hello world!
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Chaque printemps, c’est le même refrain : les artistes-auteurs reçoivent ce mail étrange de l’URSSAF Limousin leur demandant de remplir une déclaration sociale annuelle… et les cerveaux buguent. Si tu es graphiste, illustrateur, photographe ou webdesigner, ce moment peut vite virer au casse-tête administratif.

Tu pensais en avoir fini avec la paperasse, et voilà qu’on te demande une déclaration annuelle de revenus artistiques… alors que t’as déjà tout dit aux impôts. 😵‍💫

Et là, tu te retrouves à rouvrir de vieilles factures, chercher des SIRET au fond de ta boîte mail, et essayer de deviner si "vente de visuels pour un client espagnol via Malt" ça se met en bloc 2.1, 2.2, ou dans un trou noir administratif.

Dans cet article, je t’aide à comprendre le pourquoi du comment. Et surtout je t'aide à anticiper pour rendre cette déclaration hyper fluide le moment venu.

Je t’explique notamment :

🎁 Et en plus, je t'offre un template Google sheet tout prêt, testé et approuvé par les membres de la communauté < CRÉAS > sans [SHÉRIF], pour te faciliter ta déclaration sociale Urssaf Limousin.

Tu l'as compris, je ne te promets pas de solution miracle (eh non, je ne vais pas remplir ta déclaration à ta place !).
Mais je vais faire mon max pour que cet article t'aide à aborder cette déclaration sans stress inutile ni perte ton temps. Go ?

Qui doit faire cette déclaration annuelle à l’URSSAF Limousin ?

Que tu sois graphiste, photographe, illustrateur·ice, webdesigner,…

Si tu es artiste-auteur… tu es concerné !

C'est simple ! Si tu es artiste-auteur, tu dois remplir cette déclaration même si tu n'as rien à déclarer ou que tu es en déficit.

Idéalement, ton espace URSSAF doit être activé sur le site www.artistes-auteurs.urssaf.fr (si ce n'est pas déjà le cas, je te conseille vivement de l'activer).

Mais même sans espace en ligne, tu ne pourras pas échapper à cette fameuse déclaration, puisque tu recevras une version papier par courrier postal, le cas échéant.

URSSAF Limousin, impôts, diffuseurs… qui fait quoi, au juste ?

Tu pensais avoir tout déclaré ? Surprise, il reste encore la déclaration URSSAF Limousin... Pourquoi ? Parce que dans le joyeux monde des artistes-auteurs, on déclare trois fois la même chose (ou presque) à trois endroits différents (mais chacun veut ses propres cases, bien sûr).

Quand tu es artiste-auteur, tu es un peu au carrefour de plusieurs mondes :
👉 tu déclares tes revenus aux impôts (fiscal),
👉 tu déclares aussi tes revenus à l’URSSAF Limousin (social),
👉 et tes clients pros (diffuseurs) doivent eux aussi faire une déclaration… te concernant.

Et tout ce petit monde doit tomber d’accord sur les montants.
Sinon, ça bloque. 😬

Les impôts → déclaration fiscale

Chaque année, entre avril et juin, tu déclares l’ensemble de tes revenus sur impots.gouv.fr, que tu sois en micro-BNC ou en BNC réel. (D'ailleurs, pour la partie "Impôts sur le revenu", je te renvoie direct vers l'article "Créa freelance : comment remplir ta déclaration d’impôts ?" qu'on met à jour chaque année pour te guider.)

C’est ce qui sert à calculer ton impôt sur le revenu.
Mais ce n’est pas suffisant pour valider tes droits sociaux (sécu, retraite, etc.).
D’où la suite 👇

L’URSSAF Limousin → déclaration sociale

L’URSSAF Limousin est le centre de gestion national dédié aux artistes-auteurs.
Tu es graphiste ? illustrateur·ice ? photographe ou webdesigner avec des revenus artistiques ? C’est avec l’URSSAF Limousin que ça se passe… pas avec l'URSSAF classique (Sécurité sociale des indépendants) qui gère les indépendants ni avec l'URSSAF autoentrepreneur qui gère les micro-entrepreneurs.

Chaque printemps, l’URSSAF Limousin te demande de déclarer tes revenus artistiques (ceux de l’année précédente).
Cela permet de calculer :

📌 Important : il ne s’agit pas de redire ce que tu as déjà mis aux impôts, mais de détailler tes revenus artistiques uniquement, avec plus de précisions (par type de revenu, type de client, nature de l’œuvre…).

Et les clients là-dedans ?

Si tu bosses avec des clients pros (éditeurs, agences, collectivités, médias…), ils sont censés déclarer qu’ils t’ont payé, via la fameuse déclaration diffuseur.
Et quand tu remplis ta propre déclaration à l’URSSAF Limousin, le système compare :

Si les montants ne collent pas, c’est TOI qui dois prouver que tes chiffres sont justes.

➡️ Oui, oui ! Tu as bien lu, si les chiffres ne matchent pas, c'est toi qui risques un “blocage de dossier”, des demandes de justificatifs, ou une taxation d’office sur une base forfaitaire. Autrement dit : c'est la galère. Mais pas de panique, grâce à cet article, tout sera clean !

Pourquoi cette déclaration fait flipper (et comment ne pas tomber dans le panneau)

Tu n'es ni le roi ni la reine de l'administratif ? On ne t'en veut pas. Tu es graphiste, photographe, illustrateur·ice, webdesigner… Tu sais faire des choses bien plus complexes que remplir un formulaire.
Mais voilà : quand la déclaration URSSAF Limousin débarque, tout le monde bugue.

Pourquoi ? Parce que cette déclaration a un super-pouvoir : elle arrive à être pas très limpide, un peu tordue, et passablement anxiogène, tout en étant obligatoire. Chapeau. 🎩

Voici les vraies raisons pour lesquelles elle met autant d'artistes-auteurs à l’envers… et surtout, comment reprendre le contrôle.

1. Parce que tu as déjà tout déclaré ailleurs… mais ce n’est pas suffisant.

Tu as déjà :

Et pourtant, l’URSSAF Limousin te demande maintenant une déclaration annuelle spécifique, uniquement sur tes revenus artistiques, avec un niveau de détail plus fin (type de client, type de revenu, nature de l’œuvre…).

Pourquoi ?
Parce que les cotisations sociales ne sont définitivement calculées qu’après cette déclaration.
Celle-ci sert à régulariser ce que tu dois, ou ce qu’on te doit. Et l’URSSAF Limousin compare tes chiffres, ceux de tes clients (via la déclaration diffuseur), et ceux que tu as donnés aux impôts.

🔁 Donc oui, ça ressemble à une redite… mais sans cette redite, tu perds tes droits sociaux (retraite, IJ, validation de trimestres, etc.).

2. Parce que le vocabulaire utilisé est flou ou piégeux

Voici quelques exemples qui foutent le doute à tout le monde :

📝 Terme 💭 Ce que beaucoup pensent ✅ Ce que ça veut vraiment dire
Diffuseur Un client qui diffuse… ? Un client professionnel qui exploite ton œuvre dans un cadre pro (pas un particulier, un ami ou un collègue).
Précompte Une taxe en plus ? C’est quand ton client prélève directement ta cotisation URSSAF Limousin avant de te payer. Concerne les revenus en TS, car en BNC il n'y a plus de précompte.
Si tu es graphiste, illustrateur·ice, photographe, webdesigner, motion designer… tu n'es probablement pas concerné, car cela ne concerne que les auteurs compositeurs, écrivains, scénaristes, réalisateurs, metteurs en scènes et chorégraphes.(Toutes les autres activités sont obligatoirement en BNC)
Revenu principal vs accessoire Euh ? Le principal vient de la création / vente / droit d’auteur. L’accessoire, ce sont les ateliers, lectures, conférences… liés à ton activité artistique.
Nature de l’œuvre "Bah… c’est une illu, non ?" Il faut choisir dans une liste fermée (graphique, plastique, photographique…), pas écrire ce que tu veux.

💡 Ce flou est souvent source d’erreurs bloquantes.
Et devine quoi ? Quand ça coince, c’est toi qu’on contacte. Pas ton client, ni ton comptable.

3. Parce que la plateforme bugue et t’oblige à recommencer

Pas de mauvaise foi ici : l’interface URSSAF Limousin est capricieuse.

⚠️ Résultat : tu stresses, tu vérifies 15 fois, tu procrastines… et tu t’y colles à la dernière minute.

4. Parce que tu n’as pas l’habitude de découper tes revenus comme ils le demandent

Tu as peut-être un outil de suivi pour tes factures ou ta compta.
Mais ce que l’URSSAF Limousin demande, c’est une répartition par revenu, selon :

Et ce niveau de détail, peu de créas freelances le tiennent à jour toute l’année.
Du coup, tu dois tout reconstituer dans l’urgence. Avec des incertitudes :

"Est-ce que ce client là, je l’ai déclaré en TS ou en BNC ?"
"Et cette facture était en brut HT ou TTC ?"
"C’est une photo ou une œuvre plastique selon eux ?"
"Et Malt, c’est un client ou un intermédiaire ?" → (spoiler : c’est un intermédiaire, il faut mentionner le client final).

5. Parce que tu n’as pas envie de faire une bêtise qui va te coûter cher

Je te comprends.

Quand tu es en BNC et qu’un client t’a précompté sans te prévenir ?
➡️ Si tu ne déclares pas ce précompte et que tu ne fournis pas le certificat… tu payes deux fois l’URSSAF Limousin.

Quand tu déclares 25 000 € aux impôts mais que tes clients ont déclaré 26 000 € en diffuseur ?
➡️ Tu reçois un message suspicieux ou une taxation d’office. Même si c’est ton client qui s’est planté.

Quand tu déclares une vente en “Autre” parce que tu n’as pas trouvé la bonne catégorie ?
➡️ Tu te retrouves sur la liste des dossiers à contrôler, ou on te demande de te justifier pour pouvoir rester artiste-auteur.

Tu n’as pas envie de ça. Personne n’a envie de ça.

La bonne nouvelle : tu peux reprendre la main

Pas besoin de tout comprendre sur le bout des doigts. Mais tu peux :

💡 Et surtout, tu n’es pas seul : un tableau préparatoire + une checklist, c’est déjà 80 % du stress qui saute.
On te les file juste après 👇

Ton plan d’attaque : tout préparer avant de cliquer sur “Déclarer”

La première règle du club URSSAF Limousin ?
👉 On ne remplit jamais directement en ligne.

JAMAIS.

Pourquoi ? Parce que :

La bonne méthode, c’est de tout préparer avant.
Et pour ça, on t’a mâché le travail.

Télécharge ta checklist complète

Avant de te connecter, il te faut :

🎁 On t’a préparé une checklist ultra claire, à imprimer ou à remplir en ligne.
Avec elle, tu gagnes un temps fou.

Et Charly, le tableau qui fait (vraiment) la différence

Tu veux éviter les erreurs, retrouver tes revenus à la loupe, et comprendre qui t’a précompté quoi ?
Le mieux, c’est de tout poser à plat dans un tableau préparatoire.

Bonne nouvelle : Charly est là.
👉 Charly, c’est le tableau préparatoire qui t’aide à faire ta déclaration URSSAF sans stress, ni oubli.

(Il a même une mascotte — un petit renard futé qui veille au grain 🦊)

💌 Tu le reçois par mail en échange de ton prénom + ton adresse mail (promis, pas de spam, juste du soutien administratif).

👉 [📩 Je veux le tableau Charly dans ma boîte mail]

Avec ça :

Bref, tu prépares à côté, tu déclares à tête reposée.
Pas de bug. Pas d’oubli. Pas de panique.

Ce que l’URSSAF Limousin attend VRAIMENT de ta déclaration sociale

Tu t’apprêtes à remplir ta déclaration… mais que cherche exactement l’URSSAF Limousin dans tout ce micmac de chiffres et de cases ?

Spoiler : pas ton style graphique, ni ton sens de la compo.
Juste des données bien rangées, bien étiquetées, et surtout cohérentes avec ce que les autres ont déclaré de leur côté (impôts, diffuseurs…).

Voici les éléments clés à comprendre :

Les bons montants à déclarer en tant qu’artiste-auteur

Tu dois déclarer les revenus artistiques que tu as encaissés sur l’année civile passée.

👉 Et c’est bien l’encaissement qui compte, pas la date de la facture.
(Tu as bossé en décembre, payé en janvier ? ➜ C’est pour l’année suivante.)

👉 Attention, les montants doivent être exprimés en montant HT (même si tu as encaissé du TTC), y compris les revenus précomptés.

Tu dois indiquer séparément :

En effet, en tant qu'artiste-auteur, tu peux toucher d'autres revenus en plus de tes revenus artistiques, mais à certaines conditions :

* Quand un artiste-auteur intervient en école, cela doit généralement être considéré comme un travail salarié, surtout si l’école ou l’organisateur impose les conditions (comme les horaires, le lieu, le thème, etc.). Mais, si l’intervention est ponctuelle et que l’artiste est totalement libre dans sa manière de faire (par exemple, présentation de ses œuvres, petite séance libre...), alors cela peut être compté comme un revenu artistique accessoire. À noter que si le revenu accessoire a été facturé à un particulier, il ne pourra pas être déclarer en 2.2 (car l'Urssaf Limousin n'a pas prévu ce cas), il devra alors le mettre en 2.1.
** Si ce plafond est dépassé, ces revenus doivent être déclarés dans un autre régime social (soit celui des indépendants, soit celui des salariés), en fonction de la façon dont l’activité est exercée.

Les bonnes précisions

Chaque revenu doit être accompagné de plusieurs infos, souvent issues de ton tableau préparatoire :

👉 Si le client est un pro, c’est un diffuseur → tu remplis les champs pro.
👉 Si c’est un particulier → tu déclares dans une section spéciale (réservée aux BNC).

Ce qui ne doit pas bouger d’un centime

Si un diffuseur (pro) a déclaré un montant à l’URSSAF Limousin en ton nom, ce montant est prérempli dans ta déclaration.

Et là, l’URSSAF Limousin est très clair :
👉 tu ne peux pas modifier le nom du client,
👉 tu ne peux pas modifier le montant sans justificatif (certificat de précompte à joindre).

Donc, si tu estimes que le chiffre est faux :

Pas de pièce jointe = pas de correction possible.

Le cas du précompte (très surveillé)

Dans certains cas (particulièrement les revenus déclarés en TS : auteurs compositeurs, écrivains, scénaristes, réalisateurs, metteurs en scènes et chorégraphes), c’est le client (diffuseur) qui verse directement une partie de tes cotisations à l’URSSAF Limousin — c’est-à-dire qu'il paie à ta place une partie de tes cotisations.

Et si tu ne perçois QUE des droits précomptés que tu déclares en TS : tu n'as rien de spécial à faire. Ce sont les diffuseurs qui feront le travail pour toi de faire ta déclaration URSSAF Limousin. (Oui, oui !) Elle sera pré-remplie avec les infos du diffuseur. De ton côté, tu auras juste à valider. Et si tu ne valides pas, ça se fera automatiquement pour toi sans risque. Génial, non ?

En théorie, aucun client ne devrait te précompter en BNC.

Mais dans les faits, ça arrive (automatisme, mauvaise info, prestataire qui coche la mauvaise case…ou par exemple si tu déclares en BNC et que le diffuseur n'est pas au courant…)

Cas classique (précompte prévu) :

Si un client t’a précompté (en TS), alors tu dois :

⚠️ Cas d’erreur de précompte (si tu es en BNC mais qu’un client t’a précompté par erreur) :

Il faut savoir que dès lors qu’un artiste-auteur détient un SIRET, il est dispensé de précompte. L’URSSAF lui transmet chaque année un justificatif de dispense qu’il doit transmettre à ses diffuseur (sur la Messagerie de son espace URSSAF Limousin).

Cependant, certains diffuseurs ne s’embêtent pas et appliquent la même méthode de facturation des droits à tous leurs artistes-auteurs sans se soucier qu’ils aient un SIRET ou non.

Dans ce cas, l’URSSAF Limousin recommande de déclarer quand même le montant brut encaissé, ne pas cocher la case “précompté”, et envoyer un message via l’espace URSSAF (rubrique “messagerie”) en expliquant que tel client t’a précompté à tort, avec le montant concerné et son nom. L’URSSAF se chargera ensuite de corriger de leur côté.

💡 Mais tu peux faire encore plus simple (secret d'expert-comptable !) :

1️⃣ Termine la déclaration en ligne et valide-la.

2️⃣ Ensuite reviens dessus pour faire les modifications : supprimer les erreurs des diffuseurs qui rajoutent parfois des revenus, corriger un revenu mal renseigné par le diffuseur en changeant le montant, ou cocher BNC et la case « revenu précompté » et joindre le certificat…

Sans cette étape ? Ta déclaration peut être considérée comme incomplète ou incohérente… Et potentiellement invalidée.

Et si ton client est à l’étranger ?

Easy ! Tu le déclares comme un autre : montant, type de revenu, œuvre concernée.
Pas de précompte, pas de déclaration diffuseur — mais les mêmes règles s’appliquent.

⚠️ Les 7 erreurs qui bloquent (vraiment) tout

À éviter absolument :

  1. Déclarer en TTC au lieu du HT
  2. Mélanger revenus pro (B2B) et particuliers (B2C)
  3. Oublier d’intégrer un revenu précompté (et son certificat)
  4. Modifier un montant prérempli sans pièce jointe
  5. Utiliser la date de facture au lieu de la date de paiement
  6. Indiquer un régime fiscal différent entre ta déclaration sociale et ta déclaration d’impôts sur les revenus
  7. Déclarer sans avoir tout préparé à l’avance

En bref : ce n’est pas complexe, c’est juste tatillon.

Mais une fois que tu connais les règles du jeu, tu peux jouer la partie avec fluidité (et même un peu de fierté, parce que franchement, tout le monde ne fait pas ça avec autant de rigueur 💪).

🎁 En bonus : télécharge ta checklist + tableau préparatoire

Un petit coup de main, ça change tout. On t’a concocté deux outils pour que ta déclaration devienne (presque) un jeu d'enfant :

La checklist ⤵️

  • Tous les documents à avoir sous la main
  • Les infos à vérifier
  • Les erreurs à éviter

Téléchargeable directement :
[📥 Version à imprimer]
[📝 Version en ligne]

Charly, le tableau préparatoire ⤵️

Un modèle simple à remplir avec :

  • tes clients, tes revenus, les précomptes (ou non), les listes codifiées compatibles Urssaf Limousin
  • et les formules pré-remplies pour vérifier et déclarer sans te tromper

Reçois-le par mail :
[📩 Je veux le tableau dans ma boîte mail]

À garder sous le coude pour l’an prochain (et éviter la panique annuelle)

La meilleure façon d’éviter la déclaration en mode "cavalier seul au bord du précipice" ?
👉 Faire en sorte que ce soit presque fait… avant même d’avoir à y penser.

