos et des liens toujours utiles et viables !
À tort ou à raison : je me refuse de céder à la panique ! D’ailleurs, je n’ai fait aucune réserve de pâtes ni de papier toilette… (peut-être aurais-je dû ??? Verdict d’ici peu ! 😨)
Quoi qu’il en soit, la situation est bien réelle et à prendre au sérieux. Et il est tout à fait normal de s’interroger sur l’organisation des semaines à venir…
S’interroger : oui.
Paniquer : non.
❌ Oui, il est probable que les activités soient ralenties ces prochaines semaines… mais rien n’est sûr !
❌ Oui, il est probable que nos chiffres d’affaires soient impactés… mais rien n’est sûr.
❌ Oui, il est probable que la fermeture des crèches et des écoles rende notre organisation difficile… mais : rien n’est sûr !!!!
Ce qui est sûr en revanche : c’est que rien ne se passera comme prévu ^^
Alors, c’est l’occasion de travailler notre souplesse et notre adaptativité, avec un seul but : sortir vivants et grandis de cette expérience. — À titre pro comme à titre perso, d’ailleurs ! 😉
J’ai en tête mille raisons de rester positive et optimiste, en voici quelques-unes :
✅ Pour la plupart des créas freelances, le télétravail c’est easy — pas de grand changement à prévoir de ce côté-là.
✅ Et même mieux : pour la plupart d’entre-nous, le pro et le perso sont déjà étroitement liés… on a l’habitude de switcher sans cesse de l’un à l’autre, on reste en pleine zone de confort, en fait !
✅ Tout le monde est concerné… tout le monde est dans “le même bateau”… et donc : tout le monde est compréhensif — Tu ne seras pas le/la seul·e à transformer un RDV client physique en RDV client visio, tu ne seras pas le/la seul·e dont la conversation hyper sérieuse avec ton client aura en bruit de fond la chanson de la Reine des neiges ou du Roi lion, etc. Mieux vaut en rire, tu ne crois pas !
✅ Tout le monde est concerné (bis) et donc des mesures financières et économiques sont prises au niveau national. Plus d’info ici.
✅ C’est temporaire. Et oui, désolée de te décevoir, mais ça ne va pas durer éternellement ! Il faut donc “tenir” le temps de la crise, et d’ici quelques semaines/mois ce sera terminé. On est dans le creux de la vague… et comme à chaque fois, ensuite : ça remonte !
✅ Ce n’est pas la première “crise” sanitaire (Remember : vache folle / H5N1 / Ebola…) et ce ne sera pas la dernière ! Ça met un peu de piquant dans notre quotidien, ça fait jaser, ça fait couler de l’encre et ça nourrit l’économie à sa manière…
✅ Les enfants à la maison, ça veut dire : plus de moments ensemble, trouver une organisation qu’on pourra reproduire plus tard (pendant les vacances scolaires par exemple !), aménager des pauses plus régulières dans notre boulot (ça fait du bien !), tester l’instruction en famille — IEF — et se rendre compte que d’une c’est jouable, et de deux, c’est chouette ! (je parle pour moi, ça faisait longtemps que j’y songeais sans oser sauter le pas, voilà un super test grandeur nature !)
✅ L’humain n’aime pas le changement (je ne t’apprends rien !) mais, paradoxalement, il a une forte capacité d’adaptation #SurvieDeLEspèceQuandTuNousTiens 😅 Ce climat restrictif et contraignant va nous faire redoubler d’ingéniosité pour “survivre” et tu verras qu’au final, plusieurs des solutions et des changements nés de cette situation seront pérennisées pour notre plus grand bien !
Ce n’est qu’un échantillon, mais est-ce que tu la sens maintenant, cette vague de sérénité et d’optimisme t’envahir ? (Quoi, j’exagère ??) Si tu n’es pas pleinement convaincu·e, c’est sûrement que j’ai omis une des meilleures raisons de rester positif face à cette situation :
✅ Pas d’école ? => Youpiiiii ! On peut dormir un peu plus le matin !!!!! 🎉 (c’est la première chose que j’ai faite : décaler le réveil ! 😍)
Il te reste quand même des inquiétudes ? Je te comprends. Je fais la maligne, mais moi aussi j’oscille entre l'excitation de vivre un truc qui va certainement changer le monde, et l’inquiétude liée à l’incertitude de ce qu’on va tous devenir… #OptionArtsDramatiques
C’est complètement normal, et tout aussi légitime, pour la simple et bonne raison que le monde est un équilibre parfait entre le bien et le mal, le bon et le beurk, le ying et le yang,… et là-dessus, on n’a aucun pouvoir, c’est comme ça.
