Les impôts, c’est la même musique tous les ans ! Pourtant, chaque année on rechigne à s'y coller... il faut dire que l’exercice peut s'avérer difficile, voire de plus en plus complexe.
Heureusement, Eric Hainaut, du cabinet d'expertise-comptable Emargence, est LE spécialiste des activités culturelles, créatives et artistiques. Dans cet article, il te guide pas à pas pour remplir ta déclaration d'impôts.
Prêt·e ?
Que tu sois Micro-Entrepreneur, Artiste-Auteur, profession libérale, en réel ou en micro... ce qui va suivre te concerne....
IMPORTANT : Cet article te concerne uniquement si tu es artiste auteur ou micro-entrepreneur en libéral (prestation de services BNC). Si tu es créa freelance immatriculé à la CMA, ce n'est pas normal (parfois l'administration oriente mal lors de l'inscription).
👉 La déclaration 2042 est à envoyer aux impôts avant :
C'est simple : on est tous concernés ! Même les Micro-Entrepreneurs — qui, pour la plupart, payent leurs impôts chaque trimestre en même temps que leurs charges sociales — car ils sont soumis au régime du Micro Fiscal.
Il y en a 2 :
NB : Dans cet article, tu trouveras des captures d'écran des formulaires dans leur version PDF.
La présentation est donc différente de celle que tu auras en faisant ta déclaration en ligne. (Sauf cas particuliers, la déclaration doit se faire via le service en ligne accessible via impots.gouv.fr)
Lors de la déclaration en ligne, les cases ne sont pas toutes présentes, elles apparaissent au fur et à mesure, en fonction de ce que tu remplis en amont.
💡Fie-toi aux noms des cases pour retrouver, sur ta déclaration en ligne, les cases citées dans cet article.
Les impôts veulent en savoir un max à propos de toi. Il faut aussi qu'ils puissent recouper avec les autres informations qu’ils ont déjà à ton sujet.
Il te faut donc remplir cette première partie avant de passer à la suite :
Selon ton statut et ton régime fiscal, les cases à compléter ne seront pas les mêmes.
Tu trouveras ci-dessous les cases à remplir pour chaque statut et régime.
Les micro-entrepreneurs peuvent être soit en Micro Fiscal soit en Micro BNC. On a tendance à confondre les deux, mais il s'agit bien de deux aspects différents.
La plupart des Micro-Entrepreneurs paient leurs cotisations sociales chaque trimestre, mais également le versement libératoire de l'impôt sur le revenu. C’est ce qu’on appelle le régime Micro Fiscal.
C'est un fonctionnement qui est plus avantageux dans la plupart des cas, il concerne donc une grande partie des micro-entreprises. Néanmoins certains n'y ont pas droit, et d'autres oublient de demander cette option lors de la création de leur micro-entreprise.
Pour bénéficier du versement libératoire de l’impôt quand on a oublié de choisir cette option, il faut le faire en fin de l'année en cours pour en bénéficier sur les impôts de l'année N+1. Il est donc trop tard pour 2023 et pour 2024, mais si tu choisis cette option en décembre 2024, elle sera applicable pour l'année 2025.
Les foyers fiscaux pour lesquels le revenu imposable par nombre de parts est inférieur à 27 478 € en 2022 pour une application dès janvier 2024 ne peuvent pas bénéficier du versement libératoire. Ils sont alors au régime Micro BNC tout comme ceux qui ont préféré ne pas en bénéficier.
C'est le régime — Micro Fiscal ou Micro BNC — qui définit la case à remplir :
Pour en savoir plus sur la problématique du Micro fiscal et des Micro-Entrepreneurs : http://www.comcom.fr/regime-micro-fiscal-et-prelevement-liberatoire-les-pieges-des-regimes-micro
À noter que le régime "au réel" est aussi appelé "Déclaration Contrôlée".
Jusqu'en 2023, la case à remplir différait selon si tu étais adhérent ou non d'une Association de Gestion Agréée (AGA). Depuis 2024, c'est plus simple, il n'y a plus qu'une seule et même case pour tous les Artistes-Auteurs au réél : la 5QC.
Tu dois indiquer dans cette case 5QC ton résultat exact, c'est-à-dire le montant strict qui ressort de ta déclaration 2035.
Bon à savoir :
Depuis le 1er janvier 2023 il n'y a plus de majoration pour non-adhésion à une AGA… L'adhésion devient donc inutile, sauf pour bénéficier des conseils et des formations.
Si tu n'es pas adhérent à une AGA mais que tu aimerais le devenir, il est trop tard pour 2023, mais tu peux adhérer jusqu'au 31 mai 2024 pour 2024.
Pour mieux savoir ce qu'est une AGA : http://www.comcom.fr/a-quoi-servent-les-organismes-de-gestion-agrees
Depuis la réforme de l'Urssaf Limousin, si tu es en BNC (Micro ou Réel), tu n'es plus censé avoir de précomptes.
Chaque année, de nombreux freelances se font avoir avec cette section en remplissant la case 5HY.
Tu ne dois surtout pas remplir cette case 5HY !
Cette section ne concerne que les revenus non professionnels pour lesquels la CSG n'a pas été payée.
En tant que pro, tu paies déjà la CSG via tes cotisations sociales. Elle ne te concerne donc pas.
En remplissant cette case tu risques non seulement un surplus d'impôts à payer inutilement, mais également d'attirer l'attention du fisc qui pourrait venir te demander des comptes...
Attention, depuis 2021 il y a un volet social dans la 2042 Cpro.
❌ Ce volet social ne concerne pas les artistes-auteurs qui déclarent à l'Urssaf Limousin, ni les micro-entrepreneurs qui sont en auto-liquidation des cotisations sociales, ni les présidents de SAS.
✅ Ce volet social concerne uniquement les gérants de SARL, EURL et les indépendants au réel à l'Urssaf "classique". Ils n'ont plus à faire la déclaration RSI comme c'était le cas auparavant mais doivent maintenant remplir le volet social de la 2042 Cpro.
Retrouve les fiches d'Eric Hainaut sur comcom.fr
Il répond également à tes questions dans mon groupe facebook.
Et tu peux aussi tester le chatbot du portail de l'auto-entrepreneur, il est plutôt bien fait ! 🙂
Et pour t'y retrouver entre "artiste-auteur" et "micro-entrepreneur", file lire cet article !
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Cet article contient des informations résumées pour les créas freelances. Ces informations ne couvrent donc pas l'intégralité des situations possibles, ni des textes légaux applicables en France.
Nous ne pouvons être tenus responsables d'une interprétation erronée de son contenu, ni présager des évolutions législatives.
Octobre 2023. Conversation volée entre graphistes.
— "J’ai décroché un nouveau contrat. C’est super, mais mon planning est déjà copieux. Je crois que je vais tester l’IA pour la phase de recherche. Greg m’a conseillé un super outil.
— Quoi ? toi aussi ?! Tu n’as pas peur que l’on nous remplace à force ?
— Au contraire ! C’est juste pour me faire gagner du temps, et être encore plus efficace sur la phase de créa.
— Bientôt tu n’auras plus l’occasion de créer, tu verras…”
Quel que soit le choix du graphiste, celui-ci soulèvera des questionnements que toi-même, en tant que créa freelance, tu te poses probablement.
Comment devrais-tu réagir face à l’arrivée massive de ces nouvelles technologies ? Sont-elles en train de tuer ton métier ?
Ou peut-être que tu te sens juste dépassé par la vitesse d’évolution de tout ça… c’est vrai que ça a de quoi donner le tournis !
Et si, contre toute attente, elles te voulaient du bien ?
Dans cet article, nous chercherons à savoir en quoi l’IA peut t’aider dans ton activité de créa freelance. Et sur quels aspects ta plus grande vigilance est requise.
Côté texte, il y a ChatGPT, côté image MidJourney, Dall-E, ou encore Ideogram qui permet carrément de créer des visuels avec du texte cohérent.
Et puis il y a l'IA directement intégrée dans les logiciels.
Comme Canva avec son célèbre détourage en un clic, ou son redimensionnement automatique des visuels.
Idem chez Adobe, avec l'IA générative intégrée aux logiciels. L'outil s'appelle Firefly et il est même capable de créer des images à partir de texte. Sa technologie est utilisée jusqu'au sein des logiciels les plus historiques d'Adobe : Photoshop, Illustrator… Par exemple pour ajouter ou supprimer du contenu de n’importe quelle image, créer des icônes, des motifs ou encore générer des graphiques vectoriels personnalisables et évolutifs.
Eh oui, elle permet aussi ça, l'intelligence artificielle !
Toutes ces fonctions décuplent la puissance d’un logiciel, mais facilitent surtout la maîtrise de certaines tâches, à la base technique, pour des personnes non initiées au métier.
La vérité, c’est qu’aujourd’hui, n’importe qui possédant un ordinateur, est en mesure de créer un visuel qui tient à peu près la route.
Même si la plupart des graphistes s’accordent à dire que “le résultat ne sera jamais à la hauteur d'un professionnel qui maîtrise la gestion des espaces et les associations de couleurs ou encore le choix typo”, il faut néanmoins reconnaître que du point de vue du client, "ça fait le job".
Les créas freelances peuvent d’abord, à juste titre, se sentir dépossédés de cette expertise, à partir du moment où elle devient maîtrisée par les autres. Et ça, ça peut faire peur.
“Si ça continue, ça va tuer mon métier !”
C’est complètement légitime de se poser ce genre de questions.
Et même si on peut raisonnablement supposer que les entreprises continueront d'avoir besoin de graphistes, de photographes, ou d'illustrateurs à l'avenir puisque, malgré les différentes évolutions jusqu'à présent, elles en ont toujours besoin aujourd'hui…. Le doute est quand même là.
Et pourtant, certaines nouveautés avaient aussi de quoi nous faire grincer des dents au moment où elles sont apparues.
Souviens-toi l’arrivée fracassante de la tablette graphique et de l’appareil photo numérique. Novice friendly !
Du matériel tellement simple d’utilisation qu’il n’y avait même plus besoin de bagage technique pour les utiliser.
D’un côté, il faut avouer que ces évolutions nous ont tous bluffés.
Mais d’un autre, elles ont créé des peurs légitimes concernant l’avenir des métiers artistiques et de la communication visuelle.
Est-ce que je vais perdre de ma valeur ?
Est-ce que mon attractivité va trinquer ?
Est-ce que je vais souffrir d’une concurrence accrue avec de nouveaux venus dans le métier ?
Des nouveaux venus qui pourraient réussir plus facilement, sans mes formations, sans mon expérience ?
Tous ces doutes et ces questions ont réveillé un sentiment d’injustice. De nombreux professionnels, à ce moment-là, ont dû se dire que ça y est, cette fois, la technologie allait nous doubler.
Mieux : ces nouvelles technologies ont trouvé leur place auprès des professionnels.
Aujourd’hui les graphistes utilisent quotidiennement les tablettes graphiques. Elles sont même devenues un indispensable.
Tout comme les photographes ont adopté les appareils photo numériques. Mais la façon dont ils s’en servent est beaucoup plus poussée que les passionnés du dimanche.
Pour prendre conscience des limites de ces nouvelles technologies, nous avons donc tout intérêt à nous interroger sur la manière de les intégrer dans nos processus. Et de s’informer sur ces sujets.
En les tenant à l’écart, c’est soi-même que l’on met à la marge.
Alors pour profiter des atouts de l’IA, et la considérer comme une alliée et non plus comme une ennemie, encore faut-il être capable de changer de paradigme.
Au lieu de rester sur la défensive, en conservant une vision négative, il s’agit de faire la part des choses. La vie est rarement toute noire ou toute blanche, n’est-ce pas !
Alors, regardons un peu ce que l’intelligence artificielle peut apporter aux métiers créatifs…
Et si l’arrivée massive de ces technologies était l’occasion rêvée de prendre un peu de hauteur sur toi-même, sur tes compétences intra et interpersonnelles, sur tes envies et tes appétences ?
Et si c’était le moment idéal pour réaffirmer tes atouts, pour réinventer ton métier, en lui donnant la direction dont tu rêvais depuis un moment, mais que tu ne prenais pas, par manque de temps ?
L’occasion fait le larron n’est-ce pas ?
Maîtriser cet art est même essentiel. La preuve, ce qui fonctionnait hier, ne fonctionne plus forcément aujourd’hui.
Ton environnement évolue, ton marché évolue, ta cible évolue. Et si toi tu n’évolues pas, et bien tu te mets toi-même en péril…
Imagine un juriste qui ne se tiendrait pas au courant des dernières évolutions en termes de lois, de réglementations, de jurisprudence interne et européenne.
Ce serait dingue non ?
Et puis entre nous, s’accrocher au passé comme une moule à son rocher, c’est contre-productif.
Ça ne vaut pas mieux que Mamie Jeannette qui refuse catégoriquement de dématérialiser ses factures parce qu’elle ne comprend rien à l’Internet, et qu’elle s’obstine à ne rien comprendre d’ailleurs. Au final, qui s’y colle ? Ses proches…
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Non, ce n’était pas forcément mieux avant. C’était juste différent. Tout évolue, et nous avec.
Les moines copistes qui passaient leur journée à recopier leurs manuscrits ont bien dû trouver de nouvelles occupations avec l’invention de l’imprimerie !
Et bien pour le graphisme, même si ça fait peur, celui qui maîtrise les nouvelles technologies (ou à minima s’informe dessus pour savoir de quoi il parle) prend un temps d’avance. C’est indéniable.
Ce qui lui donne la possibilité de capter une nouvelle clientèle, elle aussi concernée par ces évolutions.
Alors, il semblerait bien que tu n’aies aucun intérêt à cultiver un esprit conservateur dans notre époque. Au contraire, tu passes à côté de bénéfices.
(Et puis, s’intéresser au sujet ne signifie pas pour autant s’engouffrer dedans aveuglément ! À chacun de faire la part des choses. À mi-chemin entre une résistance drastique et un enthousiasme démesuré !)
Car bien sûr qu’il faut AUSSI avoir conscience de ses limites et dérives.
Quand une facette du métier disparaît, une autre s’ouvre. Pas forcément au même endroit et de la même manière. Mais ça provoque un effet Ying Yang, vers l’équilibre.
1️⃣ Un gain de temps sur les tâches relou ou à faible valeur ajoutée.