Utiliser ton tableau Charly toute l’année

Ne range pas ce tableau dans un vieux dossier une fois ta déclaration validée.

💡 Fais-en ton journal de bord administratif, à chaque paiement reçu, tu ajoutes une ligne, et au printemps prochain, tu n’as… rien à faire (ou presque).

Répertorier tes SIRET + certificats au fil de l’eau

Un client t’envoie un certificat de précompte ? Hop, tu l’enregistres dans un dossier “Précompte 2025”.
Un nouveau client pro ? Tu notes son SIRET dans ton tableau.

Tu gagnes un temps fou. Tu réduis le stress à zéro. Et tu limites les erreurs qui bloquent la déclaration.

Anticiper, archiver, respirer

La vérité, c’est que ce moment "déclaration URSSAF Limousin" n’est pas censé être une torture annuelle.
C’est juste une formalité un peu reloue… à condition de ne pas la subir.

✅ Tu anticipes.
✅ Tu archives.
✅ Tu respires.

Et tu récupères ton énergie pour créer, bosser, kiffer.

La paperasse ne devrait jamais avoir plus de pouvoir que toi.
En t’organisant un peu chaque mois, tu reprends les rênes – sans perdre ton flow créatif.

Tu arrives au bout… et tu peux être fier de toi

Oui, c’est dense. Oui, c’est technique.
Mais non, ce n’est pas insurmontable.

Tu viens de traverser les méandres administratifs de l’URSSAF Limousin avec méthode et clarté, et tu repars avec :

En tant qu’artiste-auteur, mieux tu anticipes ta déclaration sociale à l’URSSAF Limousin, plus tu peux te concentrer sur ce qui compte : créer, entreprendre, respirer.

Et si tu as encore des questions, tu n’es pas seul :

👉 Rejoins notre communauté < CRÉAS > sans [SHÉRIF] pour poser tes questions, partager tes doutes, ou juste souffler avec d’autres créas freelances. [Tu auras même accès au replay de l'intervention d'Eric Hainaut et Bassirou Sy du cabinet d'expertise comptable Emargence — ComCom, lors de laquelle ils rentrent encore plus en détail sur cette fameuse déclaration sociale URSSAF Limousin]

Tu es quelqu'un de super sympa ? Alors transfère cet article à tes potes artistes-auteurs pour leur éviter de galérer !

Quand t’as choisi de te lancer en freelance, tu l’as peut-être fait pour être libre. Libre de tes horaires, de tes projets, de ton style. Libre de créer autrement, sans patron, sans cadre rigide, sans justification permanente.
Et pourtant… à bien y regarder, tu ne t’es peut-être jamais senti aussi coincé.

Coincé dans un agenda qui déborde.
Coincé dans une course à la visibilité, à la productivité, à "l’utilité".
Coincé dans une culpabilité sourde dès que tu lèves le pied, même une journée.

Moi aussi, je suis passée par là.

Avant de faire une pause complète de deux mois dans mon activité, j’étais convaincue que c’était impossible. "Pas à mon stade. Pas avec ce que j’ai construit. Pas sans tout faire s’effondrer."
Et pourtant… c’est exactement cette pause qui m’a sauvée.
Pas parce que j’étais au bord du gouffre. Mais parce que, sans même m’en rendre compte, j’avais bâti un système qui avait tout l’air de la réussite… mais me maintenait enfermée.

C’est ce paradoxe que je veux explorer avec toi dans cet article :
Pourquoi est-ce qu’on rêve de liberté — et pourquoi est-ce qu’on s’interdit de la vivre vraiment ?

Parce que derrière les freins logistiques ou financiers qu’on évoque souvent, il y a plus profond : des injonctions, des croyances, des peurs qu’on n’ose même pas regarder en face.
Et pourtant, c’est là que se trouve la vraie clé.

Alors viens. On va les détricoter ensemble.
Sans injonction au slow, sans culpabilisation de plus. Juste avec honnêteté, douceur… et un soupçon de permission.

Ce qu’on se raconte (et qui nous enferme)

Faire une pause quand on est freelance, ça semble simple sur le papier.
Mais en pratique, on se trouve mille raisons de ne pas le faire.
Et souvent, ces raisons masquent des peurs plus profondes.

Si tu demandes à un freelance pourquoi il ou elle ne fait pas de vraie pause, les premières réponses seront souvent très rationnelles :

"J’ai pas les moyens."
"J’ai des clients en cours, je peux pas les planter."
"Je perds mon élan si je m’arrête."
"Je suis solo, j’ai personne pour prendre le relais."

Ces raisons, je les ai toutes entendues. Je les ai toutes pensées. Et si on gratte un peu, on découvre qu’elles ont quelque chose en commun :
ce sont des façades. Des boucliers. Des histoires qu’on se raconte pour ne pas toucher à ce que ça remue en dessous.

Parce qu’en vrai, derrière tout ça, il y a :

La peur de ne plus exister

Dans un monde où ta visibilité est ta vitrine, où les réseaux sociaux hurlent "reste en mouvement sinon on t’oublie", appuyer sur pause, c’est flirter avec l’invisibilité.
Et l’invisibilité, quand tu vis de ta singularité, ça fait peur. Ça remue des trucs d’identité, de valeur, de légitimité.

La peur de tout perdre

Tu as bossé dur pour construire ton activité. Pour trouver des clients, avoir une audience, une certaine stabilité.
Faire une pause, c’est prendre le risque (imaginaire ou pas) que tout s’effondre. Que les clients te remplacent par quelqu’un d’autre. Que la machine s’enraye.

La peur de se sentir "fainéant"

Tu aimes ton métier. Tu aimes créer, accompagner, transmettre. Tu veux être là.
Et pourtant… dès que tu envisages de lever le pied, une petite voix surgit : "Tu abuses."
C’est celle qui t’a appris que travailler dur = valeur personnelle. Et elle est coriace, celle-là.

La peur de ne pas savoir quoi faire sans ton boulot

Tu as organisé ta vie autour de ton activité. Elle te nourrit, t’inspire, t’anime.
Mais si tu coupes vraiment… il reste quoi ?
C’est vertigineux. Parce que cette activité est devenue une extension de toi. Une façon de te sentir utile, relié, vivant.

Et parfois, pire encore : la peur… de perdre ton élan créatif

Pour les créas freelances, il y a une autre dimension qu’on ne nomme pas assez : la charge mentale créative. Même quand on arrête de produire, le cerveau reste branché. Les idées fusent sous la douche, les concepts s’invitent au petit-déj, les projets refont surface dans la nuit. Créer, c’est penser sans arrêt. Et parfois, c’est justement ce flot-là qu’on n’ose pas couper, de peur qu’il ne revienne jamais.

Et toi, si tu regardes bien… quelle est l’histoire que tu te racontes ?
Qu’est-ce qui, au fond, t’empêche de t’autoriser à décrocher vraiment, ne serait-ce que quelques jours ?

(Et non, "parce que j’ai trop de boulot" n’est pas une vraie réponse. Tu le sais.)

Le vrai poids émotionnel : culpabilité, peur de l’effondrement

Ce qu’on ne dit pas assez, c’est que le vrai verrou, il n’est pas dans l’agenda… il est dans les tripes.

Même quand tu sais que tu as besoin de couper. Même quand tu veux vraiment le faire. Il y a une résistance invisible, sourde, profondément ancrée : la culpabilité.

Celle de ne pas être là.
Celle de "laisser" tes clients.
Celle de ne pas répondre.
Celle, aussi, de ne pas profiter de ce temps pour avancer sur autre chose.

Cette culpabilité, je ne l’ai pas ressentie pendant ma pause — et ce n’est pas un hasard.
Je l’avais vue venir de loin.
Je m’y suis préparée en amont. J’ai organisé, délégué, informé, sécurisé. J’ai même commencé cette pause par un stage de lâcher prise, pour ne pas laisser à cette culpabilité la moindre emprise sur moi.
Mais si j’ai pris autant de soin à le faire… c’est bien parce que je savais à quel point elle peut s’infiltrer.

C’est elle qui te pousse à partir en vacances avec ton ordi "au cas où"

C’est elle qui fait que tu checkes tes mails depuis ton transat, "juste 5 minutes"
C’est elle qui chuchote que tu n’es pas "vraiment pro" si tu disparais deux semaines d’un coup
C’est elle qui t’attache à ton activité comme si elle ne pouvait pas survivre sans toi

Et avouons-le : dans beaucoup d’activités, ce n’est pas qu’un ressenti.
Quand tout repose sur toi, c’est parfois vrai : ton business ne sait pas tourner sans toi.
Mais ça, ce n’est pas une fatalité.
C’est une alerte.
Un signal précieux qu’il est peut-être temps de remettre à plat l’organisation, le rapport aux clients, à l’urgence… et à toi-même.

Chez les créas, ça se niche dans des gestes apparemment anodins : dire oui à un logo “rapide” à 3 jours des vacances. Vérifier ses DM Instagram à la plage. Rouvrir Illustrator à 22h parce qu’une idée de visuel t’a traversé l’esprit. On ne s’autorise pas à décrocher, parce qu’on a intégré l’idée qu’on doit toujours être prêt à capter la prochaine opportunité. Même au détriment de notre santé.

La peur de l’effondrement

Préparer ma pause m’a confrontée à cette peur-là : que tout ce que j’avais construit soit trop fragile pour tenir sans moi. Que cette coupure, cette "rupture" aient des conséquences irrécupérables.

Mais surtout, que je découvre que je ne suis pas si indispensable. Et ça, c’est vertigineux.

Parce qu’au fond, ce n’est pas juste une peur de perte. C’est un attachement :
À être au centre.
À être nécessaire.
À tenir le système.

Et quand tu lâches ça… tu récupères une liberté immense.
Celle de faire une pause sans trembler.
Celle de revenir, aussi, avec un regard neuf, plus libre, plus stratégique.

Ce qui se passe quand on s’autorise… juste un peu

Faire une pause dans son activité freelance ne veut pas forcément dire tout arrêter deux mois d’un coup.
Mais même un petit pas vers le ralentissement peut te reconnecter à ton équilibre pro/perso.

Parfois, on s’imagine que pour que la pause soit "vraie", il faut couper tout, longtemps, parfaitement.
Et cette vision extrême devient une excuse pour ne pas commencer du tout.
Mais en réalité, il suffit souvent de s’autoriser un petit pas… pour que tout commence à bouger.

Parce que dès qu’on arrête — même un jour, même une heure — un espace se crée.
Et dans cet espace, il y a des surprises.

D’abord, le monde continue de tourner (sans toi)

Spoiler : personne n’est mort parce que tu n’as pas répondu à un mail dans l’heure.
Ton client a survécu au fait que tu mettes ton téléphone en mode avion.
Et ta communauté ne t’a pas oubliée parce que tu as fait une pause de stories.
Ça semble bête à écrire, mais c’est un vrai soulagement de le vivre dans ton corps.

Tu réalises que tu peux ne pas être là
et que ça va.

Ensuite, tu reprends contact avec une autre temporalité

Moins fragmentée.
Moins réactive.
Plus calme, plus posée, plus… organique.
Tu ressens, tu penses différemment. Les idées viennent autrement. Tu retrouves du recul.
Ce n’est pas juste un "ralentissement" : c’est une reconnexion à toi, en dehors du flux permanent.

Pour un créa, couper, ce n’est pas juste s’éloigner de ses outils. C’est appuyer sur "pause" alors même qu’on aime profondément ce qu’on fait. Et c’est là le piège : parce que tu adores créer, l'effervescence de tes projets, tes super clients, tu crois que tu n’as pas besoin de repos. Mais même l’envie s’épuise à force de ne jamais respirer. L’inspiration, elle aussi, a ses saisons. Et l’hiver créatif peut devenir fertile… à condition d’accepter de le vivre.

Et surtout, tu récupères ta boussole intérieure

Quand on est dans le faire, le répondre, l’organiser, le publier, on perd vite le pourquoi.
Faire une vraie pause (ou même une micro-pause volontaire) permet de faire silence
et de réentendre ce qui te guide.
Ta vision.
Tes valeurs.
Ton envie.

Ça ne vient pas toujours comme une révélation mystique (désolée).
Mais ça se dépose doucement, avec un effet cumulatif : plus tu coupes, plus ça remonte.

Et toi
Si tu t’autorisais à ne pas répondre pendant 48h ?
Si tu coupais Linkedin ou Insta une semaine ?
Si tu disais non à un projet qui arrive "juste avant tes vacances" ?

Surtout que pour un créa freelance, l’outil principal de travail, ce n’est pas l'ordi ou la tablette graphique.
C’est la créativité.
Et cette créativité-là ne fonctionne pas à la chaîne. Elle a besoin d’oxygène, de vide, de digestion.
Or, quand l’espace mental est saturé de tâches, de sollicitations, de "à ne pas oublier"… l’imagination se rétracte. On produit, mais on ne crée plus vraiment.Tu as déjà ressenti ça ?
Faire une pause, c’est redonner du champ libre à cette ressource vitale.

Pas besoin de deux mois off pour commencer à ressentir ce que ça change.
Le vrai déclic commence dès que tu t’autorises… un tout petit peu.

Mais soyons honnêtes :

c’est la durée qui transforme l’essai.

Une pause de quelques jours, c’est une bouffée d’air.
Une pause de quelques semaines, c’est un nettoyage en profondeur.
Et une pause de deux mois… c’est une mue.

C’est là que les vrais bénéfices émergent.
Pas juste un peu de repos. Pas juste de la "récup".
Mais un décalage de regard, un réajustement intérieur, un espace nouveau qui s’ouvre.

Quand le système nerveux a le temps de vraiment ralentir.
Quand ton cerveau sort enfin du mode "action/réaction".
Quand tu ne penses plus "à travers ton entreprise", mais depuis un endroit beaucoup plus large.
C’est là que tu récupères ton discernement. Ton intuition. Ta vision.

Alors oui, tu peux y aller progressivement.
Mais si un jour tu te sens prêt à vivre une vraie pause…
laisse-lui le temps de faire son œuvre.
Tu verras : c’est une bascule qui change tout.

Et si le vrai luxe, c’était de pouvoir ralentir sans peur ?

Aujourd’hui, être capable de ralentir son activité freelance sans culpabilité, c’est presque une compétence rare.
C’est une forme d’autorité personnelle, de leadership conscient.

On parle souvent de "réussite" quand un freelance remplit son agenda, atteint ses objectifs, fait des posts qui cartonnent.
Mais si la vraie réussite, c’était de pouvoir s’arrêter sans que tout s’écroule ?

Pouvoir dire :

"Je vais prendre deux mois off."
"Je ne suis pas disponible cet été."
"Je fais une vraie pause sans culpabilité, sans compenser, sans me justifier."

Ça, c’est un luxe.
Un luxe qu’on ne peut pas toujours s’offrir, là maintenant… mais qu’on peut construire.
Pas en claquant des doigts, pas sans effort — mais en conscience.
Et surtout : en décidant que c’est souhaitable. Que ça a de la valeur. Que c’est digne d’être un objectif professionnel à part entière.

Une pause choisie, c’est un acte politique

C’est dire non à l’hyperdisponibilité.
Non à la pression de la performance constante.
Non au modèle épuisant du freelance "multitâche-tout-le-temps".

C’est refuser de baser la valeur de ton activité sur ta présence permanente.

C’est aussi faire le choix de t’honorer en tant qu’humain — pas juste en tant que producteur de valeur.

Et c’est un acte de confiance

Confiance dans ton système.
Confiance dans tes clients.
Confiance dans ta capacité à revenir plus clair, plus aligné, plus vivant.

Faire une vraie pause, ce n’est pas fuir. Ce n’est pas lâcher l’affaire.
C’est une forme avancée de leadership.

C’est prendre soin de ta ressource la plus précieuse : toi.

La pause, c'est pas caprice… c'est une stratégie de longévité

Faire une pause quand on est freelance, c’est souvent vu comme un privilège.
Et pourtant, c’est l’un des gestes les plus puissants que tu puisses poser pour faire durer ton activité.

Ce n’est pas un caprice. C’est une forme de soin. Un vrai choix stratégique.
Pas pour fuir, mais pour revenir. Plus clair, plus centré, plus vivant.

Tu l’as compris : ce n’est pas juste une histoire de vacances.
Ce n’est pas une récompense "si t’as bien bossé".
Ce n’est pas un luxe pour les autres.

C’est une nécessité. Une compétence. Une stratégie.

Pour les créas freelances, l’activité fonctionne souvent en vagues. Une commande arrive sans prévenir. Un client revient après des mois de silence. Il y a cette peur sourde : "si je m’absente, je vais louper LE projet". Cette instabilité fait de la pause un pari risqué — alors qu’en réalité, c’est souvent elle qui permet de redéfinir les règles et de poser des bases plus solides, plus choisies.

Parce que ton activité, c’est pas un sprint.
C’est une aventure longue, vivante, mouvante.
Et si tu veux qu’elle dure — sans t’abîmer, sans t’oublier — il faut lui créer des respirations.
Des vraies.
Pas des pauses de surface. Pas des jours off où tu scrolles tes mails entre deux siestes.

Des pauses qui te rebranchent à toi.
À ce que tu veux vraiment construire.
À ce que tu veux être, avant même de faire.

Alors non, tu n’es pas faible si tu as besoin de t’arrêter.
Tu es lucide. Visionnaire, même.

Et si aujourd’hui, tu ne peux pas tout arrêter deux mois — c’est ok.
Mais tu peux commencer à semer cette idée.
La garder en ligne de mire.
Faire de la pause un objectif assumé plutôt qu’un soulagement de dernière minute.

Et toi, si tu t’autorisais une vraie pause… que découvrirais-tu ?

T’as choisi ce métier pour être libre.
Mais si tu ne t’autorises jamais à t’arrêter, c’est pas une activité que tu construis.
C’est une cage dorée… avec ta créativité en laisse.

Si cet article t’a parlé, je t’invite à écouter l’épisode du podcast enregistré avec Thomas Burbidge, où je raconte en détail comment j’ai préparé, vécu, et intégré ma pause de deux mois — et ce que ça a changé dans mon activité et dans ma vie.