En revanche, on a le pouvoir de choisir le regard qu’on veut porter sur le monde, le regard qu’on veut porter sur cette crise. On peut choisir de rester bloqué sur la face sombre ou bien de se concentrer sur la face lumineuse. On peut choisir si on veut se lamenter et couler avec le navire, ou si on veut voir le positif et en sortir grandi … (c’est bon ? tu as fait le plein de métaphores ?)
Oui, on a ce SUPER pouvoir-là !!
Celui de choisir ce qu’on va faire de cette situation.
On en parlait justement tout à l'heure en live, avec Laurence Hubert et les autres membres de mon groupe facebook :
J’ai une formule secrète en cas de crise, et là, l’actualité m'invite à te la partager.
Voici comment je m’efforce de réagir en cas de crise (toute sorte de crises, d’ailleurs !) :
1️⃣ LIBÉRER MES ÉMOTIONS : Je laisse une place à l’émotion et à son expression : je râle, je pleure, je me plains… ça fait du bien, il faut évacuer.
2️⃣ ACCEPTER LA SITUATION : Je fais “gloups”, j’accuse le coup (et je sèche mes larmes !)… Et je me dis que “c’est comme ça… il va falloir faire avec (ou sans)”…
3️⃣ MODIFIER MON MINDSET…et je change de mindset le plus vite possible !!! Facile à dire, hein ! Pour ça, je me pose les questions suivantes :
4️⃣ AGIR : je me mets en action ! L’idée, c’est de “passer à autre chose”, de ne pas rester dans la frustration ou la déception de ce qui aurait pu être, de ce qu’on a perdu, de ce qu’on ne pourra pas faire… et de se mettre en action sur ce qu’on peut faire pour que cette difficulté devienne une opportunité… — Par exemple : je suis en train d’écrire cet article ! ^^ —
On se lave les mains et on tousse dans son coude, pardi ! 😅
On rigole, mais c’est sérieux en fait. Je ne sais pas si tu as remarqué, mais il y a 2 camps :
Je préconise une réaction plus modérée : sans tomber dans l’excès, prendre la situation au sérieux et respecter les méthodes barrières pour limiter autant que possible la propagation du virus me semble être la base.
Tu trouveras les recommandations gouvernementales ici (la page est mise à jour régulièrement) : https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus
Il en va de notre responsabilisation individuelle pour le bien collectif. #Civisme
En d’autres mots, si on veut que tout rentre dans l’ordre le plus vite possible, alors nous devons respecter sérieusement les recommandations, car chaque jour compte.
Cet article l’explique très bien, de manière claire, scientifique et pédagogique.
✅ On revoit son organisation pour tenir compte des différents paramètres :
✅ Si on est touché par un ralentissement d’activité, on profite justement de ce ralentissement pour :
Mais aussi :
✅ Si on a nos enfants à la maison, on reste agile et créatif pour concilier au mieux pro et perso :
Bref, on s’adapte !
La solidarité et le partage sont essentiels pour traverser cette période critique, si tu penses que cet article peut être utile autour de toi, diffuse-le ! 👍
=> RDV ici pour découvrir tout de suite le challenge
Finies les négos de tes devis, finis les “trop cher”, fini le projet qui saute dès qu’il faut réduire les dépenses…
Un monde dans lequel la communication visuelle et graphique serait réellement perçue pour ce qu’elle est : un levier de croissance et de relance.
Un monde dans lequel elle serait réellement le reflet de l'essence même des entreprises et des marques, en restant fidèle à leur identité profonde, dans le respect des clients et dans un climat de confiance mutuelle.
Ce serait chouette, n’est-ce pas !
Si la valeur perçue des métiers de la com’ est si faible par rapport à la valeur réelle, ce n’est pas la faute des clients d’aujourd’hui.
Mais plutôt celle de l’évolution technologique de nos métiers.
Entendons-nous bien : l’évolution technologique est géniale, elle a permis des choses incroyables et a apporté beaucoup à tous les métiers de la communication graphique et visuelle : au niveau matériel (ordinateur, tablettes graphiques, appareils photo numériques…) comme au niveau logiciel (sérieux, la puissance des suites Adobe ou Affinity, c’est tellement dingue quand on y pense !)
Le problème n’est donc pas la technologie en elle-même. Ni même le fait que cette technologie a rendu accessibles à tous des compétences qui, jadis, nécessitaient une certaine expertise technique incontournable.