Ce point, c’est précisément ce qui ressort du débat à ce sujet dans Graphiste et indépendant : le groooouuuupe !!!
Voici comment les membres, créas freelances comme toi, utilisent l'IA :
C’est tant mieux si on arrive à se délester des petites tâches pénibles qui nous coûtaient du temps, non ?
C’est l’option qu’a choisie Audrey, graphiste, en testant l'IA avec un client, afin de générer un visuel assez spécifique et son client souhaitait justement un style "IA".
“Le visuel aurait été très long à travailler si j'avais dû moi-même le réaliser en 3D avec des effets visuels. Alors que là, j'ai rapidement réussi à créer un visuel selon le brief du client. Bien sûr il faut adapter, parfois modifier, mais c'est réellement puissant.
Le client était impressionné du résultat. Je pense donc me former un peu plus à cela.”
2️⃣ T’aider à réfléchir et à approfondir tes idées.
Je discute moi-même souvent avec chat GPT pour cette raison.
Comme il a justement tendance à ne pas saisir toute la profondeur de ce que je lui dis, ça m’oblige :
Sans lui, je serais tentée de rester en surface.
Et je ne suis pas la seule. Voici comment Audrey l’utilise :
"Il ne me fait pas tout, mais m'aide énormément. Je le vois un peu comme un assistant. Parfois j'ai tellement la tête farcie d'idées où je n'arrive pas toujours à dénouer le fil de mes pensées, chat GPT va pouvoir éclaircir tout ça. Il me sert aussi quand j'ai des questions sur un sujet, par exemple au lieu d'aller faire plein de recherches, lui va me faire un condensé et ensuite je peux aller prendre les infos qui m'intéressent, aller vérifier les sources et approfondir le tout. Cela m'a permis notamment de découvrir des artistes, sujets ou mots-clés que je n'aurai peut-être pas trouvés seule ou alors en prenant un temps fou de recherche."
3️⃣ T’aider à identifier ta valeur.
En explorant toutes ces évolutions technologiques et en les intégrant dans ta pratique professionnelle, non seulement tu gagnes en pertinence, mais tu maximises aussi ta valeur.
Oui, oui, tu as bien lu. L’IA précise et décuple ta valeur. Pour toi, comme pour tes clients.
En utilisant l’IA, tu vas vite te rendre compte en quoi elle t’est utile, mais aussi et surtout en quoi tu es meilleur qu'elle. En d’autres termes, c’est en l’utilisant que tu vas te confirmer ta propre valeur. Que tu vas identifier de manière plus forte ce sur quoi tu es irremplaçable.
Et c’est bien là le plus important dans ton métier non ?
Tes clients eux, viendront vers toi non plus parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement, mais bien parce qu’ils mesurent la valeur ajoutée, et qu’ils font le choix conscient de vouloir bosser avec TOI. Ce qui favorise au passage des relations saines.
C’est exactement ce qu’il s’est passé avec l’émergence du numérique. Ça a transformé le métier de la photographie par exemple, en lui apportant une nouvelle dimension.
Avec le développement des techniques de retouche et de transformation de plus en plus pointues, les possibilités sont infinies.
Grâce à la postproduction, le photographe devient un alchimiste, transformant ses clichés bruts en véritables œuvres d’art.
Maintenant, quand on cherche un photographe, ce n’est pas juste parce qu’on n’a pas le matériel, ou qu’on ne sait pas faire, mais bien parce qu’on mesure toute la différence entre son travail et le résultat qu’on aurait pu obtenir soi-même. Alors certes, dans plein de cas de figure on va se passer de faire appel à un pro, mais quand c’est le cas, alors c’est pour aller bien plus loin.
La demande gagne donc en intérêt pour le photographe, car elle devient plus exigeante, et les sujets plus passionnants.
L’équilibre passe donc par l’innovation et la créativité.
En combinant notre valeur et nos atouts à ceux de l’IA, paf ! Il y a de grandes chances que ça produise des Chocapics !
Dans Graphiste et indépendant : le groooouuuupe !!! Claire, motion designer, nous partage un projet assez fou sur lequel elle travaille en ce moment :
“Euh, le projet le plus surprenant que j'ai ? C'est celui qui est actuellement en réalisation.
Mélanger des photos avec de l’IA (à transformer en vidéo), ainsi qu'un Kinect (caméra) qui capte les mouvements des personnes qui sont en face de l'écran pour interagir avec les vidéos (pour remonter ou avancer dans le temps ici). C'est l'occasion de tester tellement de techniques différentes! C'est assez incroyable pour moi de me retrouver sur ce genre de projet.”
Mais avant de te lancer, il y a quand même un dernier point à aborder, et non des moindres.
En même temps, ça va tellement vite qu’il est impossible de savoir de quoi demain sera fait.
Les sujets d’Internet et de la dématérialisation étaient déjà touchy, alors avec l’arrivée en masse de l’IA, c’est l’équivalent d’un 3 Tonnes de questionnement qui débarquent en même temps.
Quid des droits d’auteur sur un texte produit par ChatGPT ?
D’un visuel produit par Midjouney ? etc…
Bonnes questions, n'est-ce pas !
C'est pour cette raison que je te conseille d'être hyper prudent avec l'utilisation des outils d'intelligence artificielle, tout particulièrement pour de la création d'images, d'illustration, de photo ou tout autre type de visuel. Car comment garantir que les éléments utilisés par l'IA pour générer des images ne violent pas le droit d'auteur ou des licences existantes ? Même si les créateurs de ces outils affirment qu'ils n'enfreignent aucun droit d'auteur, dans les faits il y'a déjà eu des cas de contrefaçon sur des licences connues…
Donc comme tu ne peux pas toi-même attester de la source des images utilisées par l'IA pour créer le visuel, mieux vaut rester ultra-prudent avec tout ça. Et en attendant que les lois et réglementations prennent mieux en compte ces évolutions technologiques, je conseille pour l'instant de n'utiliser les images générées par IA qu'en phase de recherche ou pour des étapes préliminaires de projets et d'éviter toute utilisation pour des travaux destinés à être publiés ou commercialisés…
Les litiges à venir seront certainement nombreux devant les tribunaux, de quoi faire jurisprudence et nous permettre d’y voir un peu plus clair. Mais pour l’instant, gardons en tête que ça reste encore flou sur certains aspects.
Ça soulève une autre question, cette fois au niveau de l’éthique.
On est en droit de se demander dans quelle mesure on peut se sentir à l’aise à l’idée de vendre à un client une créa co-créée avec un robot. ^^
On peut s’interroger par exemple sur comment faire la différence entre la valeur d’une illustration générée artificiellement et celle d’une illustration humaine digitale.
Encore faut-il être capable de différencier une image générée par l’IA, d’une image créée par un professionnel de chair et d’os.
Car ce n’est pas toujours si simple…
Mais certains indices ne trompent pas.
Cette publication émanant de la charte des illustrateurs et illustratrices ludiques en témoigne.
Même en pensant acquérir une image via Adobe Stock, en cochant explicitement la case “Exclure l’IA générative”, nous ne sommes pas à l’abri d’une mauvaise surprise.
En l’occurrence ici des heures de travail en plus pour une illustratrice afin de rattraper le coup et effacer les traces d’une IA, pas invitée dans l’histoire à la base : un comble !
Alors oui, peut-être que nous pouvons pas (ne devons pas) lutter contre l’évolution, mais ça ne nous empêche pas de décider comment l’utiliser, et surtout, de militer pour que ce soit mieux encadré législativement parlant. À méditer.
En réalité, ce que l’on sait, c’est que l’on ne sait pas (encore) tout.
Ce qui est sûr, c’est que nous ne pouvons pas fermer les yeux face à cette nouvelle réalité grandissante et envahissante. Nous ne pouvons pas non plus penser qu’en regardant ailleurs, ça la fera disparaître pour autant.
Chacun reste libre de se saisir du sujet de sa propre manière.
Mais que tu sois d’accord ou pas d’accord avec l’utilisation de l’IA, il est de ton devoir de professionnel de l’image et du design de nourrir ton jugement et ta position d’informations contradictoires pour te forger ta propre opinion.
En adoptant cette stratégie, tu t’assures de ne pas rester sur la touche, et de rester dans la course.
Longue vie à toi et à ton métier !
Dans les disciplines reconnues comme de l’art à part entière, telles que la musique, la littérature, le cinéma ou la peinture, les droits d’auteur sont plus ou moins assimilés par le public.
On connaît généralement le rôle de la Sacem, par exemple. Et on sait que les compositeurs, paroliers et interprètes sont rémunérés pour l’utilisation et la diffusion de leur travail. Tout comme on sait aussi qu’il est interdit de copier un DVD… Et on se doute bien que les cinémas paient pour pouvoir diffuser les films…
Bref, même sans savoir précisément comment tout cela fonctionne, disons que le principe de la propriété intellectuelle et du droit d’auteur pour tout ce qui est purement artistique ne choque personne.
Mais en ce qui concerne les arts appliqués : le design graphique principalement, mais aussi l’illustration et la photographie à des fins éditoriales ou de communication (et non pas purement artistiques, quoi !), c’est une autre histoire.
Alors quand il s’agit d’expliquer le principe du droit d’auteur à un client, c’est facile de s’y casser les dents, surtout quand on ne le maîtrise pas ou mal.
Ce n’est pas étonnant que le droit d’auteur soit un peu la bête noire des créas.
Alors, que dirais-tu de renverser la vapeur, en faisant du droit d’auteur ton allié plutôt que ton ennemi ?
Si tu souhaites prendre le contrôle dessus une bonne fois pour toutes, alors tu ferais bien de lire la suite.
Alors avant d’aller plus loin, posons-les.
Pour faire simple, le droit d'auteur garantit que tu es le papa ou la maman légitime de ton œuvre (que ce soit une créa de graphisme, photo ou illustration, mais aussi motion design, vidéo, etc.). En gros, ça te donne le contrôle total sur la manière dont elle est utilisée, modifiée ou même vendue.
Traduction : personne ne peut s'approprier ton bébé créatif sans ton accord explicite. C'est régi par le code de la propriété intellectuelle.
Que passe-t-il si quelqu'un outrepasse cette règle ? Eh bien, tu as le droit de sortir les griffes et de réclamer réparation.
Voilà pour la théorie.
<img class="aligncenter" alt="Hmmm, interesting theory" src="https://media.giphy.com/media/l2JeavfHYs7lZ5uw0/giphy.gif" />
Parce qu’en pratique, ce n’est pas toujours si simple… Et franchement, tu as mieux à faire qu’aller batailler devant les tribunaux, n’est-ce pas ?
Alors le mieux, c’est encore de faire les choses correctement dès le démarrage, ça t’évitera bien des soucis par la suite ! Et ça signifie, dans l’ordre :
1️⃣ Que tu cèdes à ton client les fameux droits d'exploiter ton œuvre (on parle ici de la créa qu’il t’a commandée, hein !).
2️⃣ Qu’à partir de ce moment-là, il peut utiliser, diffuser, et parfois également modifier la créa réalisée pour lui. Voilà, c’est tout. Tu vois que c’est simple, au final !
Rassure-toi, ton client ne pas faire pas ce qu'il veut de ta créa, mais seulement ce qui est indiqué sur la cession. Ce n’est pas la fête non plus ! D’où l’importance de bien cadrer les choses dans la cession.
Et tout ceci, bien entendu, se monnaye…
Tu t’en doutes, c’est ce qui a à accentuer les frictions entre créas et clients.
Surtout quand le sujet n’est pas clairement amené.
Et ça se comprend : les clients ont déjà du mal à comprendre pourquoi ils ne peuvent pas utiliser librement le travail qu'ils ont commandé, si en plus ils doivent payer pour l'utiliser, alors là, c'est le pompon !
Le problème, c’est que la majorité des créas ne sont pas à l’aise avec le principe même du droit d’auteur.
Et pour cause ! La plupart ne possèdent que peu — voire pas ! — de connaissances sur le sujet. C’est la charge administrative de trop dont ils se passeraient bien.
“Si je peux éviter d’aborder ce sujet épineux avec mon client, pourquoi tendre la perche aux problèmes ?”
Et bien c’est simple : pour éviter d’expliquer le principe des droits d’auteur de manière maladroite ou du mauvais angle à son client, et s’empêtrer, au lieu de le faire adhérer.
Quand une personne arrive avec des gros sabots, on l’entend un peu trop non ?
Si un client part d'entrée, avec une mauvaise perception du sujet, il ne se trouve pas dans de bonnes dispositions pour comprendre pourquoi son prestataire lui facture les droits d’auteur.
Au lieu de le voir comme une manière de protéger ses propres supports de communication, il le voit seulement le surcoût…
Logique ! Comment peut-il en comprendre les intérêts, si on ne lui explique pas a minima les grands principes ?
À la base, n’oublions pas que le droit d’auteur lui est étranger.
Et voilà, c’est l'inconfort des deux côtés !
La bataille commence, et chaque partie active le mode défense. Pourtant, personne n’a envie de ça, ni le créa, ni le client.
Je te l’accorde, le droit d’auteur n’est pas un sujet sexy. Il est même un tantinet carré et procédurier.
Pour autant, il constitue un aspect de ton métier que tu ne peux pas occulter.
Tu l’as compris, la 1re chose, c’est de s’informer, voire de se former, pour aborder la discussion sereinement le moment venu.
Je consacre d’ailleurs un module entier de ma formation “Je kiffe mes tarifs” au sujet précis du droit d’auteur.
Rassure-toi, tu n’as pas besoin de devenir un expert sur le sujet ! Mais en connaître les principes, ses applications à ta propre échelle (selon ton domaine), te permettra de les partager naturellement à ton client. Et surtout, sans stress !
Mais ce n’est pas tout.
La bonne posture, c’est quoi au juste ?
C’est simple, c’est orienter ton approche côté client. Tu te positionnes comme un allié, en lui montrant les intérêts communs, et ses avantages.
Ainsi, il n’a pas l’impression d’être lésé, mais de payer pour quelque chose qui le sert.
Bonjour l'apaisement et bye-bye la pinaille sur la facturation !
1️⃣ Ajuste ton discours en fonction de ta typologie de clients.
C'est-à-dire : différencie les maisons d'édition, agences, grandes entreprises d’un côté, et les TPE-PME, indépendants de l’autre.
Car tu ne peux pas adopter le même comportement avec un client qui connaît le principe du droit d’auteur, qu’avec un client qui débarque sur le sujet.