Les impôts, c’est la même musique tous les ans ! Pourtant, chaque année on rechigne à s'y coller... il faut dire que l’exercice peut s'avérer difficile, voire de plus en plus complexe.

Heureusement, Eric Hainaut, du cabinet d'expertise-comptable Emargence, est LE spécialiste des activités culturelles, créatives et artistiques. Dans cet article, il te guide pas à pas pour remplir ta déclaration d'impôts.

Prêt·e ?

Que tu sois Micro-Entrepreneur, Artiste-Auteur, profession libérale, en réel ou en micro... ce qui va suivre te concerne.... 

IMPORTANT : Cet article te concerne uniquement si tu es artiste auteur ou micro-entrepreneur en libéral (prestation de services BNC). Si tu es créa freelance immatriculé à la CMA, ce n'est pas normal (parfois l'administration oriente mal lors de l'inscription).

Rappel des échéances pour la déclaration 2025 sur les revenus 2024

👉 La déclaration 2042 est à envoyer aux impôts avant :

  • zone 1 : le jeudi 22 mai 2025 pour les départements 1 à 19 ainsi que pour les non-résidents
  • zone 2 : le Mercredi 28 mai 2025 pour les départements 2A à 54
  • zone 3 : le jeudi 5 juin 2025 pour les départements 55 à 95 et les DOM

Comment savoir si la déclaration de revenus te concerne ?

C'est simple : on est tous concernés ! Même les Micro-Entrepreneurs — qui, pour la plupart, payent leurs impôts chaque trimestre en même temps que leurs charges sociales — car ils sont soumis au régime du Micro Fiscal.

Quels formulaires dois-tu remplir ?

Il y en a 2 :

NB : Dans cet article, tu trouveras des captures d'écran des formulaires dans leur version PDF.
La présentation est donc différente de celle que tu auras en faisant ta déclaration en ligne. (Sauf cas particuliers, la déclaration doit se faire via le service en ligne accessible via impots.gouv.fr)
Lors de la déclaration en ligne, les cases ne sont pas toutes présentes, elles apparaissent au fur et à mesure, en fonction de ce que tu remplis en amont.
💡Fie-toi aux noms des cases pour retrouver, sur ta déclaration en ligne, les cases citées dans cet article.

Une première section importante

Les impôts veulent en savoir un max à propos de toi. Il faut aussi qu'ils puissent recouper avec les autres informations qu’ils ont déjà à ton sujet.

Il te faut donc remplir cette première partie avant de passer à la suite :

Où indiquer tes revenus imposables ?

Selon ton statut et ton régime fiscal, les cases à compléter ne seront pas les mêmes.

Tu trouveras ci-dessous les cases à remplir pour chaque statut et régime.

Pour les micro-entrepreneurs

Les micro-entrepreneurs peuvent être soit en Micro Fiscal soit en Micro BNC. On a tendance à confondre les deux, mais il s'agit bien de deux aspects différents.

La plupart des Micro-Entrepreneurs paient leurs cotisations sociales chaque trimestre, mais également le versement libératoire de l'impôt sur le revenu. C’est ce qu’on appelle le régime Micro Fiscal.

C'est un fonctionnement qui est plus avantageux dans la plupart des cas, il concerne donc une grande partie des micro-entreprises. Néanmoins certains n'y ont pas droit, et d'autres oublient de demander cette option lors de la création de leur micro-entreprise.

Pour bénéficier du versement libératoire de l’impôt quand on a oublié de choisir cette option, il faut le faire en fin de l'année en cours pour en bénéficier sur les impôts de l'année N+1. Il est donc trop tard pour 2023 et pour 2024, mais si tu choisis cette option en décembre 2024, elle sera applicable pour l'année 2025.

Les foyers fiscaux pour lesquels le revenu imposable par nombre de parts est inférieur à 28 797 € en 2023 pour une application dès janvier 2025 ne peuvent pas bénéficier du versement libératoire. Ils sont alors au régime Micro BNC tout comme ceux qui ont préféré ne pas en bénéficier.

C'est le régime — Micro Fiscal ou Micro BNC — qui définit la case à remplir : 

Pour en savoir plus sur la problématique du Micro fiscal et des Micro-Entrepreneurs : http://www.comcom.fr/regime-micro-fiscal-et-prelevement-liberatoire-les-pieges-des-regimes-micro

Pour les Artistes-Auteurs en Micro BNC

Pour tous les autres indépendants et Artistes-Auteurs "au réel"

À noter que le régime "au réel" est aussi appelé "Déclaration Contrôlée".

Jusqu'en 2023, la case à remplir différait selon si tu étais adhérent ou non d'une Association de Gestion Agréée (AGA). Depuis 2024, c'est plus simple, il n'y a plus qu'une seule et même case pour tous les Artistes-Auteurs au réél : la 5QC.

Tu dois indiquer dans cette case 5QC ton résultat exact, c'est-à-dire le montant strict qui ressort de ta déclaration 2035.

Bon à savoir :
Depuis le 1er janvier 2023 il n'y a plus de majoration pour non-adhésion à une AGA… L'adhésion devient donc inutile, sauf pour bénéficier des conseils et des formations.

Si tu n'es pas adhérent à une AGA mais que tu aimerais le devenir, il est trop tard pour 2024, mais tu peux adhérer jusqu'au 31 décembre 2025 pour 2025.

Pour mieux savoir ce qu'est une AGA : http://www.comcom.fr/a-quoi-servent-les-organismes-de-gestion-agrees

Comment ça se passe avec les précomptes URSSAF Limousin ?

Depuis la réforme de l'Urssaf Limousin, si tu es en BNC (Micro ou Réel), tu n'es plus censé avoir de précomptes.

La case piège… qui fait des dégâts tous les ans !

Chaque année, de nombreux freelances se font avoir avec cette section en remplissant la case 5HY.

Tu ne dois surtout pas remplir cette case 5HY !
Cette section ne concerne que les revenus non professionnels pour lesquels la CSG n'a pas été payée.
En tant que pro, tu paies déjà la CSG via tes cotisations sociales. Elle ne te concerne donc pas.

En remplissant cette case tu risques non seulement un surplus d'impôts à payer inutilement, mais également d'attirer l'attention du fisc qui pourrait venir te demander des comptes...

Nouveauté depuis 2021

Attention, depuis 2021 il y a un volet social dans la 2042 Cpro.

Ce volet social ne concerne pas les artistes-auteurs qui déclarent à l'Urssaf Limousin, ni les micro-entrepreneurs qui sont en auto-liquidation des cotisations sociales, ni les présidents de SAS.

Ce volet social concerne uniquement les gérants de SARL, EURL et les indépendants au réel à l'Urssaf "classique". Ils n'ont plus à faire la déclaration RSI comme c'était le cas auparavant mais doivent maintenant remplir le volet social de la 2042 Cpro.

Pour aller plus loin…

Replay de notre Live du 28 avril 2020 "Remplissons ensemble notre déclaration d'impôts, guidés par Eric Hainaut !"
⚠️ Cette vidéo n'est pas à jour concernant les dates d'échéances. Mais l'article, lui, l'est.
Replay du webinaire d'Eric Hainaut "Comment déclarer ses revenus aux impôts ? " du 3 mai 2022

D'autres ressources pour t'aider à faire ta déclaration d'impôts…

Retrouve les fiches d'Eric Hainaut sur comcom.fr

Il répond également à tes questions dans mon groupe facebook.

Et tu peux aussi tester le chatbot du portail de l'auto-entrepreneur, il est plutôt bien fait ! 🙂

Et pour t'y retrouver entre "artiste-auteur" et "micro-entrepreneur", file lire cet article !


Cet article contient des informations résumées pour les créas freelances. Ces informations ne couvrent donc pas l'intégralité des situations possibles, ni des textes légaux applicables en France.
Nous ne pouvons être tenus responsables d'une interprétation erronée de son contenu, ni présager des évolutions législatives.

Octobre 2023. Conversation volée entre graphistes. 

— "J’ai décroché un nouveau contrat. C’est super, mais mon planning est déjà copieux. Je crois que je vais tester l’IA pour la phase de recherche. Greg m’a conseillé un super outil.

— Quoi ? toi aussi ?! Tu n’as pas peur que l’on nous remplace à force ?

— Au contraire ! C’est juste pour me faire gagner du temps, et être encore plus efficace sur la phase de créa.

— Bientôt tu n’auras plus l’occasion de créer, tu verras…”

Quel que soit le choix du graphiste, celui-ci soulèvera des questionnements que toi-même, en tant que créa freelance, tu te poses probablement. 

Comment devrais-tu réagir face à l’arrivée massive de ces nouvelles technologies ? Sont-elles en train de tuer ton métier ? 

Ou peut-être que tu te sens juste dépassé par la vitesse d’évolution de tout ça… c’est vrai que ça a de quoi donner le tournis !

Et si, contre toute attente, elles te voulaient du bien ? 

Dans cet article, nous chercherons à savoir en quoi l’IA peut t’aider dans ton activité de créa freelance. Et sur quels aspects ta plus grande vigilance est requise.

L'Intelligence Artificielle (IA) et les évolutions technologiques… De quoi parle-t-on vraiment ? 

Côté texte, il y a ChatGPT, côté image MidJourney, Dall-E, ou encore Ideogram qui permet carrément de créer des visuels avec du texte cohérent. 

Intelligence artificielle MidJourney — intelligence artificielle

Et puis il y a l'IA directement intégrée dans les logiciels.
Comme Canva avec son célèbre détourage en un clic, ou son redimensionnement automatique des visuels.

Idem chez Adobe, avec l'IA générative intégrée aux logiciels. L'outil s'appelle Firefly et il est même capable de créer des images à partir de texte. Sa technologie est utilisée jusqu'au sein des logiciels les plus historiques d'Adobe : Photoshop, Illustrator… Par exemple pour ajouter ou supprimer du contenu de n’importe quelle image, créer des icônes, des motifs ou encore générer des graphiques vectoriels personnalisables et évolutifs.

Eh oui, elle permet aussi ça, l'intelligence artificielle !

L'intelligence artificielle intégrée aux logiciels adobe

Toutes ces fonctions décuplent la puissance d’un logiciel, mais facilitent surtout la maîtrise de certaines tâches, à la base technique, pour des personnes non initiées au métier. 

La vérité, c’est qu’aujourd’hui, n’importe qui possédant un ordinateur, est en mesure de créer un visuel qui tient à peu près la route.
Même si la plupart des graphistes s’accordent à dire que “le résultat ne sera jamais à la hauteur d'un professionnel qui maîtrise la gestion des espaces et les associations de couleurs ou encore le choix typo”, il faut néanmoins reconnaître que du point de vue du client, "ça fait le job".

Canva — intelligence artificielle

Les créas freelances peuvent d’abord, à juste titre, se sentir dépossédés de cette expertise, à partir du moment où elle devient maîtrisée par les autres. Et ça, ça peut faire peur. 

Si ça continue, ça va tuer mon métier !

C’est complètement légitime de se poser ce genre de questions.

Et même si on peut raisonnablement supposer que les entreprises continueront d'avoir besoin de graphistes, de photographes, ou d'illustrateurs à l'avenir puisque, malgré les différentes évolutions jusqu'à présent, elles en ont toujours besoin aujourd'hui…. Le doute est quand même là.

Nous avons déjà vécu ce type de révolutions par le passé. 

Et pourtant, certaines nouveautés avaient aussi de quoi nous faire grincer des dents au moment où elles sont apparues.

Souviens-toi l’arrivée fracassante de la tablette graphique et de l’appareil photo numérique. Novice friendly ! 
Du matériel tellement simple d’utilisation qu’il n’y avait même plus besoin de bagage technique pour les utiliser. 

Des débuts de la photographie à la révolution numérique

D’un côté, il faut avouer que ces évolutions nous ont tous bluffés. 

Mais d’un autre, elles ont créé des peurs légitimes concernant l’avenir des métiers artistiques et de la communication visuelle.

Est-ce que je vais perdre de ma valeur ?
Est-ce que mon attractivité va trinquer ?
Est-ce que je vais souffrir d’une concurrence accrue avec de nouveaux venus dans le métier ? 

Des nouveaux venus qui pourraient réussir plus facilement, sans mes formations, sans mon expérience ? 

Tous ces doutes et ces questions ont réveillé un sentiment d’injustice. De nombreux professionnels, à ce moment-là, ont dû se dire que ça y est, cette fois, la technologie allait nous doubler. 

Et pourtant, malgré l’essor des nouvelles technologies les métiers des créas existent toujours ! 

Mieux : ces nouvelles technologies ont trouvé leur place auprès des professionnels.

Aujourd’hui les graphistes utilisent quotidiennement les tablettes graphiques. Elles sont même devenues un indispensable.

Tout comme les photographes ont adopté les appareils photo numériques. Mais la façon dont ils s’en servent est beaucoup plus poussée que les passionnés du dimanche. 

Pour prendre conscience des limites de ces nouvelles technologies, nous avons donc tout intérêt à nous interroger sur la manière de les intégrer dans nos processus. Et de s’informer sur ces sujets.
En les tenant à l’écart, c’est soi-même que l’on met à la marge.

Alors pour profiter des atouts de l’IA, et la considérer comme une alliée et non plus comme une ennemie, encore faut-il être capable de changer de paradigme. 

Comment faire des nouvelles technologies et de l'Intelligence Artificielle (IA) un véritable game changer pour ton activité ?

C’est à ce moment-là que l’état d’esprit entre en jeu. 

Au lieu de rester sur la défensive, en conservant une vision négative, il s’agit de faire la part des choses. La vie est rarement toute noire ou toute blanche, n’est-ce pas !

Alors, regardons un peu ce que l’intelligence artificielle peut apporter aux métiers créatifs…

Les nouvelles technologie et l'intelligence artificielle

Et si l’arrivée massive de ces technologies était l’occasion rêvée de prendre un peu de hauteur sur toi-même, sur tes compétences intra et interpersonnelles, sur tes envies et tes appétences ?

Et si c’était le moment idéal pour réaffirmer tes atouts, pour réinventer ton métier, en lui donnant la direction dont tu rêvais depuis un moment, mais que tu ne prenais pas, par manque de temps ? 

L’occasion fait le larron n’est-ce pas ? 

Et puis la réussite d’un indépendant tient aussi à sa capacité d’adaptation.

Maîtriser cet art est même essentiel. La preuve, ce qui fonctionnait hier, ne fonctionne plus forcément aujourd’hui. 

Ton environnement évolue, ton marché évolue, ta cible évolue. Et si toi tu n’évolues pas, et bien tu te mets toi-même en péril…

Imagine un juriste qui ne se tiendrait pas au courant des dernières évolutions en termes de lois, de réglementations, de jurisprudence interne et européenne.
Ce serait dingue non ? 

Et puis entre nous, s’accrocher au passé comme une moule à son rocher, c’est contre-productif. 

Ça ne vaut pas mieux que Mamie Jeannette qui refuse catégoriquement de dématérialiser ses factures parce qu’elle ne comprend rien à l’Internet, et qu’elle s’obstine à ne rien comprendre d’ailleurs. Au final, qui s’y colle ? Ses proches…

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Non, ce n’était pas forcément mieux avant. C’était juste différent. Tout évolue, et nous avec.

Les moines copistes qui passaient leur journée à recopier leurs manuscrits ont bien dû trouver de nouvelles occupations avec l’invention de l’imprimerie ! 

Et bien pour le graphisme, même si ça fait peur, celui qui maîtrise les nouvelles technologies (ou à minima s’informe dessus pour savoir de quoi il parle) prend un temps d’avance. C’est indéniable.
Ce qui lui donne la possibilité de capter une nouvelle clientèle, elle aussi concernée par ces évolutions. 

Alors, il semblerait bien que tu n’aies aucun intérêt à cultiver un esprit conservateur dans notre époque. Au contraire, tu passes à côté de bénéfices. 

(Et puis, s’intéresser au sujet ne signifie pas pour autant s’engouffrer dedans aveuglément ! À chacun de faire la part des choses. À mi-chemin entre une résistance drastique et un enthousiasme démesuré !)

Car bien sûr qu’il faut AUSSI avoir conscience de ses limites et dérives. 

Quelle place pour l'Intelligence Artificielle (IA) dans ton activité de créa freelance ? 

Quand une facette du métier disparaît, une autre s’ouvre. Pas forcément au même endroit et de la même manière. Mais ça provoque un effet Ying Yang, vers l’équilibre. 

Si pour l’instant tu visualises ce que tu perds, mais pas encore ce que tu as à y gagner, voici 3 avantages que l’IA et les nouvelles technologies peuvent t’apporter.

1️⃣ Un gain de temps sur les tâches relou ou à faible valeur ajoutée.

Ce point, c’est précisément ce qui ressort du débat à ce sujet dans Graphiste et indépendant : le groooouuuupe !!!
Voici comment les membres, créas freelances comme toi, utilisent l'IA :

C’est tant mieux si on arrive à se délester des petites tâches pénibles qui nous coûtaient du temps, non ? 

C’est l’option qu’a choisie Audrey, graphiste, en testant l'IA avec un client, afin de générer un visuel assez spécifique et son client souhaitait justement un style "IA". 

“Le visuel aurait été très long à travailler si j'avais dû moi-même le réaliser en 3D avec des effets visuels. Alors que là, j'ai rapidement réussi à créer un visuel selon le brief du client. Bien sûr il faut adapter, parfois modifier, mais c'est réellement puissant.

Le client était impressionné du résultat. Je pense donc me former un peu plus à cela.

2️⃣ T’aider à réfléchir et à approfondir tes idées.

Je discute moi-même souvent avec chat GPT pour cette raison. 

Comme il a justement tendance à ne pas saisir toute la profondeur de ce que je lui dis, ça m’oblige :

Sans lui, je serais tentée de rester en surface. 

Et je ne suis pas la seule. Voici comment Audrey l’utilise :

"Il ne me fait pas tout, mais m'aide énormément. Je le vois un peu comme un assistant. Parfois j'ai tellement la tête farcie d'idées où je n'arrive pas toujours à dénouer le fil de mes pensées, chat GPT va pouvoir éclaircir tout ça. Il me sert aussi quand j'ai des questions sur un sujet, par exemple au lieu d'aller faire plein de recherches, lui va me faire un condensé et ensuite je peux aller prendre les infos qui m'intéressent, aller vérifier les sources et approfondir le tout. Cela m'a permis notamment de découvrir des artistes, sujets ou mots-clés que je n'aurai peut-être pas trouvés seule ou alors en prenant un temps fou de recherche."