De nos jours, il est possible pour n’importe qui de créer (techniquement parlant) un support de com’. Il suffit d’être équipé d’un ordinateur et d’une imprimante de bureau. Un accès à internet et c’est l’eldorado ! N’importe qui peut prendre des photos de qualité tout à fait correctes avec son smartphone ou assembler photos, formes, couleurs, typos sur Canva.
Aujourd’hui, la valeur est encore centrée sur l’aspect technique. Au siècle dernier, ça avait du sens, puisque l’expertise technique du graphiste, photographe, illustrateur était la grande vitrine de ces métiers. Il était impossible de faire autrement que de faire appel à ces experts.
Or maintenant, grâce à cette merveilleuse technologie, cet aspect technique devrait être relayé au second plan. Quiconque équipé d’un ordinateur peut faire quelque chose. Ok, je sais : ce n’est pas du tout la même qualité, on est d’accord ! (mais la personne concernée en a-t-elle conscience, elle ?) En tout cas, ça reste une alternative possible de son point de vue. Et SURTOUT cette facilité de réalisation fait baisser drastiquement la valeur perçue dans les yeux du public.
“Si c’est à la portée de tous, alors ça n’a plus autant de valeur”
Même la créativité et le talent “artistique” ne suffisent plus à faire une différence pour les clients. L’accès à la créativité “de surface” est omniprésent. Notre univers est rempli de forme de couleurs, de concepts et d’idées tous plus novateurs les uns que les autres en apparence… Mais au final, on est face à une saturation => le public ne sait pas/plus reconnaître la vraie créativité, une vraie bonne idée. Notre attention est éphémère et sans cesse renouvelée ailleurs, sur autre chose qui “brillera” plus fort.
Pas étonnant que les clients soient perdus et ne sachent plus à quoi attribuer de la valeur !
Dans l’accompagnement, dans les idées, dans les conseils, dans la stratégie… dans tout ce qui gravite autour de la communication visuelle et graphique, en complément de l’aspect purement technique.
Mais ça, le grand public ne le sait pas.
Pour lui, le graphiste, c’est celui qui “dessine” sur ordinateur. Le photographe, c’est celui qui appuie sur le bouton. etc. OK, le résultat est “joli”. Mais ça semble facile, à la portée de tous, et surtout : ça ne suffit pas à justifier tous ces zéros sur les devis.
Nous, on le sait : un créa freelance, c’est bien plus que ça !
Ton expertise va bien au-delà de l’aspect purement technique, bien au-delà de la maitrise des logiciels, bien au-delà du super matos dont tu disposes…
Alors que faire ?
Pour le bien des créas freelances, et de tout le secteur de la communication graphique et visuelle, certes.
Mais aussi pour le bien des clients eux-mêmes ! Pour qu’ils puissent savourer pleinement cette valeur. Pour qu’ils sachent ce qu’ils achètent et pourquoi ils paient. Et pour que ces collaborations se fassent davantage en conscience et dans un respect mutuel.
Bien sûr, chacun essaie déjà de son côté de sensibiliser ses clients, de faire de la pédagogie avec un ou deux articles de blogs… mais c’est un processus lent, et à ce rythme, on n’est pas prêts que ça change.
Pour que les mentalités évoluent vraiment, pour que les gens perçoivent enfin la valeur réelle de la communication graphique et visuelle, il faut un tsunami !
C’est pour ça que je lance ce grand challenge => pour qu’on unisse nos forces et qu’on s’appuie sur la puissance du collectif pour faire bouger les choses et redonner toute leur valeur à ces métiers.
Le but est très simple : à nous tous, on va inonder les réseaux sociaux pendant tout le mois d'avril pour faire entendre la voix des créas freelances, une voix commune de la profession, mais aussi une voix personnelle pour chacun d’entre nous.
Car il ne s’agit pas seulement de se faire entendre, mais avant tout de se faire comprendre pour changer la vision du public sur les métiers de la communication visuelle et graphique.
Le but est donc de s’emparer des réseaux sociaux avec du contenu de qualité pour faire évoluer les mentalités sur nos métiers.
Pas d’auto-promo, mais des publications engagées & engageantes pour montrer ce qui devient possible, au-delà du résultat technique, quand on travaille avec un créa freelance !
👉 Engagée parce que tu vas te mouiller un peu pour trouver une histoire, une expérience, une anecdote, une rencontre, un cas client… qui ne va pas juste se contenter de souligner ton métier.