Le premier a l’habitude, il est rodé ou presque, le deuxième a besoin d’un éclairage avisé.
2️⃣ Tiens-t’en aux infos essentielles face à un client novice en la matière.
Je parle volontairement d’éclairage juste au-dessus, dans le sens où noyer ton client dans des informations juridiques détaillées serait contre-productif. Il ne s’agit pas d’en faire un expert, mais de lui fournir les informations claires et suffisantes à sa compréhension.
3️⃣ Sois explicite.
Quand on sait qu'un sujet risque de piquer (et c'est le cas du droit d'auteur !), on peut être tenté de rester évasif et de jouer de l'ambiguïté ("Sur un malentendu ça peut marcher", nous dirait Jean-Claude Duss)… Mais au contraire, c'est le piège !
À la place, je te conseille d'être clair d'entrée de jeu, et d'informer ton client juste comme il faut au démarrage…
Ça évite l’effet “douche froide” à l’annonce d’une facturation à laquelle il ne s’attendait pas. Crois-moi, tu veux éviter ça.
<img class="aligncenter" alt="Sur un malentendu ça peu marcher — Jean-Claude Duss dans le film Les Bronzés font du ski" src="https://media.tenor.com/iRhzIRbjwoQAAAAC/les-bronzes-les-bronzes-font-du-ski.gif" />
4️⃣ Joue la carte de la simplicité
Si un client n’est pas familier du droit d’auteur, et que le projet reste limité en termes de diffusion, tu peux faire les choses proprement, mais sans trop t’attarder dessus.
◾ En indiquant une mention complète (reconnue légalement) sur la facture, plutôt que de lui produire un contrat complexe et flippant.
◾ En incluant le montant des droits dans le forfait total, pour que le client ne le ressente pas comme un surcoût. Seulement quand ça te semble possible, car pertinent par rapport au projet.
Tout est une question de nuance et d’adaptation selon la personne que l’on a en face, et sans pour autant renoncer à ses droits, bien au contraire.
Savoir gérer ses droits d'auteur est une pratique essentielle pour tout créa digne de ce nom. Certes, mal maîtrisée, elle fait peur. Mais au final, dans la majorité des cas, elle peut être gérée de manière simple.
Pour ça, il suffit de connaître quelques points de base, et surtout de faire évoluer sa posture pour présenter les choses sous le meilleur angle au client.
D’ailleurs, s’il existe un module entier dédié au droit d’auteur dans ma formation “Je Kiffe Mes Tarifs”, c’est bien parce qu’en tant que créa, tu ne peux absolument pas faire l’impasse dessus. Maîtriser les droits d’auteur est bénéfique pour toi, ta posture de créa, mais aussi pour assurer le développement de ton activité.
Entre les prix et les créas freelances, c’est une grande histoire de désamour qui dure… Car la difficulté est bien réelle : fixer des prix compétitifs et justes. Ni trop hauts. Ni trop bas.
D’où l’effet yoyo, bien connu des créas freelances : un prix qui gonfle et qui dégonfle — des allers-retours incessants entre augmentation et baisse de tarifs avant d’envoyer (enfin !) la proposition ou le devis au prospect.
Et même passé l’envoi, parfois le doute persiste !
Pourtant, il existe bel et bien une méthode utilisée par la majorité des créas. Alors pourquoi est-ce aussi difficile de l’appliquer, et surtout pourquoi elle ne fonctionne pas si bien que ça au final ? …
C’est tout l’enjeu de cet article qui analyse la méthode de tarification la plus répandue chez les créas, et qui te propose une nouvelle piste pour fixer tes tarifs autrement.
Cette logique simpliste issue du salariat consiste, pour notre patron, à l’achat de notre temps de présence… Le fonctionnement en indépendant, lui, est tout autre ! Alors en tant que freelance, pour utiliser cette méthode de calcul qui consiste à vendre ce temps-là, on doit d’abord estimer deux choses :
1️⃣ Le temps dont on aura besoin pour réaliser le projet.
2️⃣ Le prix de ce temps. (Eh oui !)
Concrètement, ça donne un tarif à la journée (ou à l’heure) à multiplier par le temps jugé nécessaire à la réalisation du projet en question.
Les avantages de cette méthode sont indéniables : simple, mathématique… RASSURANT.
Car à partir du moment où les deux estimations sont effectuées, la méthode est adaptable à n’importe quel projet. Hop ! Le devis est réalisable en deux temps, trois mouvements.
En plus, si le calcul est correctement fait, cette méthode garantit aussi la rentabilité de l'activité. Que demander de plus !
Mais tu t’en doutes, si cette méthode était aussi parfaite, je ne serais pas en train d’écrire cet article. Et toi, tu ne serais pas en train de le lire.
Alors quoi ? Quel est le problème avec cette super méthode de calcul ?
Le problème, parlons-en justement ! C’est qu’à l'usage ce n’est pas aussi simple… Comme souvent, c’est super en théorie, mais en pratique, quelle galère !
Parce que multiplier des données entre elles, c’est archi simple, mais fixer le montant du tarif jour, et estimer le temps passé, c’est une autre histoire !
D'ailleurs, de nombreuses questions en découlent, et provoquent souvent de sacrés nœuds aux cerveaux des créas freelances.
Pour pratiquer cette méthode de tarification au temps passé, tu n’as pas le choix. Tu dois répondre à ces questions avant d’établir le devis, pour éviter d’avoir à revenir dessus au cours de la mission.
Parce que quand ton client accepte ta proposition, il n’est pas question pour lui de devoir payer plus ensuite, sous prétexte que tu as mal évalué le temps nécessaire au projet. C’est ta responsabilité de l’estimer correctement en amont.
Sauf que prévoir à l’avance combien de temps on va passer sur des actions non millimétrées, ça met la pression. Car il s’agit bien de réaliser l’estimation la plus exacte possible.
Certes, tu ne vends pas concrètement du temps, mais tu dois quand même le calculer pour facturer ta prestation.
Avant d’aller plus loin, sache que c’est déjà super d'appliquer ce premier principe de méthode de calcul au temps passé.
Disons que c’est la base.
Mais… c’est insuffisant.
Le problème numéro 1, c’est que la plupart des tarifs journaliers sont “calqués” sur des valeurs “moyennes” en fonction du niveau d’expérience. Il suffit de faire une recherche sur Malt ou Google pour se rendre compte qu’il y a à boire et à manger concernant le même métier.
Pour un graphiste par exemple, sur Malt, le tarif jour oscille entre 120 et 610 € ! * (Oui, à ce niveau ce n’est plus une fourchette de prix, c’est carrément un râteau).
*Source Malt
La tendance sur le terrain, c'est 250-300 € pour un tarif minimum, et 450-500 € pour des profils plus expérimentés.
On voit bien qu’un tarif jour sorti du contexte n’a aucun sens.
Pour qu’il en ait vraiment, il doit impérativement être calculé avec précision (et non pas au doigt mouillé, comme c’est trop souvent le cas ^^), c’est-à-dire en intégrant le développement stratégique de ton activité :
Le but de la démarche, c’est qu’en vendant le nombre de jours de travail estimé par an, ton chiffre d’affaires te permette de vivre correctement… c’est-à-dire de remplir le frigo, bien sûr, mais aussi de te faire plaisir et de développer ton activité tout en répondant à tes propres ambitions.
Sans ça, les avantages de cette méthode disparaissent. La formule de calcul se voit biaisée, et ne garantit plus du tout la viabilité ni la rentabilité de ton activité.
C’est pour cette raison que je préfère parler de Tarif Jour Minimum à la place de Tarif Jour Moyen ; car ce qui importe, c’est plutôt de savoir au-dessous de quel prix tu n’as plus intérêt à travailler. C’est ce qu’on appelle aussi le Tarif Seuil, puisqu’il constitue ton seuil de rentabilité.
Une fois que tu as calculé ton TJM , arrive le problème N°2, estimer le temps que tu vas passer sur le projet.
Et c’est loin d’être évident. Une activité de créa ne se rémunère pas comme une activité de production pure et dure.
Contrairement à quelqu’un qui change la pièce d’une machine, ou programme un outil, toi, tu ne sais pas combien de fois tu devras faire et défaire pour arriver au bon résultat, ni même combien d’idées tu devras exploiter avant de trouver THE idée.
Et c’est là que certains biais mentaux s’invitent et nous poussent à modifier notre propre estimation du temps…
Si tu sais que tu as tendance à sous-estimer le temps passé, tu risques de prévoir plus large (trop) pour être sûr de t’y retrouver.
Le problème, c’est que ça ne fonctionne pas toujours… Et si par hasard ça fonctionne, le fait de finir le projet plus tôt que prévu peut réveiller chez toi un sentiment désagréable…
As-tu déjà vécu cette culpabilité sourde, qui te force à rester devant l’ordi pour fignoler des trucs déjà fignolés ?
Ça s’appelle “étirer le temps” ou “brasser de l'air” (comme tu préfères !) pour se donner bonne conscience — “J’ai vendu 3 jours, j’y passe 3 jours !”. À bien y réfléchir, ça non plus, ça n’a pas de sens !
Il est possible aussi qu’il se produise l’effet inverse.
Par exemple, quand tu trouves ton devis trop élevé, et tu as peur que le client le refuse.
Pour autant, si tu connais le marché, ses enjeux individuels et collectifs, tu mets sans doute un point d’honneur à le respecter, et à ne pas pratiquer un tarif jour trop bas qui pourrait le plomber.
Alors tu es tenté de minimiser le temps que te prendra le projet pour faire baisser le prix en évitant de toucher au tarif jour… et tout en te donnant bonne conscience. Vicieux, n’est-ce pas !
Mais que tu baisses le devis en minimisant le temps passé sans toucher au Tarif Jour, ou que tu baisses directement le Tarif Jour, au final, le résultat reste le même. Les calculs ne sont pas bons, Kévin !
Les facteurs dans une multiplication sont interchangeables ! C’est le principe même de ce type d’équation.
Et ces biais mentaux sont si pervers que tu ne t’en rends même pas compte.
Ou seulement après coup…
À la fin du projet, quand c’est trop tard et que le temps estimé a doublé, voire triplé.
Malheureusement, dans ce cas, peu importe que tu ronges ta frustration, que tu sois tenté de bâcler le travail, ou que tu oses une facture additionnelle, c’est la relation avec le client qui se dégrade.
Alors pour éviter cette mauvaise surprise à l’avenir, je te conseille +++ de tracker ton temps (avec des applications comme Toggl ou Clockify, c’est même presque-pas-pénible !). Je te garantis que ça vaut le coup, c’est ce qui t'aidera à fiabiliser les estimations de tes futurs projets.
Mais attention, même avec de bonnes estimations, se limiter à la méthode Tarif Jour x Temps Passé comporte des risques…
Car, toi-même tu sais, la valeur du travail d’un créa s’étend biiiiien au-delà du temps qu’il passe sur un projet.
Les idées arrivent n’importe quand. Une idée brillante est capable de débouler au beau milieu de la nuit, ou en plein week-end — tu la connais, n’est-ce pas, cette fameuse fulgurance créative !
C’est pour cela qu’il est impossible de quantifier le temps créatif de manière précise.
Tu comprends pourquoi se focaliser sur le temps passé quand on est créa freelance est un non-sens. Ce n’est pas la bonne unité de mesure pour évaluer la qualité et la pertinence du travail d’un créa, un point c’est tout.
Ce que le client achète n’est pas un temps de présence sur le projet, mais un résultat. Qui comprend le livrable graphique, certes, mais aussi ce qui devient possible grâce à lui ; à l’instant T, mais aussi les bénéfices à 2, 3, 6 mois…
Attends, je ne dis pas que le temps n’a aucune importance pour ton client. D’ailleurs, un aspect du temps le concerne directement : le délai de réalisation et donc la date de livraison. Ce qui est très différent du temps de réalisation, n’est-ce pas. La durée globale de la prestation, c’est la seule donnée que le client a besoin de connaître… Il a juste besoin de savoir que tu seras dans les temps, en fait !
Alors qu’en lui fournissant trop d’indications concernant ton temps de travail, tu lui donnes l'illusion qu’il peut juger du temps passé sur le projet, avoir un avis sur ta rapidité ou ta lenteur… bref, sur ton processus de travail. Et ça, c’est le piège !
Pour commencer, as-tu remarqué que le temps passé sur un projet est inversement proportionnel à ton expérience et à ton expertise ?
Et oui ! Au fil des années, tu acquiers des automatismes, tu développes ta dextérité et ton habileté. Par conséquent, ton cerveau maîtrise de mieux en mieux les mécanismes créatifs, et t’apporte des idées pertinentes avec de plus en plus de facilité et de fluidité.
Et très logiquement, tu passes moins de temps à réaliser la même tâche. Autrement dit, avec une méthode de tarification basée sur le temps de travail : plus tu progresses, moins tu es payé. C’est ballot, quand même !
Tu le vois, le danger ? C’est ainsi qu’on peut se retrouver à nouveau vers le fameux “J’augmente mon TJM”, et ainsi faire tourner le problème N°1 en boucle.
Ensuite, une crispation sur le temps de travail, et par ricochet, sur le tarif, crée forcément des tensions dans la relation. C’est inévitable.
Dès que le client demande un ajustement ou un supplément, le créa a tendance à être sur la défensive, à s’agacer et à dégainer la calculette. Eh oui, si on facture au temps, chaque minute compte, surtout quand elles s’accumulent ! Bonjour la frustration mutuelle… A-t-on déjà vu une relation saine et légère dans ces conditions ?
Et si on pousse le raisonnement un cran plus loin, on s’aperçoit vite que cette méthode de calcul des tarifs comporte aussi l’inconvénient de te mettre en conflit d’intérêts avec ton client.
Face à des vents contraires, chacun tire la couverture à soi.
L’intérêt du client, c’est que tu travailles vite pour payer moins. Alors que toi, tu as tout intérêt à travailler “lentement” pour facturer plus…
Et sans mauvaise intention. C’est le système de facturation qui l’induit. Ces mécanismes entraînent ce genre de dérive :
Résultat : le climat n’est pas sain, la relation est polluée…et cela provoque des réactions en chaîne :
Heureusement, toutes les missions ne se terminent pas en eau de boudin… Mais ne crois-tu pas qu’elles pourraient toutes s’en trouver grandement améliorées, pour le client comme pour le créa, si l’on retire ces frictions liées au temps de travail ?