3️⃣ T’aider à identifier ta valeur.

En explorant toutes ces évolutions technologiques et en les intégrant dans ta pratique professionnelle, non seulement tu gagnes en pertinence, mais tu maximises aussi ta valeur.
Oui, oui, tu as bien lu. L’IA précise et décuple ta valeur. Pour toi, comme pour tes clients. 

En utilisant l’IA, tu vas vite te rendre compte en quoi elle t’est utile, mais aussi et surtout en quoi tu es meilleur qu'elle. En d’autres termes, c’est en l’utilisant que tu vas te confirmer ta propre valeur. Que tu vas identifier de manière plus forte ce sur quoi tu es irremplaçable.

Et c’est bien là le plus important dans ton métier non ? 

Tes clients eux, viendront vers toi non plus parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement, mais bien parce qu’ils mesurent la valeur ajoutée, et qu’ils font le choix conscient de vouloir bosser avec TOI. Ce qui favorise au passage des relations saines. 

C’est exactement ce qu’il s’est passé avec l’émergence du numérique. Ça a transformé le métier de la photographie par exemple, en lui apportant une nouvelle dimension.

Avec le développement des techniques de retouche et de transformation de plus en plus pointues, les possibilités sont infinies. 

Grâce à la postproduction, le photographe devient un alchimiste, transformant ses clichés bruts en véritables œuvres d’art. 

Maintenant, quand on cherche un photographe, ce n’est pas juste parce qu’on n’a pas le matériel, ou qu’on ne sait pas faire, mais bien parce qu’on mesure toute la différence entre son travail et le résultat qu’on aurait pu obtenir soi-même. Alors certes, dans plein de cas de figure on va se passer de faire appel à un pro, mais quand c’est le cas, alors c’est pour aller bien plus loin.
La demande gagne donc en intérêt pour le photographe, car elle devient plus exigeante, et les sujets plus passionnants.

L’équilibre passe donc par l’innovation et la créativité. 

En combinant notre valeur et nos atouts à ceux de l’IA, paf ! Il y a de grandes chances que ça produise des Chocapics ! 

Dans Graphiste et indépendant : le groooouuuupe !!! Claire, motion designer, nous partage un projet assez fou sur lequel elle travaille en ce moment :

Euh, le projet le plus surprenant que j'ai ? C'est celui qui est actuellement en réalisation.
Mélanger des photos avec de l’IA (à transformer en vidéo), ainsi qu'un Kinect (caméra) qui capte les mouvements des personnes qui sont en face de l'écran pour interagir avec les vidéos (pour remonter ou avancer dans le temps ici). C'est l'occasion de tester tellement de techniques différentes! C'est assez incroyable pour moi de me retrouver sur ce genre de projet.

Mais avant de te lancer, il y a quand même un dernier point à aborder, et non des moindres. 

L’IA, la loi et l’éthique

On ne peut pas dire que le code de la propriété intellectuelle a anticipé les nouvelles technologies. 

En même temps, ça va tellement vite qu’il est impossible de savoir de quoi demain sera fait. 

Les sujets d’Internet et de la dématérialisation étaient déjà touchy, alors avec l’arrivée en masse de l’IA, c’est l’équivalent d’un 3 Tonnes de questionnement qui débarquent en même temps.

Quid des droits d’auteur sur un texte produit par ChatGPT ?

D’un visuel produit par Midjouney ? etc…

Bonnes questions, n'est-ce pas !

C'est pour cette raison que je te conseille d'être hyper prudent avec l'utilisation des outils d'intelligence artificielle, tout particulièrement pour de la création d'images, d'illustration, de photo ou tout autre type de visuel. Car comment garantir que les éléments utilisés par l'IA pour générer des images ne violent pas le droit d'auteur ou des licences existantes ? Même si les créateurs de ces outils affirment qu'ils n'enfreignent aucun droit d'auteur, dans les faits il y'a déjà eu des cas de contrefaçon sur des licences connues…

Donc comme tu ne peux pas toi-même attester de la source des images utilisées par l'IA pour créer le visuel, mieux vaut rester ultra-prudent avec tout ça. Et en attendant que les lois et réglementations prennent mieux en compte ces évolutions technologiques, je conseille pour l'instant de n'utiliser les images générées par IA qu'en phase de recherche ou pour des étapes préliminaires de projets et d'éviter toute utilisation pour des travaux destinés à être publiés ou commercialisés…

Les litiges à venir seront certainement nombreux devant les tribunaux, de quoi faire jurisprudence et nous permettre d’y voir un peu plus clair. Mais pour l’instant, gardons en tête que ça reste encore flou sur certains aspects. 

Ça soulève une autre question, cette fois au niveau de l’éthique. 

On est en droit de se demander dans quelle mesure on peut se sentir à l’aise à l’idée de vendre à un client une créa co-créée avec un robot. ^^

On peut s’interroger par exemple sur comment faire la différence entre la valeur d’une illustration générée artificiellement et celle d’une illustration humaine digitale. 

Encore faut-il être capable de différencier une image générée par l’IA, d’une image créée par un professionnel de chair et d’os. 

Car ce n’est pas toujours si simple… 

Mais certains indices ne trompent pas. 

Cette publication émanant de la charte des illustrateurs et illustratrices ludiques en témoigne. 

Même en pensant acquérir une image via Adobe Stock, en cochant explicitement la case “Exclure l’IA générative”, nous ne sommes pas à l’abri d’une mauvaise surprise. 
En l’occurrence ici des heures de travail en plus pour une illustratrice afin de rattraper le coup et effacer les traces d’une IA, pas invitée dans l’histoire à la base : un comble ! 

Alors oui, peut-être que nous pouvons pas (ne devons pas) lutter contre l’évolution, mais ça ne nous empêche pas de décider comment l’utiliser, et surtout, de militer pour que ce soit mieux encadré législativement parlant. À méditer. 

Que penser de l'IA, au final ?

En réalité, ce que l’on sait, c’est que l’on ne sait pas (encore) tout.

Ce qui est sûr, c’est que nous ne pouvons pas fermer les yeux face à cette nouvelle réalité grandissante et envahissante. Nous ne pouvons pas non plus penser qu’en regardant ailleurs, ça la fera disparaître pour autant.

Chacun reste libre de se saisir du sujet de sa propre manière.

L'humain et l'intelligence artificielle travaillent main dans la main

Mais que tu sois d’accord ou pas d’accord avec l’utilisation de l’IA, il est de ton devoir de professionnel de l’image et du design de nourrir ton jugement et ta position d’informations contradictoires pour te forger ta propre opinion. 

En adoptant cette stratégie, tu t’assures de ne pas rester sur la touche, et de rester dans la course.
Longue vie à toi et à ton métier !

Dans les disciplines reconnues comme de l’art à part entière, telles que la musique, la littérature, le cinéma ou la peinture, les droits d’auteur sont plus ou moins assimilés par le public. 

On connaît généralement le rôle de la Sacem, par exemple. Et on sait que les compositeurs, paroliers et interprètes sont rémunérés pour l’utilisation et la diffusion de leur travail. Tout comme on sait aussi qu’il est interdit de copier un DVD… Et on se doute bien que les cinémas paient pour pouvoir diffuser les films…

Bref, même sans savoir précisément comment tout cela fonctionne, disons que le principe de la propriété intellectuelle et du droit d’auteur pour tout ce qui est purement artistique ne choque personne. 

Mais en ce qui concerne les arts appliqués : le design graphique principalement, mais aussi l’illustration et la photographie à des fins éditoriales ou de communication (et non pas purement artistiques, quoi !), c’est une autre histoire. 

Alors quand il s’agit d’expliquer le principe du droit d’auteur à un client, c’est facile de s’y casser les dents, surtout quand on ne le maîtrise pas ou mal.
Ce n’est pas étonnant que le droit d’auteur soit un peu la bête noire des créas.

Alors, que dirais-tu de renverser la vapeur, en faisant du droit d’auteur ton allié plutôt que ton ennemi ?

Si tu souhaites prendre le contrôle dessus une bonne fois pour toutes, alors tu ferais bien de lire la suite. 

Quoi ?! Tu n’as pas les bases du droit d’auteur ?

Alors avant d’aller plus loin, posons-les. 

Pour faire simple, le droit d'auteur garantit que tu es le papa ou la maman légitime de ton œuvre (que ce soit une créa de graphisme, photo ou illustration, mais aussi motion design, vidéo, etc.). En gros, ça te donne le contrôle total sur la manière dont elle est utilisée, modifiée ou même vendue. 

Traduction : personne ne peut s'approprier ton bébé créatif sans ton accord explicite. C'est régi par le code de la propriété intellectuelle. 

Que passe-t-il si quelqu'un outrepasse cette règle ? Eh bien, tu as le droit de sortir les griffes et de réclamer réparation.

Voilà pour la théorie. 

<img class="aligncenter" alt="Hmmm, interesting theory" src="https://media.giphy.com/media/l2JeavfHYs7lZ5uw0/giphy.gif" />

Parce qu’en pratique, ce n’est pas toujours si simple… Et franchement, tu as mieux à faire qu’aller batailler devant les tribunaux, n’est-ce pas ?

Alors le mieux, c’est encore de faire les choses correctement dès le démarrage, ça t’évitera bien des soucis par la suite ! Et ça signifie, dans l’ordre :

1️⃣ Que tu cèdes à ton client les fameux droits d'exploiter ton œuvre (on parle ici de la créa qu’il t’a commandée, hein !).

2️⃣ Qu’à partir de ce moment-là, il peut utiliser, diffuser, et parfois également modifier la créa réalisée pour lui. Voilà, c’est tout. Tu vois que c’est simple, au final !

Rassure-toi, ton client ne pas faire pas ce qu'il veut de ta créa, mais seulement ce qui est indiqué sur la cession. Ce n’est pas la fête non plus ! D’où l’importance de bien cadrer les choses dans la cession.

Et tout ceci, bien entendu, se monnaye… 

Tu t’en doutes, c’est ce qui a à accentuer les frictions entre créas et clients. 

Surtout quand le sujet n’est pas clairement amené. 

Et ça se comprend : les clients ont déjà du mal à comprendre pourquoi ils ne peuvent pas utiliser librement le travail qu'ils ont commandé, si en plus ils doivent payer pour l'utiliser, alors là, c'est le pompon !

Le droit d'auteur : quand ça coince des deux côtés

Le problème, c’est que la majorité des créas ne sont pas à l’aise avec le principe même du droit d’auteur. 

Et pour cause ! La plupart ne possèdent que peu — voire pas ! — de connaissances sur le sujet. C’est la charge administrative de trop dont ils se passeraient bien. 

“Si je peux éviter d’aborder ce sujet épineux avec mon client, pourquoi tendre la perche aux problèmes ?” 

Et bien c’est simple : pour éviter d’expliquer le principe des droits d’auteur de manière maladroite ou du mauvais angle à son client, et s’empêtrer, au lieu de le faire adhérer. 

Quand une personne arrive avec des gros sabots, on l’entend un peu trop non ? 

Si un client part d'entrée, avec une mauvaise perception du sujet, il ne se trouve pas dans de bonnes dispositions pour comprendre pourquoi son prestataire lui facture les droits d’auteur. 

Au lieu de le voir comme une manière de protéger ses propres supports de communication, il le voit seulement le surcoût… 

Logique ! Comment peut-il en comprendre les intérêts, si on ne lui explique pas a minima les grands principes ? 

À la base, n’oublions pas que le droit d’auteur lui est étranger. 

Et voilà, c’est l'inconfort des deux côtés ! 

La bataille commence, et chaque partie active le mode défense. Pourtant, personne n’a envie de ça, ni le créa, ni le client.

Le combat entre les créas et les clients à propos du droit d'auteur.

Adopter la bonne posture pour ne plus batailler sur les droits d’auteur

Bonne nouvelle, tu peux éviter de tomber dans ce schéma inconfortable, en envisageant deux choses.

Je te l’accorde, le droit d’auteur n’est pas un sujet sexy. Il est même un tantinet carré et procédurier. 

Pour autant, il constitue un aspect de ton métier que tu ne peux pas occulter.

  1. Alors pour éviter d’entraver ta liberté chérie, si tu commençais par en maîtriser les bases ? 

Tu l’as compris, la 1re chose, c’est de s’informer, voire de se former, pour aborder la discussion sereinement le moment venu. 

Je consacre d’ailleurs un module entier de ma formation “Ta valeur atout prix” au sujet précis du droit d’auteur. 

Rassure-toi, tu n’as pas besoin de devenir un expert sur le sujet ! Mais en connaître les principes, ses applications à ta propre échelle (selon ton domaine), te permettra de les partager naturellement à ton client. Et surtout, sans stress ! 

Mais ce n’est pas tout. 

  1. En parallèle, il est également fondamental de travailler ta posture. C’est grâce à elle que tu seras en mesure d’expliquer les droits d’auteur de manière fluide, et d’instaurer une relation de confiance avec ton client. 

La bonne posture, c’est quoi au juste ?

C’est simple, c’est orienter ton approche côté client. Tu te positionnes comme un allié, en lui montrant les intérêts communs, et ses avantages.
Ainsi, il n’a pas l’impression d’être lésé, mais de payer pour quelque chose qui le sert.

Bonjour l'apaisement et bye-bye la pinaille sur la facturation ! 

Des pistes pour être encore plus à l’aise avec le droit d’auteur

Pour que ça passe crème, discours et montant compris, voici quelques pistes pour être encore plus à l’aise avec le sujet.

1️⃣ Ajuste ton discours en fonction de ta typologie de clients.

C'est-à-dire : différencie les maisons d'édition, agences, grandes entreprises d’un côté, et les TPE-PME, indépendants de l’autre.
Car tu ne peux pas adopter le même comportement avec un client qui connaît le principe du droit d’auteur, qu’avec un client qui débarque sur le sujet. 

Le premier a l’habitude, il est rodé ou presque, le deuxième a besoin d’un éclairage avisé.

2️⃣ Tiens-t’en aux infos essentielles face à un client novice en la matière.

Je parle volontairement d’éclairage juste au-dessus, dans le sens où noyer ton client dans des informations juridiques détaillées serait contre-productif. Il ne s’agit pas d’en faire un expert, mais de lui fournir les informations claires et suffisantes à sa compréhension. 

3️⃣ Sois explicite.

Quand on sait qu'un sujet risque de piquer (et c'est le cas du droit d'auteur !), on peut être tenté de rester évasif et de jouer de l'ambiguïté ("Sur un malentendu ça peut marcher", nous dirait Jean-Claude Duss)… Mais au contraire, c'est le piège !
À la place, je te conseille d'être clair d'entrée de jeu, et d'informer ton client juste comme il faut au démarrage…

Ça évite l’effet “douche froide” à l’annonce d’une facturation à laquelle il ne s’attendait pas. Crois-moi, tu veux éviter ça.

<img class="aligncenter" alt="Sur un malentendu ça peu marcher — Jean-Claude Duss dans le film Les Bronzés font du ski" src="https://media.tenor.com/iRhzIRbjwoQAAAAC/les-bronzes-les-bronzes-font-du-ski.gif" />

4️⃣ Joue la carte de la simplicité 

Si un client n’est pas familier du droit d’auteur, et que le projet reste limité en termes de diffusion, tu peux faire les choses proprement, mais sans trop t’attarder dessus.

◾ En indiquant une mention complète (reconnue légalement) sur la facture, plutôt que de lui produire un contrat complexe et flippant. 

◾ En incluant le montant des droits dans le forfait total, pour que le client ne le ressente pas comme un surcoût. Seulement quand ça te semble possible, car pertinent par rapport au projet. 

Tout est une question de nuance et d’adaptation selon la personne que l’on a en face, et sans pour autant renoncer à ses droits, bien au contraire.

Le droit d'auteur, plus qu'une nécessité, une opportunité

Savoir gérer ses droits d'auteur est une pratique essentielle pour tout créa digne de ce nom. Certes, mal maîtrisée, elle fait peur. Mais au final, dans la majorité des cas, elle peut être gérée de manière simple. 

Pour ça, il suffit de connaître quelques points de base, et surtout de faire évoluer sa posture pour présenter les choses sous le meilleur angle au client.

D’ailleurs, s’il existe un module entier dédié au droit d’auteur dans ma formation “Ta valeur atout prix”, c’est bien parce qu’en tant que créa, tu ne peux absolument pas faire l’impasse dessus. Maîtriser les droits d’auteur est bénéfique pour toi, ta posture de créa, mais aussi pour assurer le développement de ton activité. 

Entre les prix et les créas freelances, c’est une grande histoire de désamour qui dure… Car la difficulté est bien réelle : fixer des prix compétitifs et justes. Ni trop hauts. Ni trop bas.

D’où l’effet yoyo, bien connu des créas freelances : un prix qui gonfle et qui dégonfle — des allers-retours incessants entre augmentation et baisse de tarifs avant d’envoyer (enfin !) la proposition ou le devis au prospect.

Et même passé l’envoi, parfois le doute persiste !

L’effet yoyo : un prix qui gonfle et qui dégonfle — des allers-retours incessants entre augmentation et baisse de tarifs avant d’envoyer (enfin !) la proposition ou le devis au prospect.
L’effet yoyo : un prix qui gonfle et qui dégonfle — des allers-retours incessants entre augmentation et baisse de tarifs avant d’envoyer (enfin !) la proposition ou le devis au prospect.
L’effet yoyo : un prix qui gonfle et qui dégonfle — des allers-retours incessants entre augmentation et baisse de tarifs avant d’envoyer (enfin !) la proposition ou le devis au prospect.

Pourtant, il existe bel et bien une méthode utilisée par la majorité des créas. Alors pourquoi est-ce aussi difficile de l’appliquer, et surtout pourquoi elle ne fonctionne pas si bien que ça au final ? … 

C’est tout l’enjeu de cet article qui analyse la méthode de tarification la plus répandue chez les créas, et qui te propose une nouvelle piste pour fixer tes tarifs autrement.

Chez les créas, la méthode de calcul du tarif la plus courante
est la formule : Tarif Jour x Temps Passé 

Cette logique simpliste issue du salariat consiste, pour notre patron, à l’achat de notre temps de présence… Le fonctionnement en indépendant, lui, est tout autre ! Alors en tant que freelance, pour utiliser cette méthode de calcul qui consiste à vendre ce temps-là, on doit d’abord estimer deux choses : 

1️⃣ Le temps dont on aura besoin pour réaliser le projet.
2️⃣ Le prix de ce temps. (Eh oui !)