Tu vas devoir peut-être te bousculer un peu, étendre ta zone de confort pour réussir à mettre un vrai coup de projecteur sur ton activité et la valeur de cette collaboration avec toi pour tes clients.
Tu es ici pour te challenger ! 😉
👉 Engageante parce que ta publication doit donner envie de poursuivre l'échange, en commentant ton post, et donner envie de te contacter.
Ce challenge s'est déroulé sur tout le mois d’avril 2021 et il est maintenant terminé
Les participants ont reçu :
… et bien sûr, tu participes ainsi à la dynamique collective qui est la seule à pouvoir faire bouger les choses !
🎁 BONUS : ta participation te permet également de participer au concours interne avec une surprise à la clé (pour le fun, et le piquant !)
👉 Retrouve ici le listing recensant toutes les publications des participants !
Tout d’abord : MERCI ! ❤️
Pour soutenir le mouvement, c’est super simple :
Chaque soutien fait une vraie différence, alors reçois dès maintenant notre gratitude éternelle ! 🙏
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Tu connais un créa freelance (graphiste, webdesigner, DA, photographe, illustrateur…) ? Partage-lui cet article et motive-le à rejoindre le mouvement !
J'ai longtemps envié ma copine Julie quand elle me racontait son quotidien de freelance.
Après l’avortement de mon propre freelancing, je ne comprenais pas pourquoi mon amie se plaignait, elle qui avait cette chance d'être graphiste freelance !
(...Alors que la mention « numéro de Siret en cours d'attribution » sur le peu de factures que j'ai pu faire me rappelait à quel point mon propre projet d'indépendance était déjà mort avant d'être né.)
De nombreux graphistes vous le diront : la vie de freelance, ce n’est pas magenta tous les jours... Alors, en écoutant Julie me raconter ses doutes, ses peurs, ses coups de gueule et ses angoisses, je pensais : « Après tout, c'est normal de galérer un peu, ça fait partie du job ! »…
Mais à y regarder de plus près : son quotidien de graphiste indépendante ne ressemblait en rien au freelancing dont elle avait rêvé.
Je pourrais continuer pendant des heures à te raconter tout ce qu'elle-même me racontait pendant des heures. Mais je t'épargne les moments de stress en mode « Faut que je me trouve un CDI, parce que là, ce n'est plus possible, je n'y arriverais jamais ! » ou les moments de révolte dans le genre « P….n, à quoi ça sert d'avoir fait toutes ces études pour être constamment en galère de thunes ! » ... sinon on va finir en pyjama pilou-pilou avec un pot de glace Ben & Jerry's comme aux USA.
Une chose est sûre : elle était bien loin du freelancing dont elle rêvait.
C'était frustrant. C'était épuisant.
Au fil des années, j'ai arrêté de penser que c'était normal. J'ai aussi arrêté d'envier Julie.
Et contre toute attente, c’est dans ma propre expérience (moi qui avait complètement foiré mon freelancing !) que j’ai trouvé les pistes pour aider Julie.
Il se trouve simplement que, pendant que Julie ramait et s'épuisait dans son freelancing, j'étais quant à moi devenue directrice artistique et responsable du studio graphique d’une petite agence iséroise. Si petite (2 à 5 permanents) que mon poste était naturellement hyper polyvalent. C'était un peu comme être mi-indépendant / mi-agence 😉
Ainsi, pendant 12 ans, j'ai pratiqué et expérimenté en agence qu’il est possible :
C'est comme ça que j'ai compris qu'être un bon graphiste ne suffit pas (Julie est d'ailleurs une très bonne graphiste !). Qu'être freelance, c'est comme être sa propre micro-agence. Qu'être freelance, c'est aussi avoir plusieurs métiers en un.
Et que tout ça, nous ne l'avions pas appris lors de nos études de graphisme... Mais qu'il suffisait de transposer ce qui fonctionnait pour moi en agence dans le freelancing de Julie !
Nos conversations sont devenues de plus en plus constructives et positives. Et son état d'esprit a complètement changé depuis qu'elle a compris qu'il est POSSIBLE d'avoir la vie de freelance dont elle a toujours rêvé ! (et crois-moi : elle est sur la bonne voie !)
Parce que le parcours de Julie ressemble à celui de nombreux graphistes et autres professionnels de la communication qui ont décidé d'exercer en indépendant, j'ai créé un groupe facebook d'entraide et de soutien... C'est bien connu, ensemble on est plus forts !
Si toi aussi tu veux faire partie de cette merveilleuse communauté, il te suffit de demander à rejoindre le groupe ici... #GroupeSelect