Pour toutes ces raisons, il est préférable de se détacher du fameux temps passé, et c’est possible !
À condition d’intégrer un nouvel élément dans l’équation…
Et si, plutôt que de chercher à vendre ton temps, tu vendais ta valeur (et plus précisément celle que ton travail constitue pour ton client) !
Avec un tarif basé uniquement sur le coût (le temps de travail, comme on vient de le voir), tu passes à côté du principal : la puissance d’un tarif qui prend en compte la valeur que ton travail représente pour ton client.
Pour que tu comprennes bien le propos, j’illustre ce phénomène avec le paradoxe de l’arbre.
Avec le fameux devis classico-classique, le créa freelance se concentre sur les racines de l’arbre, autrement dit, sur les coûts et en l’occurrence le temps de travail et toute la sueur que tu mets dans le projet ; tandis qu’en vrai, ce qui intéresse ton client, ce sont les fruits de l’arbre, autrement dit, la valeur et les bénéfices pour lui.
Résultat, les intérêts de chacun ne se croisent pas. C’est comme s'ils se trouvaient sur deux planètes différentes.
Bonjour les incompréhensions, quiproquos et autres tensions.
Alors qu’en adoptant une stratégie de prix intégrant la valeur — Ô magie ! — le créa et le client se rejoignent et avancent dans la même direction.
Moralité, fixer un tarif qui te permette à la fois de vivre correctement de ton activité, et à la fois récompense ta valeur, c’est pas si sorcier. Et c'est précisément ce qu'on fait dans la formation Je Kiffe Mes Tarifs !
Il suffit de suivre trois étapes.
En résumé, pour calculer des tarifs justes, basés sur la valeur travail, garde en tête ces trois points :
1️⃣ Considère le temps passé, pour assurer ta rentabilité (c’est essentiel).
Et pour cela, des infos fiables sont primordiales : une bonne estimation du temps, et un tarif jour bien calibré.
2️⃣ Les données concernant le temps passé n’ont pas pour but de définir le prix de vente, mais seulement de garantir la rentabilité de la mission, en s’assurant de ne pas vendre en dessous du seuil de rentabilité. Prends en compte le temps passé, mais ne te limite pas à ça !
3️⃣ Et surtout, intègre la valeur du travail dans l’équation. C’est bien là ce qui fait toute la différence. Car cette valeur s’appuie sur tes compétences et la difficulté du travail, mais aussi sur le contexte de la demande du client (urgence, importance et niveau de priorité pour le client, ainsi que son référentiel conscient ou inconscient … bref tout ce qui va impacter SA perception de la valeur).
Rappelle-toi que si une prestation est coûteuse — en temps par exemple, puisque c’est souvent le facteur principal dans ton métier — mais que le client juge cette prestation sans importance, alors il ne sera pas prêt à débourser le montant nécessaire à ta rentabilité.
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💡 Tu connais un créa freelance (graphiste, webdesigner, DA, photographe, illustrateur…) qui ne pratique pas des prix à la hauteur de la valeur de son travail ? Partage-lui cet article : c'est peut-être le déclic nécessaire pour qu'il repense sa stratégie de prix… en intégrant la valeur !
Avec Mathilde, tout est possible, il n'y a plus de frontière, plus de limite… Parce qu'elle vit intensément et simplement à fois.
Sa vision ? Une communication minimaliste pour transmettre l'essentiel.
C'est comme ça qu'elle a créé son activité : au service de sa vie ! (… et ça, ça n'a pas de prix)
Je lui laisse la parole pour qu'elle te partage son parcours et qu'elle raconte comment elle a fait de la simplicité la clé de sa réussite !
PAR MATHILDE FRACHON
Je me souviens quand j’étais en école d’art, j’écoutais attentivement tous les cours d’éco gestion parce que je savais que pour devenir freelance un jour, je devrais y passer. Mais c’était tellement compliqué et ennuyant, que je n’arrivais pas à m’impliquer.
Alors même si l'idée de devenir freelance était une évidence, je ne me sentais pas d’assumer la charge administrative qui allait avec. J'étais littéralement freinée par ma phobie administrative.
Et quand j’y réfléchis aujourd’hui, je crois que c’était une excuse. Car le vrai problème était plutôt au niveau de ma confiance en moi et ma légitimité. Car peu importe si c’était pour trouver un emploi salarié ou créer une entreprise, je ne me sentais pas à la hauteur.
La seule chose que je savais c’est que je ne voulais pas me retrouver “bloquée” dans un emploi. Je voulais découvrir le monde, grandir et m’enrichir de nouvelles rencontres.
C’est comme ça que je me suis d’abord retrouvée salariée, serveuse, au Danemark.
C’est à travers une expérience de vie de 5 ans au Danemark que l’idée d’entreprendre est (re)venue. Et à force de discuter avec les clients — dont de nombreux entrepreneurs — dans le restaurant français où je bossais comme serveuse, j'ai découvert leurs besoins : un site web, une com’ qui tient la route, des réseaux sociaux, etc…
J’ai donc commencé le freelancing au Danemark, en parallèle de mes études, avec des petits contrats ici et là et au fur et mesure de mes rencontres. Et là-bas, contrairement à la France, c’est très facile administrativement parlant.
Au tout début du freelancing, j’ai fait face à un vrai blocage : le démarchage.
Pourtant, j’ai tout essayé : les salons de networking, les afterworks etc… Rien à faire : je détestais toujours cet aspect du business, et ça se ressentait !
Finalement, je vendais quand je discutais naturellement de mon métier avec des personnes rencontrées au restaurant.
Malheureusement, au Danemark, je n’avais personne à qui parler de mon quotidien et de mes problématiques de freelance.
En plus, ma famille ne comprenait pas pourquoi j’avais fait ce choix, au lieu de devenir salariée dans mon secteur d’activité.
Alors que pour moi, être serveuse était bien plus enrichissant, car j’étais au contact des gens, et j’apprenais à communiquer, à vendre aussi, bien plus que dans un bureau, planquée derrière mon Mac.
Toujours au Danemark, j’ai eu la chance d’être accompagnée par Günnar (Merci ! 🙏), un coach en création d’entreprise avec une approche bienveillante du marketing.
Mon projet était vraiment à l’inverse de ce qu’on peut proposer de façon classique en formation business : vivre en camion, voyager et travailler comme digital nomade… Je voulais pouvoir travailler max 20h/semaine et SURTOUT PAS m’enfermer avec un business modèle dont je serais l’esclave ni chercher un développement rapide et la croissance à tout prix.
Grâce à Günnar, j’ai cru en mon projet d’une entreprise slow, au service de mes objectifs de vie.
Cette mission a eu des côtés positifs : j’ai pratiqué le métier que j’aime, et pris confiance en moi en tant que professionnelle (et j’ai enfin pu avoir un retour concret sur mon travail !).
Et des côtés négatifs aussi : c’était un peu du salariat déguisé, et cette situation me frustrait. Parce qu’à travers l’entrepreneuriat, je cherchais plutôt à avoir un pouvoir décisionnel et stratégique, et pas juste à être graphiste.
Mais je tenais bon, car mon cerveau était accaparé par d’autres projets : l’achat d’un camion et mon retour en France, pour la construction de mon projet de vie.
Je rêvais d’une vie nomade, un mode de vie ouvert vers le monde, riche de rencontres, de découvertes et d’apprentissages en continu. Un retour à l’essentiel, en somme.
Une fois rentrée en France et mon camion acheté, j’avais beaucoup plus de temps et d’espace dans mon esprit pour me focaliser sur la réalisation de mon projet professionnel.
Je savais que je voulais être libre de travailler en voyageant, alors il était temps pour moi de trouver les réponses à ces questions : comment trouver des clients plus régulièrement — et surtout des clients que j’aime ?
J’avais beau avoir tout un background en marketing, j’avoue n’avoir ABSOLUMENT PAS pensé appliquer ces connaissances à mon business ! C’est fou quand même ! 3 ans que je faisais des plans de com’ et travaillais sur le client idéal, mais alors pour moi ? Ça ne m’a pas traversé l’esprit !
J’ai démarré l’accompagnement avec pour objectif d’être cheffe d’entreprise et non graphiste à son compte !
J’avais besoin d’un coup de pouce pour m'aider à gagner en estime et en confiance pour lever certains blocages.
Quand j’ai démarré, je me sentais soulagée et confiante.
Mon plus gros challenge était de trouver ce que j’avais d’unique à proposer. J’ai donc attaqué l’étape 1 avec une grande excitation et l’envie de lâcher prise. Je savais que si j’étais dans le contrôle, mes blocages m'empêcheraient d’avancer. Je m’en suis donc totalement remise à Marlène et à ses exercices.
Pendant cette première étape du programme, j’ai vécu 2 gros temps forts : le premier rendez-vous avec Marlène — que j’ai attendu avec impatience ! —, et la découverte de mon pourquoi.
Ça a fait un énorme “boom” dans ma tête parce que TOUT s’est relié : toute ma vie, toutes mes croyances, toute ma réflexion, ma façon de voir les choses, mon comportement avec les autres, TOUT.
Après avoir terminé l’introspection, le travail s’est corsé lorsqu’il a fallu réfléchir à mon offre. Mais une phrase de Marlène a tout débloqué : “Cherche dans les outils UX que tu as appris.”
J’ai compris plusieurs choses : à quel point je voulais faire de la stratégie. Ce qui me plaisait dans l’UX c’était l’empathie et comment on peut toujours s’adapter aux autres. En fait, c’est ce que j’avais toujours voulu faire ! (Quand j’étais petite, j’étais fascinée par l’ergonomie et passionnée de psychologie.)
C’est là que j’ai commencé à vraiment me détacher de mon métier et à relier toutes mes compétences à ce que j’aime faire : et en un après-midi le plan de mon offre était créé.
Le reste de l’accompagnement a été assez facile pour moi. Car une fois cette porte ouverte, j’ai vu dans quelle direction aller, et j’ai foncé tout droit.
La dernière partie du programme, c’était justement ce que j’aimais faire dans mon métier : la stratégie, le plan de com, connaître et comprendre ma cible… un vrai régal !
J’ai adoré rencontrer d’autres entrepreneurs pour comprendre leur expérience et co-construire mon offre avec eux.
Et j’ai d’autant plus apprécié le fait que je puisse avoir un retour direct sur ma stratégie et ma recherche ! J’ai un peu de mal à synthétiser et trouver les bons mots parfois alors avoir la possibilité de travailler en étant entourée était un vrai plus !
À chaque doute, j’avais Marlène, le Workgroup du programme, et mon quatuor de choc. Avoir la possibilité de prendre du recul sur mon travail et m’offrir d’autres perspectives m’ont vraiment permis d'être encore plus pertinente, efficace et d’ancrer les choses durablement dans mon entreprise.
Quand je parlais de ma vision de la com’ en prenant position sur le marketing, sur ce qui me pesait et sur ma manière de procéder. Quand ils me disaient partager mon ressenti et ma vision, et que je leur expliquais qu’on pouvait faire différemment.
Ça a été assez incroyable comme boost de confiance !
Pour la première fois, j'expérimentais ce que c’était qu'être en phase avec son client idéal.
En redéfinissant les lignes de mon métier, je me suis rendu compte que j’aimais le design pour d’autres raisons, quelque chose de plus profond : le rapport à l’autre.
Et quand j’ai relié ça à d’autres aspects de ma vie — mon travail de serveuse, mes rêves d’enfant (je voulais être maîtresse !) —, j’ai compris que je pouvais créer une activité qui me ressemblait à 100%.
Encore un déclic incroyable !
Grâce à mes connaissances, j'ai créé un atelier simple, ludique et essentiel, au lieu d’une formation complexe qui perde mes clients dans des détails inutiles.
Je pourrais en parler pendant des heures, car la simplicité est pour moi la clé pour communiquer et développer son entreprise sereinement et efficacement. Je pense aussi que si on raisonnait tous comme ça, la communication et le marketing seraient mieux perçus. Bref ça touche beaucoup de sujets importants pour moi…
Son objectif ? Construire un fil rouge qui sera la base de la communication et servira de boussole à chaque nouvelle idée, étape ou objectif du développement d’une entreprise. C’est un espace de coworking où j’accompagne mes clientes à poser les bases afin qu’elles puissent communiquer naturellement, simplement et efficacement.
Mais c’est aussi un outil qu’elles peuvent réutiliser pour créer chaque nouveau support de communication. Une page de vente à écrire, une nouvelle offre ou un nouveau freebie… Elles peuvent reprendre l’atelier, avec pour objectif de communiquer sur ce nouveau produit sans se perdre ni s’éparpiller. Et si elles doutent, je suis toujours là pour les conseiller et leur apporter mon expérience et mon expertise via l’espace de coworking.
Je n’ai pas participé au challenge “créa, mais pas que” alors que j’en avais envie et que j’adorais l’idée. Je ne pensais rien avoir de différent à offrir et j’avais peur de m’exposer au grand public et d’être comparée à d’autres.
J’ai dû travailler mon mindset en profondeur pour lever mes blocages.
Il a provoqué un nouveau déclic, et j’ai lancé dans la foulée une page Instagram pour parler de Com minimaliste, de slow business, de mon mode de vie nomade… Tout devient tellement fluide quand on prend conscience du message fort qu’on souhaite porter au monde !
Et j’ai reçu tellement de retours positifs et encourageants, que ça m’a poussé à être vraie, à lâcher prise, et à être encore plus tranchée sur la représentation de qui je suis pour affirmer ma singularité.
C’est une développeuse web qui vulgarise le code via son compte Instagram.
Un jour, elle a répondu à une de mes stories, qui parlait de mon offre, car elle était intriguée par le concept.
Et hop elle est devenue ma cliente test 🙂 J’ai construit le contenu de l’atelier en direct pendant que je l’accompagnais et c’était génial ! Elle a retravaillé tout son discours, et a même décroché un contrat pendant l’accompagnement.
Il m’arrive encore de stresser et de galérer un peu, mais je sais que c’est parce que je démarre et que ma visibilité est encore faible. Je ne veux pas forcer les gens, quand je sens que ce n’est pas le moment. Mais parfois, je pense que ça me porte encore préjudice.
En 1 an, j’en suis déjà à 9 clientes accompagnées !
En septembre, j’ai rempli mes places en une semaine et j'accompagne en ce moment même un groupe de quatre entrepreneures.