Concrètement, ça donne un tarif à la journée (ou à l’heure) à multiplier par le temps jugé nécessaire à la réalisation du projet en question.  

Les avantages de cette méthode sont indéniables : simple, mathématique… RASSURANT. 

Le tarif jour : simple, mathématique… RASSURANT

Car à partir du moment où les deux estimations sont effectuées, la méthode est adaptable à n’importe quel projet. Hop ! Le devis est réalisable en deux temps, trois mouvements. 

En plus, si le calcul est correctement fait, cette méthode garantit aussi la rentabilité de l'activité. Que demander de plus !

Mais tu t’en doutes, si cette méthode était aussi parfaite, je ne serais pas en train d’écrire cet article. Et toi, tu ne serais pas en train de le lire.

Alors quoi ? Quel est le problème avec cette super méthode de calcul ?

Le problème, parlons-en justement ! C’est qu’à l'usage ce n’est pas aussi simple… Comme souvent, c’est super en théorie, mais en pratique, quelle galère ! 

Parce que multiplier des données entre elles, c’est archi simple, mais fixer le montant du tarif jour, et estimer le temps passé, c’est une autre histoire !

difficulté à fixer le montant du tarif jour, et estimer le temps passé

D'ailleurs, de nombreuses questions en découlent, et provoquent souvent de sacrés nœuds aux cerveaux des créas freelances.

Pour pratiquer cette méthode de tarification au temps passé, tu n’as pas le choix. Tu dois répondre à ces questions avant d’établir le devis, pour éviter d’avoir à revenir dessus au cours de la mission. 

Parce que quand ton client accepte ta proposition, il n’est pas question pour lui de devoir payer plus ensuite, sous prétexte que tu as mal évalué le temps nécessaire au projet. C’est ta responsabilité de l’estimer correctement en amont. 

Sauf que prévoir à l’avance combien de temps on va passer sur des actions non millimétrées, ça met la pression. Car il s’agit bien de réaliser l’estimation la plus exacte possible. 

Certes, tu ne vends pas concrètement du temps, mais tu dois quand même le calculer pour facturer ta prestation. 

Avant d’aller plus loin, sache que c’est déjà super d'appliquer ce premier principe de méthode de calcul au temps passé.


Disons que c’est la base.

Mais… c’est insuffisant. 

Quel est le problème avec le Tarif Jour quand on est créa freelance ?

Problème #1 : fixer son tarif jour

Le problème numéro 1, c’est que la plupart des tarifs journaliers sont “calqués” sur des valeurs “moyennes” en fonction du niveau d’expérience. Il suffit de faire une recherche sur Malt ou Google pour se rendre compte qu’il y a à boire et à manger concernant le même métier. 

Pour un graphiste par exemple, sur Malt, le tarif jour oscille entre 120 et 610 € ! * (Oui, à ce niveau ce n’est plus une fourchette de prix, c’est carrément un râteau).

*Source Malt

La tendance sur le terrain, c'est 250-300 € pour un tarif minimum, et 450-500 € pour des profils plus expérimentés. 

On voit bien qu’un tarif jour sorti du contexte n’a aucun sens.  

Pour qu’il en ait vraiment, il doit impérativement être calculé avec précision (et non pas au doigt mouillé, comme c’est trop souvent le cas ^^), c’est-à-dire en intégrant le développement stratégique de ton activité  : 

Le but de la démarche, c’est qu’en vendant le nombre de jours de travail estimé par an, ton chiffre d’affaires te permette de vivre correctement… c’est-à-dire de remplir le frigo, bien sûr, mais aussi de te faire plaisir et de développer ton activité tout en répondant à tes propres ambitions. 

Sans ça, les avantages de cette méthode disparaissent. La formule de calcul se voit biaisée, et ne garantit plus du tout la viabilité ni la rentabilité de ton activité. 

savoir au-dessous de quel prix tu n’as plus intérêt à travailler

C’est pour cette raison que je préfère parler de Tarif Jour Minimum à la place de Tarif Jour Moyen ; car ce qui importe, c’est plutôt de savoir au-dessous de quel prix tu n’as plus intérêt à travailler. C’est ce qu’on appelle aussi le Tarif Seuil, puisqu’il constitue ton seuil de rentabilité.

Problème #2 : estimer le temps passé

Une fois que tu as calculé ton TJM , arrive le problème N°2, estimer le temps que tu vas passer sur le projet. 

Et c’est loin d’être évident. Une activité de créa ne se rémunère pas comme une activité de production pure et dure.

Contrairement à quelqu’un qui change la pièce d’une machine, ou programme un outil, toi, tu ne sais pas combien de fois tu devras faire et défaire pour arriver au bon résultat, ni même combien d’idées tu devras exploiter avant de trouver THE idée. 

Et c’est là que certains biais mentaux s’invitent et nous poussent à modifier notre propre estimation du temps… 

Si tu sais que tu as tendance à sous-estimer le temps passé, tu risques de prévoir plus large (trop) pour être sûr de t’y retrouver. 

Le problème, c’est que ça ne fonctionne pas toujours… Et si par hasard ça fonctionne, le fait de finir le projet plus tôt que prévu peut réveiller chez toi un sentiment désagréable…

As-tu déjà vécu cette culpabilité sourde, qui te force à rester devant l’ordi pour fignoler des trucs déjà fignolés ? 

Ça s’appelle “étirer le temps” ou “brasser de l'air” (comme tu préfères !) pour se donner bonne conscience — “J’ai vendu 3 jours, j’y passe 3 jours !”. À bien y réfléchir, ça non plus, ça n’a pas de sens ! 

Il est possible aussi qu’il se produise l’effet inverse. 

Par exemple, quand tu trouves ton devis trop élevé, et tu as peur que le client le refuse. 

Pour autant, si tu connais le marché, ses enjeux individuels et collectifs, tu mets sans doute un point d’honneur à le respecter, et à ne pas pratiquer un tarif jour trop bas qui pourrait le plomber. 

Alors tu es tenté de minimiser le temps que te prendra le projet pour faire baisser le prix en évitant de toucher au tarif jour… et tout en te donnant bonne conscience. Vicieux, n’est-ce pas ! 

Mais que tu baisses le devis en minimisant le temps passé sans toucher au Tarif Jour, ou que tu baisses directement le Tarif Jour, au final, le résultat reste le même. Les calculs ne sont pas bons, Kévin !

Les facteurs dans une multiplication sont interchangeables !  C’est le principe même de ce type d’équation. 

Et ces biais mentaux sont si pervers que tu ne t’en rends même pas compte.

Ou seulement après coup…

À la fin du projet, quand c’est trop tard et que le temps estimé a doublé, voire triplé. 

Mauvaise estimation du temps de travail

Malheureusement, dans ce cas, peu importe que tu ronges ta frustration, que tu sois tenté de bâcler le travail, ou que tu oses une facture additionnelle, c’est la relation avec le client qui se dégrade. 

Alors pour éviter cette mauvaise surprise à l’avenir, je te conseille +++ de tracker ton temps (avec des applications comme Toggl ou Clockify, c’est même presque-pas-pénible !). Je te garantis que ça vaut le coup, c’est ce qui t'aidera à fiabiliser les estimations de tes futurs projets.

Mais attention, même avec de bonnes estimations, se limiter à la méthode Tarif Jour x Temps Passé comporte des risques…

Le temps est aléatoire et constitue
une vision réductrice du travail créatif

Car, toi-même tu sais, la valeur du travail d’un créa s’étend biiiiien au-delà du temps qu’il passe sur un projet. 

Les idées arrivent n’importe quand. Une idée brillante est capable de débouler au beau milieu de la nuit, ou en plein week-end — tu la connais, n’est-ce pas, cette fameuse fulgurance créative ! 

C’est pour cela qu’il est impossible de quantifier le temps créatif de manière précise. 

Tu comprends pourquoi se focaliser sur le temps passé quand on est créa freelance est un non-sens. Ce n’est pas la bonne unité de mesure pour évaluer la qualité et la pertinence du travail d’un créa, un point c’est tout. 

Ce que le client achète n’est pas un temps de présence sur le projet, mais un résultat. Qui comprend le livrable graphique, certes, mais aussi ce qui devient possible grâce à lui ; à l’instant T, mais aussi les bénéfices à 2, 3, 6 mois…

Attends, je ne dis pas que le temps n’a aucune importance pour ton client. D’ailleurs, un aspect du temps le concerne directement : le délai de réalisation et donc la date de livraison. Ce qui est très différent du temps de réalisation, n’est-ce pas. La durée globale de la prestation, c’est la seule donnée que le client a besoin de connaître… Il a juste besoin de savoir que tu seras dans les temps, en fait !
Alors qu’en lui fournissant trop d’indications concernant ton temps de travail, tu lui donnes l'illusion qu’il peut juger du temps passé sur le projet, avoir un avis sur ta rapidité ou ta lenteur… bref, sur ton processus de travail. Et ça, c’est le piège !

graphiste, webdesigner, illustrateur, photographe : il est impossible de quantifier le temps créatif de manière précise

Une méthode qui n’est pas adaptée à un métier,
peut même s’avérer dangereuse 

Danger #1 : pénaliser l'expérience

Pour commencer, as-tu remarqué que le temps passé sur un projet est inversement proportionnel à ton expérience et à ton expertise ?

Et oui !  Au fil des années, tu acquiers des automatismes, tu développes ta dextérité et ton habileté. Par conséquent, ton cerveau maîtrise de mieux en mieux  les mécanismes créatifs, et t’apporte des idées pertinentes avec de plus en plus de facilité et de fluidité. 

Et très logiquement, tu passes moins de temps à réaliser la même tâche. Autrement dit, avec une méthode de tarification basée sur le temps de travail : plus tu progresses, moins tu es payé. C’est ballot, quand même !

Tu le vois, le danger ? C’est ainsi qu’on peut se retrouver à nouveau vers le fameux “J’augmente mon TJM”, et ainsi faire tourner le problème N°1 en boucle.

Danger #2 : abîmer la relation client

Ensuite, une crispation sur le temps de travail, et par ricochet, sur le tarif, crée forcément des tensions dans la relation. C’est inévitable.

Dès que le client demande un ajustement ou un supplément, le créa a tendance à être sur la défensive,  à s’agacer et à dégainer la calculette. Eh oui, si on facture au temps, chaque minute compte, surtout quand elles s’accumulent ! Bonjour la frustration mutuelle… A-t-on déjà vu une relation saine et légère dans ces conditions ?

Danger #3 : se retrouver en conflit d’intérêts

Et si on pousse le raisonnement un cran plus loin, on s’aperçoit vite que cette méthode de calcul des tarifs comporte aussi l’inconvénient de te mettre en conflit d’intérêts avec ton client. 

Face à des vents contraires, chacun tire la couverture à soi.

L’intérêt du client, c’est que tu travailles vite pour payer moins. Alors que toi, tu as tout  intérêt à travailler “lentement” pour facturer plus…

Et sans mauvaise intention. C’est le système de facturation qui l’induit. Ces mécanismes entraînent ce genre de dérive : 

Résultat : le climat n’est pas sain, la relation est polluée…et cela provoque des réactions en chaîne :  

Heureusement, toutes les missions ne se terminent pas en eau de boudin… Mais ne crois-tu pas qu’elles pourraient toutes s’en trouver grandement améliorées, pour le client comme pour le créa, si l’on retire ces frictions liées au temps de travail ?

Pour toutes ces raisons, il est préférable de se détacher du fameux temps passé, et c’est possible !
À condition d’intégrer un nouvel élément dans l’équation…

Intégrer la valeur dans le calcul de ses tarifs de créa freelance

Et si, plutôt que de chercher à vendre ton temps, tu vendais ta valeur (et plus précisément celle que ton travail constitue pour ton client) ! 

Avec un tarif basé uniquement sur le coût (le temps de travail, comme on vient de le voir), tu passes à côté du principal : la puissance d’un tarif qui prend en compte la valeur que ton travail représente pour ton client. 

Pour que tu comprennes bien le propos, j’illustre ce phénomène avec le paradoxe de l’arbre.

le paradoxe de l'arbre dans la stratégie de prix des créas freelances

Avec le fameux devis classico-classique, le créa freelance se concentre sur les racines de l’arbre, autrement dit, sur les coûts et en l’occurrence le temps de travail et toute la sueur que tu mets dans le projet ; tandis qu’en vrai, ce qui intéresse ton client, ce sont les fruits de l’arbre, autrement dit, la valeur et les bénéfices pour lui. 

Résultat, les intérêts de chacun ne se croisent pas. C’est comme s'ils se trouvaient sur deux planètes différentes. 

Bonjour les incompréhensions, quiproquos et autres tensions. 

Alors qu’en adoptant une stratégie de prix intégrant la valeur —  Ô magie ! — le créa et le client se rejoignent et avancent dans la même direction. 

Moralité, fixer un tarif qui te permette à la fois de vivre correctement de ton activité, et à la fois récompense ta valeur, c’est pas si sorcier. Et c'est précisément ce qu'on fait dans la formation Ta valeur atout prix !

Il suffit de suivre trois étapes. 

On récapitule ?

En résumé, pour calculer des tarifs justes, basés sur la valeur travail, garde en tête ces trois points : 

1️⃣ Considère le temps passé, pour assurer ta rentabilité (c’est essentiel).
Et pour cela, des infos fiables sont primordiales : une bonne estimation du temps, et un tarif jour bien calibré. 

2️⃣ Les données concernant le temps passé n’ont pas pour but de définir le prix de vente, mais seulement de garantir la rentabilité de la mission, en s’assurant de ne pas vendre en dessous du seuil de rentabilité. Prends en compte le temps passé, mais ne te limite pas à ça !

3️⃣ Et surtout, intègre la valeur du travail dans l’équation. C’est bien là ce qui fait toute la différence. Car cette valeur s’appuie sur tes compétences et la difficulté du travail, mais aussi sur le contexte de la demande du client  (urgence, importance et niveau de priorité pour le client, ainsi que son référentiel conscient ou inconscient … bref tout ce qui va impacter SA perception de la valeur).

Rappelle-toi que si une prestation est coûteuse — en temps par exemple, puisque c’est souvent le facteur principal dans ton métier — mais que le client juge cette prestation sans importance, alors il ne sera pas prêt à débourser le montant nécessaire à ta rentabilité

— — —

💡 Tu connais un créa freelance (graphiste, webdesigner, DA, photographe, illustrateur…) qui ne pratique pas des prix à la hauteur de la valeur de son travail ? Partage-lui cet article : c'est peut-être le déclic nécessaire pour qu'il repense sa stratégie de prix… en intégrant la valeur !

Mathilde Frachon


Avec Mathilde, tout est possible, il n'y a plus de frontière, plus de limite… Parce qu'elle vit intensément et simplement à fois.

Sa vision ? Une communication minimaliste pour transmettre l'essentiel.

C'est comme ça qu'elle a créé son activité : au service de sa vie ! (… et ça, ça n'a pas de prix)

Je lui laisse la parole pour qu'elle te partage son parcours et qu'elle raconte comment elle a fait de la simplicité la clé de sa réussite !


Retour à l’essentiel pour une com’ minimaliste

PAR MATHILDE FRACHON

Je me souviens quand j’étais en école d’art, j’écoutais attentivement tous les cours d’éco gestion parce que je savais que pour devenir freelance un jour, je devrais y passer. Mais c’était tellement compliqué et ennuyant, que je n’arrivais pas à m’impliquer. 

Alors même si l'idée de devenir freelance était une évidence, je ne me sentais pas d’assumer la charge administrative qui allait avec. J'étais littéralement freinée par ma phobie administrative.

Et quand j’y réfléchis aujourd’hui, je crois que c’était une excuse. Car le vrai problème était plutôt au niveau de ma confiance en moi et ma légitimité. Car peu importe si c’était pour trouver un emploi salarié ou créer une entreprise, je ne me sentais pas à la hauteur. 

La seule chose que je savais c’est que je ne voulais pas me retrouver “bloquée” dans un emploi. Je voulais découvrir le monde, grandir et m’enrichir de nouvelles rencontres. 

C’est comme ça que je me suis d’abord retrouvée salariée, serveuse, au Danemark.

Tout a (re)commencé au Danemark 

C’est à travers une expérience de vie de 5 ans au Danemark que l’idée d’entreprendre est (re)venue. Et à force de discuter avec les clients — dont de nombreux entrepreneurs — dans le restaurant français où je bossais comme serveuse, j'ai découvert leurs besoins : un site web, une com’ qui tient la route, des réseaux sociaux, etc… 

J’ai donc commencé le freelancing au Danemark, en parallèle de mes études, avec des petits contrats ici et là et au fur et mesure de mes rencontres. Et là-bas, contrairement à la France, c’est très facile administrativement parlant. 

Mathilde Frachon - Danemark

Démarcher des clients : un stress énorme

Les vagues de prospection

Au tout début du freelancing, j’ai fait face à un vrai blocage : le démarchage.

Pourtant, j’ai tout essayé : les salons de networking, les afterworks etc… Rien à faire : je détestais toujours cet aspect du business, et ça se ressentait ! 

Finalement, je vendais quand je discutais naturellement de mon métier avec des personnes rencontrées au restaurant. 

Coucou la solitude du freelance

Malheureusement, au Danemark, je n’avais personne à qui parler de mon quotidien et de mes problématiques de freelance. 

Mathilde Frachon - Solitude Freelance

En plus, ma famille ne comprenait pas pourquoi j’avais fait ce choix, au lieu de devenir salariée dans mon secteur d’activité. 

Alors que pour moi, être serveuse était bien plus enrichissant, car j’étais au contact des gens, et j’apprenais à communiquer, à vendre aussi, bien plus que dans un bureau, planquée derrière mon Mac. 

Un stage de création d’entreprise déterminant 

Toujours au Danemark, j’ai eu la chance d’être accompagnée par Günnar (Merci ! 🙏), un coach en création d’entreprise avec une approche bienveillante du marketing.

Mon projet était vraiment à l’inverse de ce qu’on peut proposer de façon classique en formation business : vivre en camion, voyager et travailler comme digital nomade… Je voulais pouvoir travailler max 20h/semaine et SURTOUT PAS m’enfermer avec un business modèle dont je serais l’esclave ni chercher un développement rapide et la croissance à tout prix.