Aujourd’hui, ça me semble évident, car je le vis à travers ma vie de nomade minimaliste. Mais en fait, j’ai toujours eu cet état d’esprit. Dans ma vie perso, mais aussi dans mon travail.
Je ressens régulièrement le besoin de faire une pause et de prendre de la hauteur pour faire le tri et me débarrasser du superflu. Un peu comme si mon esprit était une forêt, et que j’alternais les moments où j’avance sur le chemin, et d’autres où j’observe depuis à la cime d’un arbre.
Ma vision de la com’ est identique : prendre le temps de poser pour tisser un fil rouge clair et cohérent entre nous et nos clients. Je crois en l’alternance de moments d’ouverture, de prise de hauteur, d’écoute et d’observation, pour faire le tri, les bons choix et créer le lien.
Je ne crois pas en une communication horizontale, éparpillée sur plusieurs médias. Mais plutôt en une communication minimaliste, avec une intention durable où chaque chose est pensée comme faisant partie d’un tout. C’est pour moi une façon de communiquer qui respecte le rythme du client (puisqu’elle s’oppose au marketing abusif, à la prospection froide ou à l’outbound marketing), respecte notre temps puisqu’elle nous permet de concentrer nos efforts et notre énergie sur les choses essentielles à notre objectif, et respecte notre planète, car elle permet de communiquer en conscience et ne pas surcharger le web d’information. Communiquer moins, mais mieux.
Car il fait écho à tout dans mon entreprise : ma façon de voir la com’, ce que je défends, mon engagement, et aussi mon mode de vie slow et simple !
Et pour mes clients, le pendant c’est de les amener à se concentrer sur l’essentiel : en s’organisant pour que ça leur prenne moins de temps, tout en étant plus pertinent.
J’adore ce que je fais, et mon atelier ne cesse de grandir. Ce que je pensais être une offre d’appel est en train de devenir beaucoup plus.
J’ai une grande ambition pour cette offre, je suis en train de la développer en evergreen, sans accompagnement, et de repenser un nouveau lead magnet. Mon focus 2023 va aussi être de m’entourer d’autres entrepreneurs en tant qu’intervenants sur des sujets dont je n’ai pas l’expertise… Bref ça murit !
Je manque juste de temps pour développer tout ce que j’imagine !
Donc on peut dire que l’objectif est atteint. 😊 Je vis de mon activité et je prends du temps pour moi et mes voyages de temps en temps (beaucoup de travail lors des lancements de l’atelier entre septembre et février, mais 25 h max par semaine le reste du temps).
J’ai encore beaucoup de choses à faire évoluer pour atteindre mes objectifs financiers et toutes mes ambitions, mais je prends les choses comme elles viennent. Je vois déjà une grande évolution et j’ai encore une belle marge de progression : c’est hyper enthousiasmant !
Ce printemps j’aimerais enfin créer mon site, et améliorer mon tunnel de vente pour automatiser un peu mieux les choses. En gros passer tout ce que j’ai testé cette première année à l’étape supérieure ! Et puis respirer un peu avant le prochain lancement pour la session automne 2023 !
C’est très puissant !
Avant je me sentais seule avec ma vision d’une com’ plus slow et maintenant elle résonne.
Si j’avais un conseil à donner, c’est de ne pas trop se laisser emporter par le temps et l’éparpillement. Car l’accompagnement est long, et il est facile de se perdre dans ses doutes.
Il vaut mieux demander de l’aide pour avancer et passer à l’étape suivante sans se bloquer sur un détail. Si ça ne vient pas maintenant, ça viendra plus tard !
Et s’accrocher jusqu’à la fin de l’étape 3 parce que le plan de Com c’est tout autant important que la création de l’offre (mais bon vu mon propre positionnement, c’est normal que je conseille ça.) 😉
Plonge dans l’univers de Mathilde…
Son atelier "Keep it simple" :
www.mathildefrachon.com
Son réseau de prédilection :
Instagram : @mathildefrachondigitaldesign
Retrouve aussi Mathilde sur :
Linkedin : @mathilde-frachon-digital-designer
Tu es créa freelance : graphiste, webdesigner, photographe, illustrateur… ?
Construis-toi aussi ton positionnement fertile !
Découvre mon programme & mes autres offres !
Retrouve-moi sur :
Linkedin : @marlene-fv
Avec Morgane, "ça passe ou ça casse".
Car s'il y'a bien une chose dont elle n'a pas peur, c'est de déplaire.
Et c'est justement ce que j'adore : son caractère franc, bien trempé… et complètement assumé.
Alors, tu t'en doutes, il était primordial que son positionnement traduise la force de sa personnalité. C'est chose faite, et à son image : sans demi-mesure.
Je la laisse t'en parler dans cet article. Sans langue de bois.
PAR MORGANE TUBIANA
J’ai toujours aimé faire les choses par moi-même et bosser en solo. J’avais juste peur jusque là.
Mon père a beaucoup influencé ma façon de penser à ce sujet. Parti de rien, il a grandi dans la pauvreté dans une famille de 8 enfants. Il s’est construit lui-même de A à Z. C’est un modèle d’accomplissement de soi à mes yeux. Il n’a jamais fait semblant, et moi je ne veux plus le faire non plus.
C’est ce qu’on m’avait toujours répété. Alors j’ai commencé par bosser en CDI dans un grand groupe, puis en start-up, puis en agence de com’. Sauf que ça ne marchait pas pour moi.
Je n’avais pas envie d’avoir un boss, tout comme je n’avais plus envie d’avoir des horaires rigides. Et puis, je n'adhérais pas du tout à la culture dégueulasse des agences de com’ et de pub parisiennes.
Je crois que j’ai toujours été un peu sauvage et surtout que j’ai toujours eu horreur de respecter les règles. Inadaptée, voilà ce que je suis. Inadaptée au modèle scolaire traditionnel où l’on te dit quoi faire, et inadaptée au monde de l’entreprise et à ses manières corporate.
Mon but à l’époque était simple : je voulais être libre. Je suis une personne franche (no bullshit), et j’avais envie que ma boîte soit en accord avec qui je suis.
Mais surtout, je voulais réaliser quelque chose qui a du sens.
Avec une ancienne collègue de travail, on a monté le premier studio spécialisé en identité de marque pour les startups. On était convaincues qu'en associant la bonne stratégie et le bon design, avec les bons mots, on pouvait créer des marques qui dépotent.
Mes débuts dans l’activité ont été un peu compliqués. Avec mon associée, on n’avait aucun réseau et tout à apprendre sur l’entrepreneuriat et la prospection.
1 an et demi passe. Notre CA n’est pas mirobolant, et en plus, ça ne colle plus entre nous. Elle m’abandonne trois semaines après le décès de mon père. Mais comme il le disait lui-même, “Après l’obscurité, vient le soleil”. La vie doit continuer.
C’est à ce moment-là que j'ai décidé de me lancer en solo. Sauf que j’étais complètement paumée.
Honnêtement, c’était une période hyper difficile. Il fallait gérer le deuil de mon père, la fermeture de ma boîte, la séparation avec mon associée, et la création d’une nouvelle offre.
C’était plus ou moins l’inconnu, mais je n’avais plus peur. J’allais enfin faire ce que j’ai toujours voulu : bosser en solo et être libre.
Sauf que c’est plus facile à trouver pour les autres que pour soi-même.
Et mon positionnement n’était pas assez clair et mon offre non plus. Il fallait tout reprendre du début. Je ne vivais pas encore de mon activité, mais j’étais hyper motivée à l’idée de tout refaire moi-même.
Du coup, je me suis dit que j’allais aller discuter avec d’autres freelances qui font le même taf que moi afin de recueillir leur expérience. Et je suis tombée sur une nana avec un positionnement hyper particulier…
Elle, c’est Mathilda Perrot. Et dès nos premiers échanges, ce fut le coup de foudre amical ! C’est une nana franche, directe et drôle. Elle m’a raconté un peu où elle en était de son business et de comment elle en était arrivée là. Je lui ai expliqué à mon tour mon parcours et comment je galérais avec mon positionnement et mon offre.
Je savais que je faisais du bon taf, mais ce qui me différenciait réellement je n’en savais rien.
En plus de ça, je ne me sentais pas spécialement en accord avec mes clients. Ils aimaient les design lisses et aseptisés à la Aircall, tout ce que je déteste. Moi, j’aime les choses intenses, bold, avec du caractère, assumées et hyper chiadées !
Mathilda m’a dit qu’elle suivait un accompagnement qui avait changé sa vie de solopreneure.
Avant, elle galérait sur les mêmes points que moi, et grâce à cet accompagnement, elle avait déjà doublé son CA ! et en plus de ça, elle avait un business totalement en accord avec elle-même.
Je l’ai donc contactée pour suivre le programme “Moi d’abord”. C’était le moment d’investir sur moi-même et surtout d’accepter le fait que parfois on a besoin d’être accompagné !
À partir du moment où j’ai décidé d’intégrer le programme de Marlène, j’étais déterminée à avancer et hyper excitée.
Pour moi, c’était clairement un nouveau départ. À la fin du programme, je devais avoir trouvé mon positionnement et construit un business et une offre viables.
Je n’avais plus envie de faire de concession, je voulais juste kiffer mon entrepreneuriat.
Alors même si j’avais un peu d’appréhension à l’idée d’y arriver, je sentais que ça allait changer ma vie dans le bon sens.
Ça, c’était vraiment un moment incroyable !
Ce “Moi d’abord”, ça sonnait un peu comme un truc bullshit au début pour moi. Sauf que quand je prends du recul et que je me rends compte que j’ai construit une offre en accord avec ma personnalité, avec mes contraintes et en fonction de mes envies, le “Moi d’abord” prend finalement tout son sens.
Finalement, mon positionnement découle de qui je suis, et de ce qui me tient à cœur. Et les gens qui se reconnaissent dedans se rallient à moi.
J’étais hyper motivée pendant les deux premières étapes, parce qu’il était question de creuser, de trouver sa différenciation et de construire son offre.
L’étape de la communication a été un peu plus difficile pour moi.
Par exemple, pour écrire mes articles de blog, il a fallu que je me bouscule. Ça m'a pris énormément de temps. Parce que ça ne m’intéressait pas, tout simplement. Quand je dis que je suis entière !
“Moi d’abord” est un programme tourné développement personnel et en même temps business, et ça c’est hyper rare. Par contre, je pense qu’il n’est vraiment pas fait pour tout le monde, parce qu’il est dense et demande beaucoup d’implication. Alors si tu ne sais pas t’autodiscipliner, tu vas en chier !
Tout prenait sens d’un coup. La manière dont je faisais les choses, mon style graphique, la façon dont je voulais vivre mon entrepreneuriat.
Ce que je voulais : travailler avec des entrepreneurs qui en veulent, le genre de mecs qui croient profondément en leur projet et qui n’arrêteront pas avant d'atteindre le sommet.
C’était comme une évidence. C’était tout le sens que je cherchais à donner à mon métier.
Je ne me vois pas comme un simple prestataire, c’est comme si j’intégrais l’équipe de mes clients et j’accorde une grande importance au fait d’avoir une posture de conseil.
Ça va bien au-delà du dessin et de l’identité visuelle. On va au fond des choses, on creuse pour trouver ce qui fait leur singularité et sur quoi ils devraient axer leur business.
Je mets un point d’honneur à allier vision créative et vision business, parce qu’il ne faut pas oublier que le but de tout ça c’est de faire de l’argent.
Tout est lié. Mon offre concrétise qui je suis et ce qui est important à mes yeux.
Au-delà de l’accompagnement, c’est aussi la concrétisation de tout ce que j’ai appris en 6 ans dans la création de marques et dans mon parcours entrepreneurial.
J’ai pensé mon offre comme un accompagnement sur-mesure et main dans la main avec mes clients.
Le but de mon offre est de propulser la marque et le business d’entrepreneurs (TRÈS) ambitieux, grâce à un système visuel intense.
On travaille ensemble sur leur positionnement lors d’un workshop, puis je leur construis un système visuel qui claque.
Actuellement, j’accompagne justement plusieurs entrepreneurs qui ont validé leur product market fit dans la création de leur identité de marque.
Peu de gens le savent, mais pour une marque puissante, il faut associer deux piliers. Sans l’un ou l’autre, ça ne fonctionne pas, un peu comme pour une fécondation, s'il manque l’ovule ou le spermatozoïde, ça ne fonctionne pas !
J’ai toujours aimé l’idée qu’une identité visuelle est un langage propre à une boîte, alors j’accorde vraiment beaucoup d'importance à créer des identités comme de véritables langages graphiques, des systèmes qui vont envahir tous les supports de com’.
On ne va pas utiliser l’identité visuelle de manière isolée par petites touches, on va vraiment créer une cohérence d’ensemble qui va permettre à la puissance de l’identité visuelle de se révéler et d’impacter le reste. Une vraie identité de marque. Une claque visuelle.
Mon travail sur mon positionnement m’a apporté un cadre et une direction claire à suivre dans toutes mes actions de communication.
Ça m'a permis de gagner en confiance et d’assumer clairement ma différence.
Avant, pour moi, la prospection, ça rimait avec “quémander”, je me sentais intrusive. Et il faut dire que j’ai mon petit égo, donc je ne me sentais pas du tout à l’aise avec cette idée.
J’ai toujours détesté la prospection. Ce que je voulais, c’est que les clients viennent et comprennent d’eux-mêmes que je pouvais les aider et leur apporter beaucoup.
Avant le programme, je communiquais déjà beaucoup sur LinkedIn pour que les clients viennent tout seul, mais je pense que le programme a changé ma vision de la prospection. Maintenant, je suis plus à l’écoute. Mon but lors d’un call, c’est une prise de conscience du prospect et c’est pas grave si je ne vends pas.
Mon premier client sur mon offre fertile a été l’agence d’architecture de luxe MERSI.
J’avais posté un message sur LinkedIn pour trouver un client pilote et ils sont venus à moi parce qu'ils ont changé de concept et de positionnement 4x en 1 an et demi.
Ils avaient vraiment du mal à mettre des mots sur ce qu’ils faisaient et avaient besoin de monter en gamme, parce que malgré leur investissement, ils ne touchaient pas encore la clientèle qu’ils visaient.
La collab’ s’est super bien passée et même si elle est finie, on est toujours en contact et je suis leur avancée avec attention.