Grâce à Günnar, j’ai cru en mon projet d’une entreprise slow, au service de mes objectifs de vie.

Mais c’est finalement en agence que j’ai décroché une grosse mission freelance 

Cette mission a eu des côtés positifs : j’ai pratiqué le métier que j’aime, et pris confiance en moi en tant que professionnelle (et j’ai enfin pu avoir un retour concret sur mon travail !).

Et des côtés négatifs aussi : c’était un peu du salariat déguisé, et cette situation me frustrait. Parce qu’à travers l’entrepreneuriat, je cherchais plutôt à avoir un pouvoir décisionnel et stratégique, et pas juste à être graphiste.

Mais je tenais bon, car mon cerveau était accaparé par d’autres projets : l’achat d’un camion et mon retour en France, pour la construction de mon projet de vie. 

Je rêvais d’une vie nomade, un mode de vie ouvert vers le monde, riche de rencontres, de découvertes et d’apprentissages en continu. Un retour à l’essentiel, en somme.

Mathilde Frachon, digital nomad

Quand mon projet de vie s’est réalisé, il a libéré de l’espace…

Une fois rentrée en France et mon camion acheté, j’avais beaucoup plus de temps et d’espace dans mon esprit pour me focaliser sur la réalisation de mon projet professionnel.

Je savais que je voulais être libre de travailler en voyageant, alors il était temps pour moi de trouver les réponses à ces questions : comment trouver des clients plus régulièrement — et surtout des clients que j’aime ? 

J’avais beau avoir tout un background en marketing, j’avoue n’avoir ABSOLUMENT PAS pensé appliquer ces connaissances à mon business ! C’est fou quand même ! 3 ans que je faisais des plans de com’ et travaillais sur le client idéal, mais alors pour moi ? Ça ne m’a pas traversé l’esprit ! 

C’est à ce moment-là que je me suis engagée dans le programme pour un positionnement fertile “Moi d’abord” 

J’ai démarré l’accompagnement avec pour objectif d’être cheffe d’entreprise et non graphiste à son compte ! 

J’avais besoin d’un coup de pouce pour m'aider à gagner en estime et en confiance pour lever certains blocages. 

J’ai vécu cet accompagnement au positionnement fertile en mode too schuss

Quand j’ai démarré, je me sentais soulagée et confiante. 

Mon plus gros challenge était de trouver ce que j’avais d’unique à proposer. J’ai donc attaqué l’étape 1 avec une grande excitation et l’envie de lâcher prise. Je savais que si j’étais dans le contrôle, mes blocages m'empêcheraient d’avancer. Je m’en suis donc totalement remise à Marlène et à ses exercices. 

Pendant cette première étape du programme, j’ai vécu 2 gros temps forts : le premier rendez-vous avec Marlène — que j’ai attendu avec impatience ! —, et la découverte de mon pourquoi. 

Ça a fait un énorme “boom” dans ma tête parce que TOUT s’est relié : toute ma vie, toutes mes croyances, toute ma réflexion, ma façon de voir les choses, mon comportement avec les autres, TOUT.

Après avoir terminé l’introspection, le travail s’est corsé lorsqu’il a fallu réfléchir à mon offre. Mais une phrase de Marlène a tout débloqué : “Cherche dans les outils UX que tu as appris.”

J’ai alors repris tous mes cours d’UX et j’ai eu une illumination ! 

J’ai compris plusieurs choses : à quel point je voulais faire de la stratégie. Ce qui me plaisait dans l’UX c’était l’empathie et comment on peut toujours s’adapter aux autres. En fait, c’est ce que j’avais toujours voulu faire ! (Quand j’étais petite, j’étais fascinée par l’ergonomie et passionnée de psychologie.) 

C’est là que j’ai commencé à vraiment me détacher de mon métier et à relier toutes mes compétences à ce que j’aime faire : et en un après-midi le plan de mon offre était créé. 

Pour aller de l'avant il faut prendre du recul, car prendre du recul c'est prendre de l'élan

À partir de là, c’était fluide 

Le reste de l’accompagnement a été assez facile pour moi. Car une fois cette porte ouverte, j’ai vu dans quelle direction aller, et j’ai foncé tout droit.

La dernière partie du programme, c’était justement ce que j’aimais faire dans mon métier : la stratégie, le plan de com, connaître et comprendre ma cible… un vrai régal !
J’ai adoré rencontrer d’autres entrepreneurs pour comprendre leur expérience et co-construire mon offre avec eux.

Et j’ai d’autant plus apprécié le fait que je puisse avoir un retour direct sur ma stratégie et ma recherche ! J’ai un peu de mal à synthétiser et trouver les bons mots parfois alors avoir la possibilité de travailler en étant entourée était un vrai plus ! 

À chaque doute, j’avais Marlène, le Workgroup du programme, et mon quatuor de choc. Avoir la possibilité de prendre du recul sur mon travail et m’offrir d’autres perspectives m’ont vraiment permis d'être encore plus pertinente, efficace et d’ancrer les choses durablement dans mon entreprise. 

Avant même de construire mon offre, j’ai vu la différence dans les échanges avec mes clients et prospects

Quand je parlais de ma vision de la com’ en prenant position sur le marketing, sur ce qui me pesait et sur ma manière de procéder. Quand ils me disaient partager mon ressenti et ma vision, et que je leur expliquais qu’on pouvait faire différemment. 

Ça a été assez incroyable comme boost de confiance ! 

Pour la première fois, j'expérimentais ce que c’était qu'être en phase avec son client idéal. 

Je suis "plus" qu’une graphiste ou une webdesigner…

En redéfinissant les lignes de mon métier, je me suis rendu compte que j’aimais le design pour d’autres raisons, quelque chose de plus profond : le rapport à l’autre. 

Et quand j’ai relié ça à d’autres aspects de ma vie — mon travail de serveuse, mes rêves d’enfant (je voulais être maîtresse !) —, j’ai compris que je pouvais créer une activité qui me ressemblait à 100%. 

Encore un déclic incroyable ! 

J’ai créé “Keep it Simple” à partir de mes cours de marketing et d’UX

Grâce à mes connaissances, j'ai créé un atelier simple, ludique et essentiel, au lieu d’une formation complexe qui perde mes clients dans des détails inutiles. 

Keep it simple — Mathilde frachon

Je pourrais en parler pendant des heures, car la simplicité est pour moi la clé pour communiquer et développer son entreprise sereinement et efficacement. Je pense aussi que si on raisonnait tous comme ça, la communication et le marketing seraient mieux perçus. Bref ça touche beaucoup de sujets importants pour moi… 

… et Keep it Simple est "plus" qu’un atelier

Son objectif ? Construire un fil rouge qui sera la base de la communication et servira de boussole à chaque nouvelle idée, étape ou objectif du développement d’une entreprise. C’est un espace de coworking où j’accompagne mes clientes à poser les bases afin qu’elles puissent communiquer naturellement, simplement et efficacement. 

Mais c’est aussi un outil qu’elles peuvent réutiliser pour créer chaque nouveau support de communication. Une page de vente à écrire, une nouvelle offre ou un nouveau freebie… Elles peuvent reprendre l’atelier, avec pour objectif de communiquer sur ce nouveau produit sans se perdre ni s’éparpiller. Et si elles doutent, je suis toujours là pour les conseiller et leur apporter mon expérience et mon expertise via l’espace de coworking. 

Avant l’accompagnement “Moi d’abord” j’étais terrorisée à l’idée de communiquer sur les réseaux sociaux

Je n’ai pas participé au challenge “créa, mais pas que” alors que j’en avais envie et que j’adorais l’idée. Je ne pensais rien avoir de différent à offrir et j’avais peur de m’exposer au grand public et d’être comparée à d’autres.

J’ai dû travailler mon mindset en profondeur pour lever mes blocages. 

Angoisse réseaux sociaux - mathilde Frachon

Mais grâce à mon positionnement fertile, j’ai dépassé mes peurs

Il a provoqué un nouveau déclic, et j’ai lancé dans la foulée une page Instagram pour parler de Com minimaliste, de slow business, de mon mode de vie nomade… Tout devient tellement fluide quand on prend conscience du message fort qu’on souhaite porter au monde !

Et j’ai reçu tellement de retours positifs et encourageants, que ça m’a poussé à être vraie, à lâcher prise, et à être encore plus tranchée sur la représentation de qui je suis pour affirmer ma singularité.

D’ailleurs, ma première cliente, je l’ai découverte via Instagram

C’est une développeuse web qui vulgarise le code via son compte Instagram. 

Un jour, elle a répondu à une de mes stories, qui parlait de mon offre, car elle était intriguée par le concept. 

Et hop elle est devenue ma cliente test 🙂 J’ai construit le contenu de l’atelier en direct pendant que je l’accompagnais et c’était génial ! Elle a retravaillé tout son discours, et a même décroché un contrat pendant l’accompagnement. 

Aujourd’hui je peux dire que la vente est assez fluide !

Mathilde Frachon : bureau sur la plage

Il m’arrive encore de stresser et de galérer un peu, mais je sais que c’est parce que je démarre et que ma visibilité est encore faible. Je ne veux pas forcer les gens, quand je sens que ce n’est pas le moment. Mais parfois, je pense que ça me porte encore préjudice. 

En 1 an, j’en suis déjà à 9 clientes accompagnées ! 

En septembre, j’ai rempli mes places en une semaine et j'accompagne en ce moment même un groupe de quatre entrepreneures.

Mon positionnement prend racine dans ma vision du monde

Aujourd’hui, ça me semble évident, car je le vis à travers ma vie de nomade minimaliste. Mais en fait, j’ai toujours eu cet état d’esprit. Dans ma vie perso, mais aussi dans mon travail. 

Je ressens régulièrement le besoin de faire une pause et de prendre de la hauteur pour faire le tri et me débarrasser du superflu. Un peu comme si mon esprit était une forêt, et que j’alternais les moments où j’avance sur le chemin, et d’autres où j’observe depuis à la cime d’un arbre. 

Mathilde Frachon

Ma vision de la com’ est identique : prendre le temps de poser pour tisser un fil rouge clair et cohérent entre nous et nos clients. Je crois en l’alternance de moments d’ouverture, de prise de hauteur, d’écoute et d’observation, pour faire le tri, les bons choix et créer le lien.

Je ne crois pas en une communication horizontale, éparpillée sur plusieurs médias. Mais plutôt en une communication minimaliste, avec une intention durable où chaque chose est pensée comme faisant partie d’un tout. C’est pour moi une façon de communiquer qui respecte le rythme du client (puisqu’elle s’oppose au marketing abusif, à la prospection froide ou à l’outbound marketing), respecte notre temps puisqu’elle nous permet de concentrer nos efforts et notre énergie sur les choses essentielles à notre objectif, et respecte notre planète, car elle permet de communiquer en conscience et ne pas surcharger le web d’information. Communiquer moins, mais mieux.

Com' minimaliste : 3 piliers
Communiquer moins mais mieux (surtout mieux)

Je suis complètement en phase avec mon positionnement fertile de communication minimaliste 

Car il fait écho à tout dans mon entreprise : ma façon de voir la com’, ce que je défends, mon engagement, et aussi mon mode de vie slow et simple ! 

Et pour mes clients, le pendant c’est de les amener à se concentrer sur l’essentiel : en s’organisant pour que ça leur prenne moins de temps, tout en étant plus pertinent. 

Aujourd’hui, je me sens bien dans mes baskets

J’adore ce que je fais, et mon atelier ne cesse de grandir. Ce que je pensais être une offre d’appel est en train de devenir beaucoup plus.

J’ai une grande ambition pour cette offre, je suis en train de la développer en evergreen, sans accompagnement, et de repenser un nouveau lead magnet. Mon focus 2023 va aussi être de m’entourer d’autres entrepreneurs en tant qu’intervenants sur des sujets dont je n’ai pas l’expertise… Bref ça murit !

Je manque juste de temps pour développer tout ce que j’imagine ! 

Mathilde Frachon bien dans ses baskets

J’habite dans mon camion, et je vadrouille en même temps 

Donc on peut dire que l’objectif est atteint. 😊 Je vis de mon activité et je prends du temps pour moi et mes voyages de temps en temps (beaucoup de travail lors des lancements de l’atelier entre septembre et février, mais 25 h max par semaine le reste du temps).

J’ai encore beaucoup de choses à faire évoluer pour atteindre mes objectifs financiers et toutes mes ambitions, mais je prends les choses comme elles viennent. Je vois déjà une grande évolution et j’ai encore une belle marge de progression : c’est hyper enthousiasmant !

J’ai plein de projets sur le feu et à venir

Ce printemps j’aimerais enfin créer mon site, et améliorer mon tunnel de vente pour automatiser un peu mieux les choses. En gros passer tout ce que j’ai testé cette première année à l’étape supérieure ! Et puis respirer un peu avant le prochain lancement pour la session automne 2023 !

Je recommande puissance mille l’accompagnement “Moi d’abord” !

C’est très puissant ! 

Avant je me sentais seule avec ma vision d’une com’ plus slow et maintenant elle résonne.

Si j’avais un conseil à donner, c’est de ne pas trop se laisser emporter par le temps et l’éparpillement. Car l’accompagnement est long, et il est facile de se perdre dans ses doutes. 

Il vaut mieux demander de l’aide pour avancer et passer à l’étape suivante sans se bloquer sur un détail. Si ça ne vient pas maintenant, ça viendra plus tard ! 

Et s’accrocher jusqu’à la fin de l’étape 3 parce que le plan de Com c’est tout autant important que la création de l’offre (mais bon vu mon propre positionnement, c’est normal que je conseille ça.) 😉

Pour aller plus loin

Plonge dans l’univers de Mathilde…

Son atelier "Keep it simple" :
www.mathildefrachon.com

Son réseau de prédilection :
Instagram : @mathildefrachondigitaldesign

Retrouve aussi Mathilde sur :

Linkedin : @mathilde-frachon-digital-designer

Tu es créa freelance : graphiste, webdesigner, photographe, illustrateur… ? 

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Avec Morgane, "ça passe ou ça casse".

Car s'il y'a bien une chose dont elle n'a pas peur, c'est de déplaire.

Et c'est justement ce que j'adore : son caractère franc, bien trempé… et complètement assumé.

Alors, tu t'en doutes, il était primordial que son positionnement traduise la force de sa personnalité. C'est chose faite, et à son image : sans demi-mesure.

Je la laisse t'en parler dans cet article. Sans langue de bois.


Ma vie de brand designer : bold et no-bullshit

PAR MORGANE TUBIANA

J’étais faite pour entreprendre, c’est évident.

J’ai toujours aimé faire les choses par moi-même et bosser en solo. J’avais juste peur jusque là. 

Mon père a beaucoup influencé ma façon de penser à ce sujet. Parti de rien, il a grandi dans la pauvreté dans une famille de 8 enfants. Il s’est construit lui-même de A à Z. C’est un modèle d’accomplissement de soi à mes yeux. Il n’a jamais fait semblant, et moi je ne veux plus le faire non plus. 

Morgane Tubiana avec son père
Mon père et moi

Mais pour monter ma boîte, il me FALLAIT faire ma propre expérience

C’est ce qu’on m’avait toujours répété. Alors j’ai commencé par bosser en CDI dans un grand groupe, puis en start-up, puis en agence de com’. Sauf que ça ne marchait pas pour moi. 

Je n’avais pas envie d’avoir un boss, tout comme je n’avais plus envie d’avoir des horaires rigides. Et puis, je n'adhérais pas du tout à la culture dégueulasse des agences de com’ et de pub parisiennes. 

La culture du présentiel française bridait ma liberté et ma créativité

Je crois que j’ai toujours été un peu sauvage et surtout que j’ai toujours eu horreur de respecter les règles. Inadaptée, voilà ce que je suis. Inadaptée au modèle scolaire traditionnel où l’on te dit quoi faire, et inadaptée au monde de l’entreprise et à ses manières corporate.

Mon but à l’époque était simple : je voulais être libre. Je suis une personne franche (no bullshit), et j’avais envie que ma boîte soit en accord avec qui je suis.

Mais surtout, je voulais réaliser quelque chose qui a du sens. 

Ma première expérience dans l’entrepreneuriat n’était pas le freelancing 

Avec une ancienne collègue de travail, on a monté le premier studio spécialisé en identité de marque pour les startups. On était convaincues qu'en associant la bonne stratégie et le bon design, avec les bons mots, on pouvait créer des marques qui dépotent.

Mais ça ne s’est pas tout à fait passé comme prévu 

Mes débuts dans l’activité ont été un peu compliqués. Avec mon associée, on n’avait aucun réseau et tout à apprendre sur l’entrepreneuriat et la prospection. 

1 an et demi passe. Notre CA n’est pas mirobolant, et en plus, ça ne colle plus entre nous. Elle m’abandonne trois semaines après le décès de mon père. Mais comme il le disait lui-même, “Après l’obscurité, vient le soleil”. La vie doit continuer.

La solution : me lancer en solo 

C’est à ce moment-là que j'ai décidé de me lancer en solo. Sauf que j’étais complètement paumée.

Honnêtement, c’était une période hyper difficile. Il fallait gérer le deuil de mon père, la fermeture de ma boîte, la séparation avec mon associée, et la création d’une nouvelle offre. 

Morgane Tubiana

C’était plus ou moins l’inconnu, mais je n’avais plus peur. J’allais enfin faire ce que j’ai toujours voulu : bosser en solo et être libre. 

Je savais déjà qu’un bon positionnement était indispensable pour se différencier et surtout pour vendre 

Sauf que c’est plus facile à trouver pour les autres que pour soi-même. 

Et mon positionnement n’était pas assez clair et mon offre non plus. Il fallait tout reprendre du début. Je ne vivais pas encore de mon activité, mais j’étais hyper motivée à l’idée de tout refaire moi-même.

Du coup, je me suis dit que j’allais aller discuter avec d’autres freelances qui font le même taf que moi afin de recueillir leur expérience. Et je suis tombée sur une nana avec un positionnement hyper particulier…

Une rencontre décisive 

Elle, c’est Mathilda Perrot. Et dès nos premiers échanges, ce fut le coup de foudre amical ! C’est une nana franche, directe et drôle. Elle m’a raconté un peu où elle en était de son business et de comment elle en était arrivée là. Je lui ai expliqué à mon tour mon parcours et comment je galérais avec mon positionnement et mon offre. 

Je savais que je faisais du bon taf, mais ce qui me différenciait réellement je n’en savais rien. 