Le projet d'identité de marque a beaucoup plu et a été publié sur plusieurs médias spécialisés en branding.
Depuis, ils savent dans quelle direction aller et communiquent beaucoup mieux parce que leur business leur ressemble. Ils touchent plus de clients-cibles et ont pu monter en gamme sereinement.
Tous les jours, j’aide des entrepreneurs et des porteurs de projet qui visent la réussite high level à propulser leur business grâce à une identité de marque intense.
La vie est courte et chacun devrait pouvoir vivre sans regret et disposer de son temps comme il le souhaite.
Pour moi, c’est important que chaque entrepreneur puisse devenir maître de sa vie et laisser une trace remarquable de son passage.
Aujourd’hui, je suis plus sereine et surtout totalement alignée avec moi-même.
Je sais dans quelle direction aller parce que j’ai les bonnes bases. Se connaître et se comprendre est indispensable quand on veut entreprendre et surtout que ça marche.
J’ai doublé mon CA — avant même la fin du programme Moi d'abord, mon offre fertile avait déjà généré un CA de 25K€ ! — et je prends en moyenne un projet par mois. Je trouve principalement mes clients sur LinkedIn, mais j’ai fait appel à une agence de SEO pour avoir plusieurs canaux d’acquisitions et j’espère encore doubler mon CA l’année prochaine.
J’ai tiré une leçon bénéfique de chaque galère. J’ai toujours été bien entourée et encouragée, que ce soit par mon mari, ma famille ou encore mes potes, même si parfois ils avaient un peu peur pour moi. On peut dire que je suis chanceuse de ce côté-là.
L’entrepreneuriat n’est pas fait pour tout le monde et surtout c’est moins safe qu’un CDI. Mais si certains se reconnaissent dans mon parcours, alors je leur dirais de foncer et de ne pas avoir peur. Avec un peu d’autodiscipline, le programme d'accompagnement "Moi d'abord" peut faire des miracles.
Cette décision de me faire accompagner a été une des meilleures de mon parcours entrepreneurial. Parfois il faut savoir investir sur soi-même.
Idéalement, j’aimerais par la suite démocratiser la pratique du branding au sein de la communauté entrepreneuriale, en mettant en place plusieurs formations et ateliers en ligne pour les entrepreneurs qui démarrent.
Plonge dans l’univers de Morgane…
Son site internet :
www.clacyourbrand.com
Son offre fertile : Level-up your brand
Retrouve aussi Morgane sur :
Linkedin : @morgane-tubiana-identite-marque
Instagram : @clacyourbrand
Tu es créa freelance : graphiste, webdesigner, photographe, illustrateur… ?
Construis-toi aussi ton positionnement fertile !
Découvre mon programme & mes autres offres !
Retrouve-moi sur :
Linkedin : @marlene-fv
Julie ? Le pep's et la gentillesse à l'état pur !
Il y'a les gentils tout en douceur, calmes, posés… Et puis il y'a Julie. Cette fille est une tornade de gentillesse, enrobée de good vibes et de pep's, de quoi donner le smile même aux plus grincheux !
Mais les grincheux ne font pas partie du monde de Julie, car dans son univers, il n'y a que des super-héros, comme elle !
Je lui laisse la parole, elle te racontera ça tellement mieux que moi !
PAR JULIE LIBRALATO
Je me plaisais plutôt bien dans ce statut d’ailleurs. Je profitais de la sécurité financière, tout en conservant le lien social. En plus, j’étais assez libre dans mon travail.
Mais je suis aussi une personne touche à tout, curieuse, qui s'auto-forme beaucoup.
Alors après quelques années, j’ai commencé à m’ennuyer dans mon poste qui n’était pas spécialement valorisé, et qui n’avait plus assez de sens pour moi.
D'ailleurs, je me souviens avoir confié pendant mon dernier entretien individuel que je voulais être plus utile au monde. ;))
C’est comme ça que j’ai commencé à travailler en parallèle du salariat pour mes proches.
À la base, je ne suis pas issue des métiers de l’art et du graphisme, mais de la communication et du marketing. Donc au départ, j’ai évidemment souffert d’un gros syndrome de l’imposteur !
Mais le COVID et surtout le confinement m’ont fait réfléchir sur l’importance et la place de ma vie de famille. Et j’ai aussi pris conscience de ma maturité autant d’un point de vue personnel que professionnel.
Et c’est un mélange de tout ça qui m’a convaincue de me lancer !
Pour assurer ma sécurité financière, j’ai pris tous les contrats qui passaient. J’ai eu du mal à faire basculer mon état d’esprit de celui de salariée à celui de chef d’entreprise. C’est un vrai cap psychologique à passer.
Et puis, j’ai toujours eu tendance à accorder (trop) facilement ma confiance, ce qui m’a valu quelques délicates expériences avec des mauvais payeurs.
Ça m’a appris que l’on peut être sympa tout en restant vigilante dans sa relation client. Maintenant, je demande systématiquement un acompte. Et si je ne le sens pas, je me permets de refuser des clients.
Et oui, qui aiderait les héros du quotidien à se rendre visibles si je fermais boutique à cause d’un manque de revenu ? 😉
La réalité du statut m’a sauté aux yeux. Il fallait tout assumer : le fun et le moins fun, être responsable et organisée.
Par chance, je ne suis pas de celles qui restent dans leur coin même en étant freelance. Je suis hyper sociable. J’aime travailler en groupe et me déplacer chez le client ou en coworking par exemple.
Alors j'ai intégré le groupe Facebook de Marlène juste un peu avant l’arrêt de mon salariat. Je cherchais un appui, du soutien entre graphistes, des partages d'expérience et de l’entraide. Je savais que j’en aurais besoin en me lançant à 100% en freelance. Et j’y ai trouvé tout ça !
Quand j’ai découvert l’offre de positionnement fertile de Marlène, ça m’a totalement parlé.
Je savais bien qu’il y avait quelque chose au fond de moi qui était enfoui et qui ne demandait qu’à s’exprimer ! Les fameuses questions : Pourquoi suis-je sur cette terre ? Qui suis-je réellement au fond ? Qu'est-ce que j’aime profondément faire ?
Mais, peu de temps après avoir découvert l’existence du programme Moi d’abord, j’ai appris ma 2e grossesse. Alors, j’ai rangé cette idée d’accompagnement dans un tiroir de ma tête. Ce n’était pas le moment.
Sans surprise, l’arrivée d’un deuxième enfant a freiné mes projets de développement d'activité. Avec le recul, je dirais que c’était un mal pour un bien (la vie est bien faite), parce qu’ainsi j’ai eu le temps de me lancer tranquillement, et de prendre conscience que j'avais vraiment besoin de donner du sens à ma vie professionnelle. Mes années de salariat routinières m’avaient perdue !
À la fin de mon congé maternité, j'ai rouvert le tiroir dans ma tête, et j’ai enfin commencé le programme de Marlène !
J’ai pris le programme dans une période de ma vie qui était déjà chargée. À 34 ans, avec deux enfants en bas âge (je venais d’accoucher de mon 2e enfant et le premier avait seulement 2 ans), en plein confinement COVID, avec la crèche fermée, mon travail ... et mon travail de développement !
Je voulais mettre toutes les chances de mon côté pour réussir et gagner ma vie en tant que freelance. Et quitte à bosser pour moi, autant faire quelque chose que j'aime et qui me motive… en gagnant bien ma vie bien sûr !
Et puis, j’écoute aussi beaucoup mon intuition. Et elle me disait de foncer.
Je savais que le programme aurait les réponses à mes profondes interrogations, et que Marlène m'accompagnerait dans ce grand défi : celui de mon avenir (oui je l’ai pris très au sérieux ! :))
Celui de me trouver professionnellement pour me retrouver personnellement.
Alors j’ai entamé le programme dans un élan de motivation et d'optimisme. J’en attendais beaucoup, car déjà, c’est un investissement, et parce que je misais la réussite de mon projet dessus. Si mon projet de freelancing devait marcher, ce serait forcément grâce à ça. Sinon, c’est que le statut d’indépendant n'était pas fait pour moi.
Grâce à la première étape du programme, l’introspection, je me suis découverte (et j’ai découvert en même temps l’importance du développement personnel) ! Finalement, je trouve que c'est presque l'aspect le plus important : savoir qui on est, ce que l’on aime faire et ce dont on a besoin pour être heureux.
“Tout part de toi” dixit Marlène. Et c’est vrai !
Ça avait l’air simple, et pourtant… Il fallait avoir les bons outils, et être orientée pour savoir se poser les bonnes questions. Surtout prendre le temps d’ y réfléchir, chose que l’on ne prend plus le temps de faire dans notre société où tout va trop vite !
Le regard extérieur de Marlène a été un réel atout, car elle est super humaine et aussi très bonne conseillère. Sa vision globale de nos métiers de par son expérience représente un réel atout pour nous.
Cette période a été vraiment intense, mais nécessaire pour mon évolution professionnelle.
Grâce à ce travail d’introspection, j’ai pu découvrir et assumer certains aspects de ma personnalité. Je me suis rendu compte qu’en plus de mes compétences professionnelles, mes compétences personnelles pouvaient être très utiles à mes clients : comme l’altruisme avec le coaching, l'esprit de synthèse, la force de caractère, l'intuition…
Dès la fin de l’étape 1 du programme, j’ai su qui j’étais, ce que je voulais faire, et avec qui je voulais travailler.
La révélation de mon MOI m’a explosé aux yeux !
Je voulais être un super-héros !
Je suis comme ça, je suis une "gentille", j’aime aider, être utile et bousculer.
Je voulais aider les autres, et particulièrement ceux qui contribuent par leur activité à changer ce monde, et à rendre les gens heureux.
Naturellement, j’aspirais à travailler avec des personnes qui partagent ma vision.
J’ai également compris une chose primordiale dans la création de mes futures offres : ce qui pour moi était à la base un désavantage — le fait de ne pas être une graphiste “pure souche” — s’avérait être en fait ma SUPER FORCE ! Je suis en premier lieu une Resp' Communication avec 10 ans d'expérience... et c'est sur cette particularité que je peux m’appuyer pour me démarquer et apporter une réelle valeur ajoutée à mes clients.
La suite a été plus difficile, car j’avais très peu de temps à consacrer au programme à ce moment-là.
En parallèle, j’assurais le travail pour faire rentrer le salaire, et avec le COVID, je gérais les enfants en plus !...
L’avantage, c’est que ça m’a permis de prendre du recul et de refroidir un peu mon cerveau qui partait dans tous les sens, pour finalement y voir plus clair dans la recherche de mon positionnement. Quand je l’ai enfin trouvé, je me suis rendu compte qu’il avait toujours été là, mais que je n’arrivais pas à le rendre concret.
Un peu comme ce truc au bout de la langue que l’on n’arrive pas à sortir.
Je savais à présent ce que je voulais faire et pourquoi. Même s’il m’a fallu un peu de temps pour l’assumer, c’était comme une évidence, un mélange de recentrage, de confiance et d’inspiration.
J’ai réuni ma personnalité, et mon panel de compétences, j’ai secoué (comme dans un shaker pour créer un super cocktail !!) et j’ai créé mes "Offres POWER*" !
*POWER pour : le pouvoir de la communication (mais tu avais saisi, hein 😇)
👉 Elles allient le graphisme, le conseil, et la formation
À travers ce positionnement, c’est ma mission, mon objectif de vie qui s’exprime. J'aime me lever le matin en étant « pressée d’aller travailler ».
Mais c’est quoi cette mission ?
⚡️J'aide les "héros du quotidien" (les entreprises/activités engagées pour un monde meilleur) à réussir leur lancement/développement grâce au pouvoir de la communication
Mon offre fertile, ou plutôt mes offres, viennent toutes d’un même constat : les “petites entreprises” manquent cruellement d’accompagnement et d’informations concernant leur communication. Elles n’ont souvent ni “chargé de comm”, ni le budget pour déléguer.
Il existe bien des groupements d’entreprises, mais ils mettent souvent l’accent sur le côté financier, commercial ou juridique, et pas sur le côté communication. Du coup les entreprises restent avec leurs problématiques :
Comment je crée mon image ? Comment je me rends visible ?
Parce que c’est bien beau d’avoir les meilleurs produits du monde, la prestation la plus complète, ultra adaptée à sa cible, mais si vous êtes invisible, incompris ou moche (oui, oui !) vous n’attirerez pas beaucoup de clients, et vous aurez du mal à développer votre activité… et ça c’est tellement dommage !
C’est pour leur éviter cette situation que j’ai créé ces offres !
🦸🏻♀️ 𝗠𝗘𝗦 𝟯 𝗢𝗙𝗙𝗥𝗘𝗦 "𝗣𝗢𝗪𝗘𝗥"
faire appel au pouvoir de la communication pour réussir dans son activité !
La particularité de ces offres, c’est qu’elles allient le graphisme avec toutes les prestations d’un chargé de com’ (un accompagnement stratégique, des conseils, un audit et de la formation) et ont pour objectif d’aider mes clients à chaque étape de la vie de leur entreprise : pour son lancement, pour la développer ou pour lui donner un coup de boost !
⚡️ Le 𝗣𝗢𝗪𝗘𝗥 𝗦𝗧𝗔𝗥𝗧 : Tu veux lancer ton activité ?
Prestation complète où j’allie l’accompagnement, la stratégie et le graphisme pour mettre en place la communication de mon client et réussir son lancement !
⚡️ Le 𝗣𝗢𝗪𝗘𝗥 𝗨𝗣 : Tu veux développer ton activité ?
Prestation complète où j’allie mes 2 pouvoirs : la Communication 360° et le graphisme pour remanier toute la communication de mes clients et gagner en puissance pour réussir leur développement.
⚡️ Le 𝗣𝗢𝗪𝗘𝗥 𝗕𝗢𝗢𝗦𝗧 : Tu as besoin d'être éclairé ?
Audit complet ou simple consultation, selon le besoin de mon client.
Mes offres sont à présent construites, mais je sais qu’avec le temps et l’expérience client, elles s’amélioreront encore.
Ma première testeuse m’a laissé un témoignage tellement émouvant qu’il a justifié à lui seul tous mes efforts. En le lisant je me suis dit : oui, c’est sûr, c’est ça que je veux faire !
Ma cliente test, c’est DIAAAANE de Au Clair de ma bulle. Elle est tellement sympa et généreuse ! Elle crée des cosmétiques bio et haut de gamme dans ma région de manière artisanale.
Je crois qu’elle a d’abord été séduite par ma personnalité et ma passion. Et elle s’est laissée convaincre pour être ma testeuse. Décision qu’elle n’a pas regrettée. J’ai hâte de voir les premiers retours qu’elle va avoir suite à l’offre POWER UP 😉
C’est aujourd’hui beaucoup plus facile de parler de mon activité.
Il y a de la passion dans ma voix et mes interlocuteurs le ressentent. J’ai également plus d’inspiration pour créer mon contenu et parler à ma cible.
Je n’ai pas eu à beaucoup changer mon identité visuelle, car tout était déjà là (comme quoi…). J’ai juste fait des modifications de contenu et de tonalité, pour que mon univers de “héros” ressorte bien, et qu’elle reste fidèle à ma personnalité.
Enfin, j’ai aussi plus de confiance quand il s’agit de me vendre.
D’ailleurs, je ne vends plus, je propose de faire un investissement… pour leur avenir 🙂
Ce qui était le plus difficile avant, c’était de vendre la même prestation que tout le monde. Finalement pourquoi on me choisirait moi plutôt que Bibi qui a 10 ans d'expérience et qui est suivi par 3000 personnes ?
Quand on ne sait pas pourquoi on travaille et à qui on s’adresse, et bien on a ni l’inspiration pour communiquer, ni le courage pour prospecter.
En plus, l’aspect commercial n’a jamais été mon truc. J’ai toujours tendance à être trop gentille, et à me vendre presque gratuitement…
Aujourd’hui, la vente et l’achat ne sont plus des gros mots. Et je suis beaucoup plus à l’aise avec le démarchage et l’annonce du prix. J’assume mon discours et j'ai confiance en mes compétences.
Être sûre que ce que l'on propose à son client est vraiment utile pour lui et nécessaire à son développement, ça change toute la démarche. J’ai presque envie de leur dire d’investir dans mon offre, car c’est “d’utilité publique” ^^.
Maintenant que ce gros boulot de positionnement est fait, c’est facile pour moi d’en parler, car je maîtrise mon sujet, tout est calé dans ma tête et aligné avec qui je suis.
Niveau stratégie, j’applique exactement ce que je conseille à mes clients : communiquer sur mon entreprise avec ma personnalité affirmée, en prenant du plaisir surtout !
Je fais même un peu de promotion pure pour mes offres, mais je mets surtout en avant leur utilité grâce à des expériences clients, des témoignages, des citations… et je suis généreuse en conseils et infos.
Je commence aussi à faire des rencontres et des ateliers découverte. Mon côté sociable me permet de parler de mes offres assez naturellement.
Maintenant, j’attends d'acquérir une certaine notoriété et que le bouche-à-oreille fasse effet. En parallèle, je construis la version Formation du POWER START pour aider toujours + de monde :).
Je n’en suis qu’au début donc je ne gagne pas encore des millions, mais j’y compte bien ! Et surtout : je suis sereine.
Par la suite, j’aimerais animer et vivre des formations de groupe (en présentiel ou en ligne) pour me dégager du temps. Et mettre l’accent sur mon côté super-héros à moi : proposer des crowdfunding pour financer un lancement d'activité à impact positif, m’investir plus dans l’associatif, mettre en avant et informer sur des causes et actions à impact positif.
Je recommande à tous les créa et communicants, paumés, généralistes ou en début d’activité d’investir dans le programme Moi d'abord de Marlène pour avoir les bases qui vont leur permettre de réussir ce qu’il font de mieux !
… et de gagner leur vie avec.
Plonge dans l’univers de Julie…
Son site internet :
www.juma-communication.fr
Ses « Super-Offres » :
www.juma-communication.fr/#services
Retrouve aussi Julie sur :
Instagram : @juma.communication
Linkedin : @julie-libralato-graphiste
Facebook : @JUMAcommunication
Tu es créa freelance : graphiste, webdesigner, photographe, illustrateur… ?
Construis-toi aussi ton positionnement fertile !
Découvre mon programme & mes autres offres !
Retrouve-moi sur :
Linkedin : @marlene-fv
Une chose est sûre, il est indispensable pour un indépendant de rester curieux et ouvert à la nouveauté. Ça tombe bien, l'entrepreneuriat nous pousse sans cesse à développer nos compétences ! Car c’est comme ça que l’on s’offre le plus de chance de rester dans la place. Mais pas que. C’est aussi pour :
En bref : “Construis tes lauriers, mais ne te repose jamais dessus”
Voici un tour d’horizon des différentes solutions qui s’offrent à toi :
Quand il s’agit de monter en compétences (surtout les pros), la reine, c’est la formation. Alors on pense tout de suite à s’en offrir une. Pourtant, même si c’est une excellente solution, elle comporte tout de même un triple piège !
Ça peut t’arriver. Ça nous arrive à tous d’ailleurs ! Et au final voici le résultat => au mieux cette formation aura été inutile, au pire elle aura été dangereuse.
Oui dangereuse, délétère, je ne mâche pas mes mots, car pour l’anecdote j’ai eu parmi mes clients des personnes qui sortaient d’une formation — auprès d’un organisme dont je tairais le nom, mais qui a pignon sur rue auprès des indépendants — et pour qui les conseils de cette formation ont mis leur activité en péril. (Rassure-toi, on a cravaché ensuite ensemble et on a pu rattraper le coup, tout va bien aujourd’hui, mais c’était moins une !)
Cette fâcheuse situation peut arriver quand la formation n’est pas adaptée.
Bien sûr, "on" te dit le contraire, pour te la vendre, mais les conseils dedans s’appliquent à une majorité dont tu ne fais pas partie. L’organisme de formation n’en a pas nécessairement conscience. Parfois, il pense réellement que ses conseils sont valables pour tout le monde !
J’insiste sur ce point, car les créas ne sont pas des freelances comme les autres — je vais d’ailleurs écrire un article prochainement à ce sujet, parce que c’est important de comprendre pourquoi ce qui fonctionne pour d’autres indépendants ne peut pas toujours s’appliquer dans le secteur des créas du design graphique.
Le risque est plus faible quand il s’agit d’une formation purement technique (formation logiciel, par exemple). Dans ce cas, il faut surtout t’assurer qu’elle sera adaptée à ton niveau et à tes besoins d’utilisation.
Mais quand il s’agit d’une formation plus stratégique, visant par exemple le développement de ton activité, alors là : attention aux formations qui s’adressent à TOUS les indépendants !!! Vérifie aussi bien que la personne qui va t’accompagner dans cette formation (s’il y a du coaching de prévu, par exemple) connaisse parfaitement les spécificités relatives à ton secteur d’activité et à ta situation.
Voilà déjà comment éviter le premier piège, hop, ni vu ni connu, c’est esquivé !
Celui-ci est valable quelle que soit la formation, car comme le disait Albert Einstein (sacré tonton Albert ! Décidément, il a dit un tas de trucs bien !) : “La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information.”
Désolée de te décevoir, mais ce n’est pas de s’inscrire à la formation qui va t’aider (même si c’est le premier pas décisif), ni de la suivre. Mais c’est bien la mise en pratique de tes apprentissages qui va faire la différence.
Alors, ça ne sert à rien de t’inscrire à une formation si tu ne comptes pas la mettre en pratique. Ça ne ferait que surcharger ton cerveau d’infos inutiles (la fameuse “connaissance inutile”, selon le terme de Jean-François Revel) et au final t’empêcher d’avancer par surcharge pondérale de connaissances (c’est moins sexy, mais ce terme est de moi, ahaha !)
Psst : c’est pour ça que je mets autant d’énergie sur cet aspect dans mes programmes et formations. Je conçois les choses de sorte que la mise en pratique se fasse au fur et à mesure, car je sais que sans ça, les apprentissages tombent aux oubliettes et on n’applique jamais !
Tu as déjà entendu parler de la théorie du dernier kilomètre ?
On dit que souvent que le premier pas est crucial pour passer à l’action. Et c’est tout à fait vrai. Mais le dernier pas est tout aussi décisif, et parfois bien plus difficile.
Car c’est grâce à lui qu’aboutit réellement un projet, une idée… — ou une formation, tiens !
Alors que le premier pas bénéficie de l’élan, de l’envie, ou d’un déclic, le dernier pas quant à lui conditionne la réussite ou l’échec. Sacré défi ! Il demande donc un effort encore plus important, et notamment de persévérer malgré les difficultés.
Si tu fais déjà partie du groupe Graphiste et indépendant : le Groooouuuupe ! je te renvoie pour cet aspect à un post que j’avais publié en avril pour parler de “La théorie du dernier kilomètre”
Si tu ne fais pas encore partie du groupe, tu peux nous rejoindre ici. 100% entraide, conseils et bonne humeur garantie !
Mais figure-toi qu’il y a aussi bien d’autres alternatives qui te permettent de monter en compétences… auxquelles on ne pense pas forcément. En voici quelques-unes :
S’autoformer en fouillant sur le web à droite à gauche, on l’a tous fait ! Pesons le pour et le contre de cette méthode :
Ses avantages :
Ses inconvénients :
Autre solution : miser sur la transmission, en posant des questions dans les groupes d’entraide
Le partage d'expériences, d'astuces, et même de ressentis… entre pairs est un moyen puissant pour progresser dans tes compétences comme dans ton développement d'activité.
C'est pour cette raison que j'ai réuni une communauté puissante et bienveillante (caractéristique suffisamment rare dans les groupes de designers pour qu’elle mérite d’être soulignée ^^) => Graphiste et indépendant : le Groooouuuupe !
Ce n'est certes pas la seule communauté de designers, mais ses membres semblent dire que c'est la meilleure (!)
Dans tous les cas, le principal est de trouver un groupe dans lequel tu te sens bien, suffisamment à l'aise pour participer, plutôt que de multiplier ta présence dans tous les groupes que tu croises et ne réellement profiter d'aucun ^^
Les avantages :
Les inconvénients :
Si tu as le goût du risque, tu peux aussi choisir de prendre des projets challengeants qui sortent un peu de ton champ de compétences.
C’est l’aspect le plus touchy, mais il faut reconnaître que c’est très formateur, alors je le mentionne quand même.
Quand on choisit d’aller sur ce terrain, il faut juste veiller à prendre quelques précautions. En voici 2 :
Tout est question d’honnêteté et de conscience professionnelle.
On peut par exemple appliquer une réduction compensatrice, sachant qu’on va tâtonner et que le client pourrait en être pénalisé. D’où l’importance d’être transparent, et de trouver un deal qui convient à tout le monde
Et si tu faisais du troc de compétences avec un collègue ?
Être formateur, ça ne s’improvise pas. Tout le monde n’a pas la patience ni la pédagogie pour transférer son savoir. MAIS le troc de connaissance avec un ami ou collègue reste un moment agréable et qui permet d’étendre son champ de compétences.
Pour ça, il te suffit de trouver dans ton entourage une personne avec qui les besoins de compétences matchent.
Par exemple : tu as des compétences en photo et ton ami en motion design. Il se trouve que justement, tu souhaites acquérir quelques bases en animation et que ton ami cherche à approfondir sa maîtrise de la photo. Merveilleux, non ?
Faire pour soi ou pour un ami, pour une asso bénévolement (offrir une compétence en apprentissage)…
Pourquoi pas ? S'entraîner bénévolement sur des cas réels peut être une bonne opportunité de progresser sans pression.
En plus, ça ajoute une vraie référence au portfolio et ça permet d’aider quelqu’un qu’on apprécie ou une cause qui nous est chère.
Mais attention à ne pas tomber dans le gratuisme.
Je m’explique : C'est ok de travailler gratuitement quand c'est ton choix et que c'est toi qui est à l'initiative de ce deal.
Mais si on te demande du gratuit, c'est non, parce que l'échange de valeur est rarement équilibré et souvent à ton désavantage (à bannir donc !!!!)
Pour t’en prémunir, je te renvoie à ce post que j’ai publié en 2020 dans mon groupe : “Donner / Recevoir => L’échange de valeur”, il date mais son contenu est toujours d’actualité.
Tu veux consulter ce post mais tu ne fais pas encore partie du groupe Facebook Graphiste et indépendant : le Groooouuuupe !… Demande à nous rejoindre, ici !
Il y a sûrement plein d’autres alternatives possibles, mais j’avais envie de te parler de celles-ci. Les as-tu déjà testées ?
👇 Ton retour d'expérience est le bienvenu dans les commentaires ! 👇
J'aime tellement le travail de Mathilda !
Ses photos sont époustouflantes, ses identités visuelles sont fabuleuses… Pas étonnant qu'elle se révèle auprès d'entreprises prestigieuses !
Prestige, certes, mais avec une démarche qui bouscule l'élitisme : pas question de réserver son talent uniquement aux "grands" !
Elle a accepté de nous partager les coulisses de son aventure freelance : ses victoires, évidemment, mais aussi les difficultés qu'elle a rencontrées. Je te laisse découvrir…
PAR MATHILDA PERROT
Ça a commencé par les témoignages des freelances qui venaient raconter leur expérience lorsque j’étais en BTS. Je pensais juste que ce n’était pas possible tout de suite (Parce que : Comment on fait ? Comment ça se passe ? Je n’ai pas de réseau, je ne connais rien à l’entrepreneuriat…), mais je savais que ce mode de vie était ce qui me correspondrait le mieux.
Finalement, mon lancement en indépendant s'est fait sur un “coup de chance”, un peu par hasard… et beaucoup plus tôt que je ne l’avais imaginé.
En passant des entretiens d’embauche pour être DA en agence de pub à la fin de mes études, je me suis créé un statut freelance “en attendant”, juste pour pouvoir faire quelques missions le temps de trouver le fameux “Saint-Graal CDI”.
À ce moment-là, je venais d’arriver sur Lyon, je ne connaissais personne. Alors, j’ai fait la touriste en postant énormément de photos sur Instagram et en me faisant inviter à des soirées. C’est comme ça que j’ai rencontré pas mal de gens.
De fil en aiguille, on m’a proposé des missions en photo et en DA. Je me suis retrouvée noyée sous le travail, mais ma vie était plus épanouissante que jamais ! C’est là que j’ai pris LA décision : je fais définitivement une croix sur ce fameux CDI qui ne m’a de toute façon jamais plus motivée que ça.