En plus de ça, je ne me sentais pas spécialement en accord avec mes clients. Ils aimaient les design lisses et aseptisés à la Aircall, tout ce que je déteste. Moi, j’aime les choses intenses, bold, avec du caractère, assumées et hyper chiadées !

Scalezia

Mathilda m’a dit qu’elle suivait un accompagnement qui avait changé sa vie de solopreneure.

Avant, elle galérait sur les mêmes points que moi, et grâce à cet accompagnement, elle avait déjà doublé son CA ! et en plus de ça, elle avait un business totalement en accord avec elle-même. 

Mathilda m’a convaincue de faire appel à Marlène

Je l’ai donc contactée pour suivre le programme “Moi d’abord”. C’était le moment d’investir sur moi-même et surtout d’accepter le fait que parfois on a besoin d’être accompagné ! 

À partir du moment où j’ai décidé d’intégrer le programme de Marlène, j’étais déterminée à avancer et hyper excitée. 

Pour moi, c’était clairement un nouveau départ. À la fin du programme, je devais avoir trouvé mon positionnement et construit un business et une offre viables. 

Morgane Tubiana

Je n’avais plus envie de faire de concession, je voulais juste kiffer mon entrepreneuriat.

Alors même si j’avais un peu d’appréhension à l’idée d’y arriver, je sentais que ça allait changer ma vie dans le bon sens. 

Ce qui m’a le plus marqué : quand j’ai trouvé mon WHY !

Ça, c’était vraiment un moment incroyable ! 

Ce “Moi d’abord”, ça sonnait un peu comme un truc bullshit au début pour moi. Sauf que quand je prends du recul et que je me rends compte que j’ai construit une offre en accord avec ma personnalité, avec mes contraintes et en fonction de mes envies, le “Moi d’abord” prend finalement tout son sens.

Finalement, mon positionnement découle de qui je suis, et de ce qui me tient à cœur. Et les gens qui se reconnaissent dedans se rallient à moi. 

"Moi d'abord" : un programme exigeant, mais qui vaut le coup

J’étais hyper motivée pendant les deux premières étapes, parce qu’il était question de creuser, de trouver sa différenciation et de construire son offre.

L’étape de la communication a été un peu plus difficile pour moi. 

Par exemple, pour écrire mes articles de blog, il a fallu que je me bouscule. Ça m'a pris énormément de temps. Parce que ça ne m’intéressait pas, tout simplement. Quand je dis que je suis entière ! 

“Moi d’abord”, un programme hyper complet pour lancer une offre

“Moi d’abord” est un programme tourné développement personnel et en même temps business, et ça c’est hyper rare. Par contre, je pense qu’il n’est vraiment pas fait pour tout le monde, parce qu’il est dense et demande beaucoup d’implication. Alors si tu ne sais pas t’autodiscipliner, tu vas en chier ! 

Quand j’ai trouvé mon positionnement, j’ai compris pas mal de trucs sur moi-même

Tout prenait sens d’un coup. La manière dont je faisais les choses, mon style graphique, la façon dont je voulais vivre mon entrepreneuriat. 

Identité de marque Flocus

Ce que je voulais : travailler avec des entrepreneurs qui en veulent, le genre de mecs qui croient profondément en leur projet et qui n’arrêteront pas avant d'atteindre le sommet.

C’était comme une évidence. C’était tout le sens que je cherchais à donner à mon métier. 

Mon offre fertile : une concrétisation de mon positionnement

Je ne me vois pas comme un simple prestataire, c’est comme si j’intégrais l’équipe de mes clients et j’accorde une grande importance au fait d’avoir une posture de conseil. 

Ça va bien au-delà du dessin et de l’identité visuelle. On va au fond des choses, on creuse pour trouver ce qui fait leur singularité et sur quoi ils devraient axer leur business. 

Je mets un point d’honneur à allier vision créative et vision business, parce qu’il ne faut pas oublier que le but de tout ça c’est de faire de l’argent. 

Tout est lié. Mon offre concrétise qui je suis et ce qui est important à mes yeux. 

Au-delà de l’accompagnement, c’est aussi la concrétisation de tout ce que j’ai appris en 6 ans dans la création de marques et dans mon parcours entrepreneurial. 

J’ai créé un accompagnement sur-mesure 

J’ai pensé mon offre comme un accompagnement sur-mesure et main dans la main avec mes clients. 

Le but de mon offre est de propulser la marque et le business d’entrepreneurs (TRÈS) ambitieux, grâce à un système visuel intense. 

Identité de marque Emotions

On travaille ensemble sur leur positionnement lors d’un workshop, puis je leur construis un système visuel qui claque.

Actuellement, j’accompagne justement plusieurs entrepreneurs qui ont validé leur product market fit dans la création de leur identité de marque. 

Peu de gens le savent, mais pour une marque puissante, il faut associer deux piliers. Sans l’un ou l’autre, ça ne fonctionne pas, un peu comme pour une fécondation, s'il manque l’ovule ou le spermatozoïde, ça ne fonctionne pas !

  1. L’intensité visuelle pour une marque qui claque. Créer une identité graphique avec beaucoup de caractère.
    Je n’ai jamais aimé les trucs fades, pour marquer les esprits, il faut de l’intensité !
  2. L’approche systémique pour la déployer avec puissance. Penser l’identité visuelle comme un véritable système modulaire.
Identité de marque Runstack

J’ai toujours aimé l’idée qu’une identité visuelle est un langage propre à une boîte, alors j’accorde vraiment beaucoup d'importance à créer des identités comme de véritables langages graphiques, des systèmes qui vont envahir tous les supports de com’. 

On ne va pas utiliser l’identité visuelle de manière isolée par petites touches, on va vraiment créer une cohérence d’ensemble qui va permettre à la puissance de l’identité visuelle de se révéler et d’impacter le reste. Une vraie identité de marque. Une claque visuelle.

Un cadre et une direction claire

Mon travail sur mon positionnement m’a apporté un cadre et une direction claire à suivre dans toutes mes actions de communication.

Ça m'a permis de gagner en confiance et d’assumer clairement ma différence.

Avant, pour moi, la prospection, ça rimait avec “quémander”, je me sentais intrusive. Et il faut dire que j’ai mon petit égo, donc je ne me sentais pas du tout à l’aise avec cette idée.

J’ai toujours détesté la prospection. Ce que je voulais, c’est que les clients viennent et comprennent d’eux-mêmes que je pouvais les aider et leur apporter beaucoup.

Avant le programme, je communiquais déjà beaucoup sur LinkedIn pour que les clients viennent tout seul, mais je pense que le programme a changé ma vision de la prospection. Maintenant, je suis plus à l’écoute. Mon but lors d’un call, c’est une prise de conscience du prospect et c’est pas grave si je ne vends pas.

Mon premier client sur mon offre fertile : une agence d’architecture de luxe

Mon premier client sur mon offre fertile a été l’agence d’architecture de luxe MERSI

J’avais posté un message sur LinkedIn pour trouver un client pilote et ils sont venus à moi parce qu'ils ont changé de concept et de positionnement 4x en 1 an et demi. 

Ils avaient vraiment du mal à mettre des mots sur ce qu’ils faisaient et avaient besoin de monter en gamme, parce que malgré leur investissement, ils ne touchaient pas encore la clientèle qu’ils visaient.

La collab’ s’est super bien passée et même si elle est finie, on est toujours en contact et je suis leur avancée avec attention. 

Agence d’architecture de luxe MERSI

Le projet d'identité de marque a beaucoup plu et a été publié sur plusieurs médias spécialisés en branding.

Depuis, ils savent dans quelle direction aller et communiquent beaucoup mieux parce que leur business leur ressemble. Ils touchent plus de clients-cibles et ont pu monter en gamme sereinement.

Pour la première fois de ma vie dans mon parcours professionnel, je me sens à ma place

Tous les jours, j’aide des entrepreneurs et des porteurs de projet qui visent la réussite high level à propulser leur business grâce à une identité de marque intense.

La vie est courte et chacun devrait pouvoir vivre sans regret et disposer de son temps comme il le souhaite.

Pour moi, c’est important que chaque entrepreneur puisse devenir maître de sa vie et laisser une trace remarquable de son passage.

Morgane Tubiana

Aujourd’hui, je suis plus sereine et surtout totalement alignée avec moi-même. 

Je sais dans quelle direction aller parce que j’ai les bonnes bases. Se connaître et se comprendre est indispensable quand on veut entreprendre et surtout que ça marche.

J’ai doublé mon CA — avant même la fin du programme Moi d'abord, mon offre fertile avait déjà généré un CA de 25K€ ! — et je prends en moyenne un projet par mois. Je trouve principalement mes clients sur LinkedIn, mais j’ai fait appel à une agence de SEO pour avoir plusieurs canaux d’acquisitions et j’espère encore doubler mon CA l’année prochaine.

Si je devais tout recommencer aujourd’hui, je pense que je ne changerais rien du tout

J’ai tiré une leçon bénéfique de chaque galère. J’ai toujours été bien entourée et encouragée, que ce soit par mon mari, ma famille ou encore mes potes, même si parfois ils avaient un peu peur pour moi. On peut dire que je suis chanceuse de ce côté-là. 

Morgane Tubiana

L’entrepreneuriat n’est pas fait pour tout le monde et surtout c’est moins safe qu’un CDI. Mais si certains se reconnaissent dans mon parcours, alors je leur dirais de foncer et de ne pas avoir peur. Avec un peu d’autodiscipline, le programme d'accompagnement "Moi d'abord" peut faire des miracles.

Cette décision de me faire accompagner a été une des meilleures de mon parcours entrepreneurial. Parfois il faut savoir investir sur soi-même.

Mes projets pour démocratiser le brand design

Idéalement, j’aimerais par la suite démocratiser la pratique du branding au sein de la communauté entrepreneuriale, en mettant en place plusieurs formations et ateliers en ligne pour les entrepreneurs qui démarrent.

Pour aller plus loin

Plonge dans l’univers de Morgane…

Son site internet :
www.clacyourbrand.com

Son offre fertile : Level-up your brand

Retrouve aussi Morgane sur :

Linkedin : @morgane-tubiana-identite-marque

Instagram : @clacyourbrand

Tu es créa freelance : graphiste, webdesigner, photographe, illustrateur… ? 

Construis-toi aussi ton positionnement fertile !

Découvre mon programme & mes autres offres !

Retrouve-moi sur :

Linkedin : @marlene-fv

Facebook : Groupe privé bienveillant pour créas freelances

Julie Libralato


Julie ? Le pep's et la gentillesse à l'état pur !

Il y'a les gentils tout en douceur, calmes, posés… Et puis il y'a Julie. Cette fille est une tornade de gentillesse, enrobée de good vibes et de pep's, de quoi donner le smile même aux plus grincheux !

Mais les grincheux ne font pas partie du monde de Julie, car dans son univers, il n'y a que des super-héros, comme elle !

Je lui laisse la parole, elle te racontera ça tellement mieux que moi !


Mon super-pouvoir ?
Ne pas être une graphiste "pure souche"

PAR JULIE LIBRALATO

J'ai toujours été salariée

Je me plaisais plutôt bien dans ce statut d’ailleurs. Je profitais de la sécurité financière, tout en conservant le lien social. En plus, j’étais assez libre dans mon travail. 

Mais je suis aussi une personne touche à tout, curieuse, qui s'auto-forme beaucoup. 

Alors après quelques années, j’ai commencé à m’ennuyer dans mon poste qui n’était pas spécialement valorisé, et qui n’avait plus assez de sens pour moi. 

D'ailleurs, je me souviens avoir confié pendant mon dernier entretien individuel que je voulais être plus utile au monde. ;))

Julie Libralato positionnement fertile

Puis la sensation d’ennui dans mon job s’est intensifiée

C’est comme ça que j’ai commencé à travailler en parallèle du salariat pour mes proches.

À la base, je ne suis pas issue des métiers de l’art et du graphisme, mais de la communication et du marketing. Donc au départ, j’ai évidemment souffert d’un gros syndrome de l’imposteur ! 

Mais le COVID et surtout le confinement m’ont fait réfléchir sur l’importance et la place de ma vie de famille. Et j’ai aussi pris conscience de ma maturité autant d’un point de vue personnel que professionnel. 

Et c’est un mélange de tout ça qui m’a convaincue de me lancer ! 

Comme une bonne débutante, j’ai fait des erreurs 

Pour assurer ma sécurité financière, j’ai pris tous les contrats qui passaient. J’ai eu du mal à faire basculer mon état d’esprit de celui de salariée à celui de chef d’entreprise. C’est un vrai cap psychologique à passer. 

Et puis, j’ai toujours eu tendance à accorder (trop) facilement ma confiance, ce qui m’a valu quelques délicates expériences avec des mauvais payeurs.
Ça m’a appris que l’on peut être sympa tout en restant vigilante dans sa relation client. Maintenant, je demande systématiquement un acompte. Et si je ne le sens pas, je me permets de refuser des clients.

Julie Libralato

Et oui, qui aiderait les héros du quotidien à se rendre visibles si je fermais boutique à cause d’un manque de revenu ? 😉

Quand on est seul à gérer son entreprise, il faut savoir se faire aider 

La réalité du statut m’a sauté aux yeux. Il fallait tout assumer : le fun et le moins fun, être responsable et organisée. 

Julie Libralato Juma Communication

Par chance, je ne suis pas de celles qui restent dans leur coin même en étant freelance. Je suis hyper sociable. J’aime travailler en groupe et me déplacer chez le client ou en coworking par exemple. 

Alors j'ai intégré le groupe Facebook de Marlène juste un peu avant l’arrêt de mon salariat. Je cherchais un appui, du soutien entre graphistes, des partages d'expérience et de l’entraide. Je savais que j’en aurais besoin en me lançant à 100% en freelance. Et j’y ai trouvé tout ça !

Ma rencontre avec le programme de positionnement fertile Moi d’abord 

Quand j’ai découvert l’offre de positionnement fertile de Marlène, ça m’a totalement parlé. 

Je savais bien qu’il y avait quelque chose au fond de moi qui était enfoui et qui ne demandait qu’à s’exprimer ! Les fameuses questions : Pourquoi suis-je sur cette terre ? Qui suis-je réellement au fond ? Qu'est-ce que j’aime profondément faire ? 

Mais, peu de temps après avoir découvert l’existence du programme Moi d’abord, j’ai appris ma 2e grossesse. Alors, j’ai rangé cette idée d’accompagnement dans un tiroir de ma tête. Ce n’était pas le moment. 

Julie Libralato
Julie Libralato

Sans surprise, l’arrivée d’un deuxième enfant a freiné mes projets de développement d'activité. Avec le recul, je dirais que c’était un mal pour un bien (la vie est bien faite), parce qu’ainsi j’ai eu le temps de me lancer tranquillement, et de prendre conscience que j'avais vraiment besoin de donner du sens à ma vie professionnelle. Mes années de salariat routinières m’avaient perdue !

Période chargée… même pas peur ! 

À la fin de mon congé maternité, j'ai rouvert le tiroir dans ma tête, et j’ai enfin commencé le programme de Marlène !

J’ai pris le programme dans une période de ma vie qui était déjà chargée. À 34 ans, avec deux enfants en bas âge (je venais d’accoucher de mon 2e enfant et le premier avait seulement 2 ans), en plein confinement COVID, avec la crèche fermée, mon travail ... et mon travail de développement !

Je voulais mettre toutes les chances de mon côté pour réussir et gagner ma vie en tant que freelance. Et quitte à bosser pour moi, autant faire quelque chose que j'aime et qui me motive… en gagnant bien ma vie bien sûr !

Et puis, j’écoute aussi beaucoup mon intuition. Et elle me disait de foncer. 

Je me suis lancé un défi : remettre la motivation au cœur de ma vie professionnelle et offrir une stabilité à ma famille 

Je savais que le programme aurait les réponses à mes profondes interrogations, et que Marlène m'accompagnerait dans ce grand défi : celui de mon avenir (oui je l’ai pris très au sérieux ! :))

Celui de me trouver professionnellement pour me retrouver personnellement.

Julie Libralato graphiste freelance

Alors j’ai entamé le programme dans un élan de motivation et d'optimisme. J’en attendais beaucoup, car déjà, c’est un investissement, et parce que je misais la réussite de mon projet dessus. Si mon projet de freelancing devait marcher, ce serait forcément grâce à ça. Sinon, c’est que le statut d’indépendant n'était pas fait pour moi.

Une période très intense, mais essentielle

Grâce à la première étape du programme, l’introspection, je me suis découverte (et j’ai découvert en même temps l’importance du développement personnel) ! Finalement, je trouve que c'est presque l'aspect le plus important : savoir qui on est, ce que l’on aime faire et ce dont on a besoin pour être heureux.

“Tout part de toi” dixit Marlène. Et c’est vrai ! 

Ça avait l’air simple, et pourtant… Il fallait avoir les bons outils, et être orientée pour savoir se poser les bonnes questions. Surtout prendre le temps d’ y réfléchir, chose que l’on ne prend plus le temps de faire dans notre société où tout va trop vite !

Julie Libralato

Le regard extérieur de Marlène a été un réel atout, car elle est super humaine et aussi très bonne conseillère. Sa vision globale de nos métiers de par son expérience représente un réel atout pour nous. 

Cette période a été vraiment intense, mais nécessaire pour mon évolution professionnelle.

Grâce à ce travail d’introspection, j’ai pu découvrir et assumer certains aspects de ma personnalité. Je me suis rendu compte qu’en plus de mes compétences professionnelles, mes compétences personnelles pouvaient être très utiles à mes clients : comme l’altruisme avec le coaching, l'esprit de synthèse, la force de caractère, l'intuition…

L’introspection : une véritable renaissance !

Dès la fin de l’étape 1 du programme, j’ai su qui j’étais, ce que je voulais faire, et avec qui je voulais travailler. 

La révélation de mon MOI m’a explosé aux yeux ! 

Je voulais être un super-héros ! 

Ma contribution pour changer le monde 

Je suis comme ça, je suis une "gentille", j’aime aider, être utile et bousculer. 

Je voulais aider les autres, et particulièrement ceux qui contribuent par leur activité à changer ce monde, et à rendre les gens heureux. 

Julie Libralato héros du quotidien

Naturellement, j’aspirais à travailler avec des personnes qui partagent ma vision. 

J’ai également compris une chose primordiale dans la création de mes futures offres : ce qui pour moi était à la base un désavantage — le fait de ne pas être une graphiste “pure souche” — s’avérait être en fait ma SUPER FORCE ! Je suis en premier lieu une Resp' Communication avec 10 ans d'expérience... et c'est sur cette particularité que je peux m’appuyer pour me démarquer et apporter une réelle valeur ajoutée à mes clients.

Quand manquer de temps favorise la prise de recul 

La suite a été plus difficile, car j’avais très peu de temps à consacrer au programme à ce moment-là.

En parallèle, j’assurais le travail pour faire rentrer le salaire, et avec le COVID, je gérais les enfants en plus !...

L’avantage, c’est que ça m’a permis de prendre du recul et de refroidir un peu mon cerveau qui partait dans tous les sens, pour finalement y voir plus clair dans la recherche de mon positionnement. Quand je l’ai enfin trouvé, je me suis rendu compte qu’il avait toujours été là, mais que je n’arrivais pas à le rendre concret.

Un peu comme ce truc au bout de la langue que l’on n’arrive pas à sortir.

Je savais à présent ce que je voulais faire et pourquoi. Même s’il m’a fallu un peu de temps pour l’assumer, c’était comme une évidence, un mélange de recentrage, de confiance et d’inspiration. 

Mon positionnement fertile est né ! 

J’ai réuni ma personnalité, et mon panel de compétences, j’ai secoué (comme dans un shaker pour créer un super cocktail !!) et j’ai créé mes "Offres POWER*" !

*POWER pour : le pouvoir de la communication (mais tu avais saisi, hein 😇)

👉 Elles allient le graphisme, le conseil, et la formation 

Julie Libralato Graphiste Troyes - JUMA Communication

À travers ce positionnement, c’est ma mission, mon objectif de vie qui s’exprime. J'aime me lever le matin en étant « pressée d’aller travailler ».

Mais c’est quoi cette mission ?

⚡️J'aide les "héros du quotidien" (les entreprises/activités engagées pour un monde meilleur) à réussir leur lancement/développement grâce au pouvoir de la communication

héros du quotidien

L’origine de mes offres fertiles

Mon offre fertile, ou plutôt mes offres, viennent toutes d’un même constat : les “petites entreprises” manquent cruellement d’accompagnement et d’informations concernant leur communication. Elles n’ont souvent ni “chargé de comm”, ni le budget pour déléguer. 

Il existe bien des groupements d’entreprises, mais ils mettent souvent l’accent sur le côté financier, commercial ou juridique, et pas sur le côté communication. Du coup les entreprises restent avec leurs problématiques :

Comment je crée mon image ? Comment je me rends visible ?

Parce que c’est bien beau d’avoir les meilleurs produits du monde, la prestation la plus complète, ultra adaptée à sa cible, mais si vous êtes invisible, incompris ou moche (oui, oui !) vous n’attirerez pas beaucoup de clients, et vous aurez du mal à développer votre activité… et ça c’est tellement dommage !

C’est pour leur éviter cette situation que j’ai créé ces offres !

Une offre fertile ? Non ! 3 offres fertiles !

 🦸🏻‍♀️ 𝗠𝗘𝗦 𝟯 𝗢𝗙𝗙𝗥𝗘𝗦 "𝗣𝗢𝗪𝗘𝗥"
faire appel au pouvoir de la communication pour réussir dans son activité ! 

La particularité de ces offres, c’est qu’elles allient le graphisme avec toutes les prestations d’un chargé de com’ (un accompagnement stratégique, des conseils, un audit et de la formation) et ont pour objectif d’aider mes clients à chaque étape de la vie de leur entreprise : pour son lancement, pour la développer ou pour lui donner un coup de boost !

Power start — Juma communication
Power up — Juma communication
Power boost — Juma communication

⚡️ Le 𝗣𝗢𝗪𝗘𝗥 𝗦𝗧𝗔𝗥𝗧 : Tu veux lancer ton activité ?

Prestation complète où j’allie l’accompagnement, la stratégie et le graphisme pour mettre en place la communication de mon client et réussir son lancement !

⚡️ Le 𝗣𝗢𝗪𝗘𝗥 𝗨𝗣 : Tu veux développer ton activité ?

Prestation complète où j’allie mes 2 pouvoirs : la Communication 360° et le graphisme pour remanier toute la communication de mes clients et gagner en puissance pour réussir leur développement.

⚡️ Le 𝗣𝗢𝗪𝗘𝗥 𝗕𝗢𝗢𝗦𝗧 : Tu as besoin d'être éclairé ?

Audit complet ou simple consultation, selon le besoin de mon client.

Mes offres sont à présent construites, mais je sais qu’avec le temps et l’expérience client, elles s’amélioreront encore. 

Ma grande victoire, c’est le témoignage de ma cliente test

Ma première testeuse m’a laissé un témoignage tellement émouvant qu’il a justifié à lui seul tous mes efforts. En le lisant je me suis dit : oui, c’est sûr, c’est ça que je veux faire ! 

Témoignage Diane

Ma cliente test, c’est DIAAAANE de Au Clair de ma bulle. Elle est tellement sympa et généreuse ! Elle crée des cosmétiques bio et haut de gamme dans ma région de manière artisanale. 

Je crois qu’elle a d’abord été séduite par ma personnalité et ma passion. Et elle s’est laissée convaincre pour être ma testeuse. Décision qu’elle n’a pas regrettée. J’ai hâte de voir les premiers retours qu’elle va avoir suite à l’offre POWER UP 😉

Diane — Au clair de ma bulle
Diane — Au clair de ma bulle

Et ma propre com’ ?

C’est aujourd’hui beaucoup plus facile de parler de mon activité.

Il y a de la passion dans ma voix et mes interlocuteurs le ressentent. J’ai également plus d’inspiration pour créer mon contenu et parler à ma cible.

Je n’ai pas eu à beaucoup changer mon identité visuelle, car tout était déjà là (comme quoi…). J’ai juste fait des modifications de contenu et de tonalité, pour que mon univers de “héros” ressorte bien, et qu’elle reste fidèle à ma personnalité.

Com' julie Libralato
Com' julie Libralato

Enfin, j’ai aussi plus de confiance quand il s’agit de me vendre.
D’ailleurs, je ne vends plus, je propose de faire un investissement… pour leur avenir 🙂

Une nouvelle façon d’aborder la vente

Ce qui était le plus difficile avant, c’était de vendre la même prestation que tout le monde. Finalement pourquoi on me choisirait moi plutôt que Bibi qui a 10 ans d'expérience et qui est suivi par 3000 personnes ?
Quand on ne sait pas pourquoi on travaille et à qui on s’adresse, et bien on a ni l’inspiration pour communiquer, ni le courage pour prospecter. 

En plus, l’aspect commercial n’a jamais été mon truc. J’ai toujours tendance à être trop gentille, et à me vendre presque gratuitement…
Aujourd’hui, la vente et l’achat ne sont plus des gros mots. Et je suis beaucoup plus à l’aise avec le démarchage et l’annonce du prix. J’assume mon discours et j'ai confiance en mes compétences. 

Être sûre que ce que l'on propose à son client est vraiment utile pour lui et nécessaire à son développement, ça change toute la démarche. J’ai presque envie de leur dire d’investir dans mon offre, car c’est “d’utilité publique” ^^. 

Aujourd'hui, j’ai envie de parler de mon travail et de prouver que mon offre vaut le coup

Maintenant que ce gros boulot de positionnement est fait, c’est facile pour moi d’en parler, car je maîtrise mon sujet, tout est calé dans ma tête et aligné avec qui je suis. 

Niveau stratégie, j’applique exactement ce que je conseille à mes clients : communiquer sur mon entreprise avec ma personnalité affirmée, en prenant du plaisir surtout ! 

Je fais même un peu de promotion pure pour mes offres, mais je mets surtout en avant leur utilité grâce à des expériences clients, des témoignages, des citations… et je suis généreuse en conseils et infos.

Laura Baudelocque
Optimise & vous
Maxime Boulard AVOCAT

Je commence aussi à faire des rencontres et des ateliers découverte. Mon côté sociable me permet de parler de mes offres assez naturellement.

Maintenant, j’attends d'acquérir une certaine notoriété et que le bouche-à-oreille fasse effet. En parallèle, je construis la version Formation du POWER START pour aider toujours + de monde :).

J’aime ce que je fais, je sais que je le fais bien et que j’ai toutes les compétences pour ! 

Je n’en suis qu’au début donc je ne gagne pas encore des millions, mais j’y compte bien ! Et surtout : je suis sereine.

Par la suite, j’aimerais animer et vivre des formations de groupe (en présentiel ou en ligne) pour me dégager du temps. Et mettre l’accent sur mon côté super-héros à moi : proposer des crowdfunding pour financer un lancement d'activité à impact positif, m’investir plus dans l’associatif, mettre en avant et informer sur des causes et actions à impact positif.

Juma Communication

Je recommande à tous les créa et communicants, paumés, généralistes ou en début d’activité d’investir dans le programme Moi d'abord de Marlène pour avoir les bases qui vont leur permettre de réussir ce qu’il font de mieux !

 … et de gagner leur vie avec.

Pour aller plus loin

Plonge dans l’univers de Julie…

Son site internet :
www.juma-communication.fr

Ses « Super-Offres » :
www.juma-communication.fr/#services

Retrouve aussi Julie sur :

Instagram : @juma.communication

Linkedin : @julie-libralato-graphiste

Facebook : @JUMAcommunication

Tu es créa freelance : graphiste, webdesigner, photographe, illustrateur… ? 

Construis-toi aussi ton positionnement fertile !

Découvre mon programme & mes autres offres !

Retrouve-moi sur :

Linkedin : @marlene-fv

Facebook : Groupe privé bienveillant pour créas freelances

Une chose est sûre, il est indispensable pour un indépendant de rester curieux et ouvert à la nouveauté. Ça tombe bien, l'entrepreneuriat nous pousse sans cesse à développer nos compétences ! Car c’est comme ça que l’on s’offre le plus de chance de rester dans la place. Mais pas que. C’est aussi pour : 

En bref : “Construis tes lauriers, mais ne te repose jamais dessus”

Voici un tour d’horizon des différentes solutions qui s’offrent à toi :

Suivre une formation pour monter en compétences

Quand il s’agit de monter en compétences (surtout les pros), la reine, c’est la formation. Alors on pense tout de suite à s’en offrir une. Pourtant, même si c’est une excellente solution, elle comporte tout de même un triple piège !

Premier piège : mal choisir sa formation

Ça peut t’arriver. Ça nous arrive à tous d’ailleurs ! Et au final voici le résultat => au mieux cette formation aura été inutile, au pire elle aura été dangereuse. 

Oui dangereuse, délétère, je ne mâche pas mes mots, car pour l’anecdote j’ai eu parmi mes clients des personnes qui sortaient d’une formation — auprès d’un organisme dont je tairais le nom, mais qui a pignon sur rue auprès des indépendants — et pour qui les conseils de cette formation ont mis leur activité en péril. (Rassure-toi, on a cravaché ensuite ensemble et on a pu rattraper le coup, tout va bien aujourd’hui, mais c’était moins une !)

Cette fâcheuse situation peut arriver quand la formation n’est pas adaptée.

Bien sûr, "on" te dit le contraire, pour te la vendre, mais les conseils dedans s’appliquent à une majorité dont tu ne fais pas partie. L’organisme de formation n’en a pas nécessairement conscience. Parfois, il pense réellement que ses conseils sont valables pour tout le monde ! 

J’insiste sur ce point, car les créas ne sont pas des freelances comme les autres — je vais d’ailleurs écrire un article prochainement à ce sujet, parce que c’est important de comprendre pourquoi ce qui fonctionne pour d’autres indépendants ne peut pas toujours s’appliquer dans le secteur des créas du design graphique.

Le risque est plus faible quand il s’agit d’une formation purement technique (formation logiciel, par exemple). Dans ce cas, il faut surtout t’assurer qu’elle sera adaptée à ton niveau et à tes besoins d’utilisation.

Mais quand il s’agit d’une formation plus stratégique, visant par exemple le développement de ton activité, alors là : attention aux formations qui s’adressent à TOUS les indépendants !!! Vérifie aussi bien que la personne qui va t’accompagner dans cette formation (s’il y a du coaching de prévu, par exemple) connaisse parfaitement les spécificités relatives à ton secteur d’activité et à ta situation.

Voilà déjà comment éviter le premier piège, hop, ni vu ni connu, c’est esquivé !

Deuxième piège : ne pas appliquer

Celui-ci est valable quelle que soit la formation, car comme le disait Albert Einstein (sacré tonton Albert ! Décidément, il a dit un tas de trucs bien !) : “La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information.”

Désolée de te décevoir, mais ce n’est pas de s’inscrire à la formation qui va t’aider (même si c’est le premier pas décisif), ni de la suivre. Mais c’est bien la mise en pratique de tes apprentissages qui va faire la différence

Alors, ça ne sert à rien de t’inscrire à une formation si tu ne comptes pas la mettre en pratique. Ça ne ferait que surcharger ton cerveau d’infos inutiles (la fameuse “connaissance inutile”, selon le terme de Jean-François Revel) et au final t’empêcher d’avancer par surcharge pondérale de connaissances (c’est moins sexy, mais ce terme est de moi, ahaha !)

Psst : c’est pour ça que je mets autant d’énergie sur cet aspect dans mes programmes et formations. Je conçois les choses de sorte que la mise en pratique se fasse au fur et à mesure, car je sais que sans ça, les apprentissages tombent aux oubliettes et on n’applique jamais !

Troisième piège : ne pas aller au bout.

Tu as déjà entendu parler de la théorie du dernier kilomètre ?

On dit que souvent que le premier pas est crucial pour passer à l’action. Et c’est tout à fait vrai. Mais le dernier pas est tout aussi décisif, et parfois bien plus difficile.

Car c’est grâce à lui qu’aboutit réellement un projet, une idée… — ou une formation, tiens ! 

Alors que le premier pas bénéficie de l’élan, de l’envie, ou d’un déclic, le dernier pas quant à lui conditionne la réussite ou l’échec. Sacré défi ! Il demande donc un effort encore plus important, et notamment de persévérer malgré les difficultés. 

Si tu fais déjà partie de la communauté < CRÉAS > sans [SHÉRIF] je te renvoie pour cet aspect à un post que j’avais publié en avril pour parler de “La théorie du dernier kilomètre

Si tu ne fais pas encore partie de la communauté, tu peux nous rejoindre ici. 100% entraide, conseils et bonne humeur garantie ! 

Mais figure-toi qu’il y a aussi bien d’autres alternatives qui te permettent de monter en compétences… auxquelles on ne pense pas forcément. En voici quelques-unes :

Se former gratuitement grâce au web

S’autoformer en fouillant sur le web à droite à gauche, on l’a tous fait ! Pesons le pour et le contre de cette méthode : 

Ses avantages : 

Ses inconvénients : 

Progresser grâce aux communautés d’entraide

Autre solution : miser sur la transmission, en posant des questions dans les groupes d’entraide

Le partage d'expériences, d'astuces, et même de ressentis… entre pairs est un moyen puissant pour progresser dans tes compétences comme dans ton développement d'activité.

C'est pour cette raison que j'ai réuni une communauté puissante et bienveillante (caractéristique suffisamment rare dans les groupes de designers pour qu’elle mérite d’être soulignée ^^) => Communauté < CRÉAS > sans [SHÉRIF]

Ce n'est certes pas la seule communauté de designers, mais ses membres semblent dire que c'est la meilleure (!)

Dans tous les cas, le principal est de trouver un groupe dans lequel tu te sens bien, suffisamment à l'aise pour participer, plutôt que de multiplier ta présence dans tous les groupes que tu croises et ne réellement profiter d'aucun ^^

 Les avantages :

Les inconvénients :

Sortir de sa zone de confort pour étendre son champ de compétences

Si tu as le goût du risque, tu peux aussi choisir de prendre des projets challengeants qui sortent un peu de ton champ de compétences.

C’est l’aspect le plus touchy, mais il faut reconnaître que c’est très formateur, alors je le mentionne quand même. 

Quand on choisit d’aller sur ce terrain, il faut juste veiller à prendre quelques précautions. En voici 2 :

Sortir de sa zone de compétence — graphiste-et-independant

Tout est question d’honnêteté et de conscience professionnelle. 

On peut par exemple appliquer une réduction compensatrice, sachant qu’on va tâtonner et que le client pourrait en être pénalisé. D’où l’importance d’être transparent, et de trouver un deal qui convient à tout le monde

Le troc de compétences, un échange de bons procédés

Et si tu faisais du troc de compétences avec un collègue ?

Être formateur, ça ne s’improvise pas. Tout le monde n’a pas la patience ni la pédagogie pour transférer son savoir. MAIS le troc de connaissance avec un ami ou collègue reste un moment agréable et qui permet d’étendre son champ de compétences.

Pour ça, il te suffit de trouver dans ton entourage une personne avec qui les besoins de compétences matchent.

troc de compétences entre amis 2 — graphiste-et-independant

Par exemple : tu as des compétences en photo et ton ami en motion design. Il se trouve que justement, tu souhaites acquérir quelques bases en animation et que ton ami cherche à approfondir sa maîtrise de la photo. Merveilleux, non ?

Offrir une compétence en apprentissage et progresser en faisant une BA

Faire pour soi ou pour un ami, pour une asso bénévolement (offrir une compétence en apprentissage)… 

Pourquoi pas ? S'entraîner bénévolement sur des cas réels peut être une bonne opportunité de progresser sans pression. 

En plus, ça ajoute une vraie référence au portfolio et ça permet d’aider quelqu’un qu’on apprécie ou une cause qui nous est chère.

Mais attention à ne pas tomber dans le gratuisme.

Je m’explique : C'est ok de travailler gratuitement quand c'est ton choix et que c'est toi qui est à l'initiative de ce deal.

Mais si on te demande du gratuit, c'est non, parce que l'échange de valeur est rarement équilibré et souvent à ton désavantage (à bannir donc !!!!)

Pour t’en prémunir, je te renvoie à ce post que j’ai publié en 2020 dans mon groupe : “Donner / Recevoir => L’échange de valeur”, il date mais son contenu est toujours d’actualité. 

Tu veux consulter ce post mais tu ne fais pas encore partie la communauté < CRÉAS > sans [SHÉRIF]… Demande à nous rejoindre, ici !

Il y a sûrement plein d’autres alternatives possibles, mais j’avais envie de te parler de celles-ci. Les as-tu déjà testées ?

👇 Ton retour d'expérience est le bienvenu dans les commentaires ! 👇

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