J’ai eu la chance de rencontrer les bonnes personnes au bon moment. Ce qui fait que j’ai eu pas mal de travail et que j’ai fait un chiffre d’affaires très satisfaisant pour une première année. D’autant plus en tenant compte du fait que je n’y connaissais rien, que j’ai démarré sans site, ni stratégie marketing, ni aucune compétence commerciale !
Je ne comprenais vraiment pas pourquoi on disait qu’être freelance c’était difficile ; pour moi, tout était venu si facilement !
Puis la seconde année est arrivée, et là, j’ai compris.
J’attendais que les choses se passent, mais les clients ne venaient plus aussi facilement. J’ai commencé à me poser des questions : “Ah mince, mais qu’est-ce que je vais faire maintenant ? Comment je vais trouver des clients ?”
Clairement cette période n’a pas été facile. J’étais bien engagée sur ce lifestyle-là et pour moi c’était hors de question de chercher un CDI. J’ai même eu une proposition spontanée que j’ai refusée.
Ma mère était tellement flippée que, lorsqu’on m’a proposé ce CDI, j’ai attendu 6 mois avant de lui dire ! Sans ça, je suis sûre qu’elle m’aurait poussée à accepter.
Pour moi, c’était très clair : je préférais galérer financièrement, mais avoir une vie qui m’épanouisse, plutôt que d’avoir de l’argent, mais être déprimée au quotidien.
De toute façon, j’ai toujours su bien gérer mon argent, donc même en période creuse je m’en sortais sans que ça change grand-chose par rapport à mes années d’étudiante.
Au cours de ces premières années, ma situation a parfois créé des frictions : mes amis, qui gagnaient plus d’argent que moi avec leur CDI, ne comprenaient pas pourquoi je ne pouvais pas “me faire plaisir” comme eux. Ou encore d’autres qui croyaient que parce que j’étais freelance, j’étais toujours disponible, quel que soit le jour, quelle que soit l’heure.
Heureusement, dès le début j’ai eu le soutien de quelques amis freelances, puis au fil des ans j’en ai rencontré de plus en plus. J’ai maintenant un réseau dingue de gens avec un mindset de fou, ça motive d’autant plus pour atteindre ses objectifs !
Avec le recul, je crois que je n’ai jamais trop écouté les autres, pour moi c’était certain que ce mode de vie était pour moi et que je ne le changerais pour rien au monde. Même si ces années étaient difficiles.
À cette période-là, je cherchais des réponses à mes questions sans vraiment savoir où les trouver.
C’est seulement à la fin de la troisième année que j’ai suivi une première formation générale pour freelances dans le but de commencer un travail sur le positionnement, le statut, les offres, la relation client, la négociation… ça m’a fait un bien fou !
Mais un an après : rebelote !
Ça m’avait apporté du réseau et un bon coup de boost, mais je sentais que ce n’était pas encore assez poussé : je ne savais toujours pas explicitement dire ce que je faisais, je ne me sentais pas à l’aise avec mon discours à propos de mon activité… bref, ce n’était toujours pas clair.
Après quatre ans d’activité, je constatais que :
BREF… J’avais besoin de dissiper le flou et je savais que tout remettre à plat, et me positionner pour de vrai pouvait tout changer. Je voulais être à l’aise avec mon activité, et attirer mes vrais clients de rêve.
C’est alors que j'ai découvert l’approche de Marlène Ferrero-Varsino via une amie graphiste, Justine Chaudron, qui m’a chanté ses louanges maintes fois. J’ai pu suivre sa transformation ainsi que celle d’Anne-Sophie Benoît, photographe. J’ai vu leurs discours évoluer sur leurs sites : le avant/après était plus que flagrant. Moi aussi je voulais faire ça !
Puisque jusque-là, j’avais commencé de défricher, mais que je sentais que ce n'était pas abouti, je me suis dit : “j’ai vraiment besoin de poser les bases et d’être au clair avec mon activité, mes offres et mes services”.
Go ! J’ai rejoint le programme MOI D’ABORD de Marlène : moi aussi j’allais enfin avoir un discours qui me correspond et qui me place en tant qu’experte auprès de mes clients.
… et l’approche de “positionnement fertile” de Marlène a apporté une nouvelle dimension.
J’avais été aidée/accompagnée avant lors d’autres formations ou coachings et on me disait toujours qu’il fallait que je me spécialise, que je fasse un choix, que je devais faire soit de la photo, soit du graphisme. Ou faire les deux, mais dans ce cas ne faire que du culinaire…
Ça sonnait faux pour moi. Je sentais que ce n’était pas aligné avec mes envies, je ne voulais pas me restreindre et ne pas me sentir épanouie juste parce que “c’est ce qui marche et c’est ce qu’il faut faire”.
Donc “partir de moi” et de mes envies pour construire mon positionnement me semblait être la base logique. J’allais pouvoir faire décoller mon activité et avoir de vrais clients qualifiés, qui viennent pour moi et mon expertise.
J’ai poncé la première étape du programme en deux semaines ! J’étais à fond, j’avais envie que ça avance.
Je me suis retrouvée confrontée à des difficultés, des doutes, un confinement aussi. Parfois j’étais découragée, ensuite je me remotivais, je me remettais à fond dedans.
Il faut dire que j’ai été mauvaise élève : au lieu de me concentrer sur une offre principale, j’ai plus ou moins tâtonné sur mes trois offres en même temps. En commençant par l’une, puis allant sur une autre, puis une autre, puis en revenant sur la première, etc. Mes trois idées d’offres se complètent très bien et j’étais bien incapable de faire un choix en me dirigeant sur une seule d’entre elles.
Ce que je pressentais à propos de mon activité — sans que ce ne soit encore évident ni vraiment clair — s’est confirmé lors de l’accompagnement avec Marlène.
Je permets à mes clients de passer au niveau supérieur, et d’asseoir leur crédibilité auprès de leur clientèle en travaillant leur brand design et leurs photos afin de révéler leur excellence & le meilleur de leurs produits.
Tout ça en me basant sur la technique du storytelling (que j’appelle storytelling visuel dans mon cas) afin de construire des images pleines de sens, alignées avec leur histoire et leurs valeurs, et qui génèrent des émotions, permettant de se projeter dans l’expérience qu’ils souhaitent faire vivre à leur clientèle.
Ça a été un long travail, pas facile à faire, je n’aurais jamais imaginé que ça demande autant d’énergie, mais je suis fière aujourd’hui d’avoir pris le temps de bien faire les choses. Plus d’un an et demi après avoir débuté le programme, et plus de 6 mois après l’avoir terminé, je me sens toujours autant alignée et en phase avec mon positionnement.
Je sais que c’est un travail en constante évolution et j’ai établi de bonnes bases pour faire évoluer tout ça sur quelque chose d’encore mieux.
Si quelqu’un aujourd’hui me disait pouvoir mettre en place un positionnement en trois semaines, j’aurais de gros doutes concernant le résultat.
Je me sens soulagée : ma fameuse “spécialisation”, je l’ai trouvée. Sans faire une croix sur un outil (choix entre photo et graphisme) ni sur la diversité des domaines dans lesquels je veux travailler (en me limitant uniquement au culinaire, par exemple).
Pendant le programme, j’ai créé 3 offres.
Celle qui me parlait le plus de base était celle que j’avais au final déjà vendue à mes clients sans le savoir : faire un rebranding complet de leur marque/établissement avec identité visuelle + photos afin de leur permettre d’augmenter leurs prix grâce à une image de marque d’excellence.
J’ai ensuite switché sur une offre encore plus premium, destinée à ceux qui sont déjà au plus haut (restos, hôtels étoilés, marques de luxe…) et leur permettre d’aller encore plus loin dans l’expérience client à travers des photos pleines de sens et remplies d’émotions.
Lors de mes rencontres avec ma cible pour construire mes offres, j’ai été confrontée à de plus petites structures qui mentionnaient ne pas avoir de vraie solution pour avoir des photos de qualité, car c’était soit trop cher, soit pas qualitatif. C’est là que j’ai réfléchi à comment faire pour les aider à résoudre ce problème.
L’idée, c’était de rendre accessible des shootings photo à des petites entreprises familiales, artisans, créateurs. En leur montrant qu’avoir des photos de leurs produits de qualité et à leur image, ce n’est pas réservé qu’aux grands, qu’ils peuvent aussi être crédibles auprès de leur clientèle et revendiquer le meilleur de leur savoir-faire.
J’ai pour cela conçu une offre clé en main pour laquelle je monte mon studio à domicile, j’ai optimisé à fond mon process, et conçu différents packs en fonction des besoins (photos e-commerce, photos pour réseaux sociaux, photos de type campagne publicitaire) : chacun peut choisir la formule qui lui convient.
En ouvrant une session chaque mois avec 4 places sur la même journée et en automatisant l’administratif, j’optimise mon temps, ce qui me permet de faire bénéficier mes clients de la meilleure qualité pour le meilleur tarif… tout en gardant tout de même une touche de personnalisation grâce à un appel avant le shooting afin de se rencontrer et de valider ensemble la prestation.
C’est même elle qui me l’a inspirée en fait. En me partageant ses problématiques, elle m’a poussée à vouloir trouver une solution pour elle et pour tous les autres dans sa situation.
Quand je lui ai proposé de faire partie de la session test, elle a tout de suite répondu présente. C’est aujourd’hui ma meilleure ambassadrice pour cette offre 🙂
Ce qui est génial avec mon positionnement fertile, c’est que je peux tout faire, tout en étant crédible et professionnelle. J’ai enfin mon fil rouge qui me permet de résumer ce que je fais pour mes clients en quelques mots : J’aide mes clients à monter en gamme, via le brand design & la photographie. J’en fais des outils.
Et je sais que je peux l’appliquer autant pour aider les petites entreprises en lancement que celles qui sont déjà au plus haut niveau d’excellence.
Je me sens complètement alignée, tout est plus simple, je sais beaucoup mieux comment parler de moi et de mon activité, comment décrire mes services.
Je n’ai plus besoin de “choisir” entre différents types de prestations, différents types de clientèle. Mon offre fertile me crée une mission récurrente — et m’assure un “salaire” chaque mois en travaillant seulement deux jours ! —, tout en apportant enfin une solution pour les petites entreprises qui n’auront plus rien à envier aux grosses marques 🙂
Peu de temps après m’être lancée, je m’étais créé un premier site internet et une première identité visuelle. Cela faisait 5 ans que je les utilisais, mais en travaillant mon positionnement, je ne les ai plus trouvés en adéquation avec ce que je voulais dégager désormais. J’avais pourtant des compliments sur mon site de l’époque, mais je ne le trouvais plus aussi bien. Il était “propre”, mais fade, vide de sens ; il ne faisait pas la différence.
J’ai revu toute mon identité visuelle, tout mon discours, et tout mon site. J’avais besoin que mon positionnement se reflète à l’extérieur, qu’on comprenne ce que je fais et à qui je m’adresse juste en voyant mon logo, mes couleurs, mon site, et mes supports de communication. J’avais envie que via mon identité visuelle on puisse identifier immédiatement que je ne laisse rien au hasard, que chaque détail compte : de la quête de sens et d’histoire, à la conception et création des supports, aux finitions des textures et types de papiers.
Mais on le sait en tant que DA, designers graphiques, pas facile d’avoir le recul nécessaire pour se créer sa propre identité visuelle. Et ne parlons pas du perfectionnisme… Comment savoir s’arrêter, comment savoir que c’est THE ONE ?
J’ai fait durer ce travail de réflexion sur plus de 6 mois. J’avais mes valeurs, j’avais quelques idées, mais rien ne me convenait vraiment. Puis au fur et à mesure que j’avançais mon positionnement, les choses se débloquaient pour mon identité visuelle aussi.
Je laissais parfois passer 2 mois sans y toucher puis j’y revenais, jusqu’à ce que la création se fasse de manière assez spontanée. Comme si j’avais intégré pleinement les valeurs que j’avais dégagées. Jusqu’à obtenir l’effet waouh que j’attendais. L’effet waouh que je voulais aussi que ça provoque chez mes clients, chez mes prospects.
J’en suis arrivée à ce point où je me suis dit “OK, c’est ça.”
Mon identité visuelle est terminée depuis maintenant 1 an, et rien n’a changé. J’en suis toujours aussi fière. Les retours que j’en ai sont parfaitement en adéquation avec ce que je voulais dégager. Je reçois même parfois de nouvelles interprétations de mon logo auxquelles je n’avais pas pensé, et qui vont pourtant dans le sens de tout ce que je voulais transmettre.
On peut donc dire que c’est une grosse victoire. Et je suis vraiment super fière de ce travail, qui est aujourd’hui un gros atout dans mon processus de prospection et de vente.
Les personnes que j’attire sont beaucoup plus en accord avec mes valeurs, beaucoup plus qualifiées. Je vois que mes mots font vraiment la différence. Non seulement mon positionnement me différencie, mais en plus il donne envie d’en savoir plus et de travailler avec moi.
Je vois que mes prospects comprennent beaucoup mieux ma démarche de travail, et ils crédibilisent bien plus mon travail. J’ai commencé à travailler avec des clients d’excellence (hôtels 5 étoiles…) et cela contribue à l’image de prestige que je veux véhiculer. Je n’ai plus à justifier mes prix ni mon travail, et ça c’est juste le bonheur 🙂
Maintenant, j’aimerais développer des projets à plus grande envergure avec des grosses marques, en travaillant avec une équipe (DA, styliste, strat marketing, assistant photo…) pour faire des images encore plus dingues, et développer ça à l’international.
Pour conclure, je dirais que cette aventure n’a pas été de tout repos, mais c’était passionnant. Et vraiment, ça en valait le coup. Je vois une différence tellement énorme aujourd’hui, et ça m’a permis de décrocher mon premier client de prestige qui est ultra récurrent aujourd’hui, et qui grâce à son image m’apporte d’autres clients sans que je n’aie rien à faire.
…
Ce programme a tout changé pour moi.
Je l’ai déjà recommandé à de nombreux amis qui étaient dans une impasse professionnellement, et je continue de le faire. 🙂
Plonge dans l’univers de Mathilda…
Son site internet :
https://mathildaperrot.com
Son offre « Révélation » :
https://mathildaperrot.com/wp-content/uploads/2021/03/mathilda-perrot-offre-revelation.pdf
Retrouve aussi Mathilda sur :
Instagram : @mathilda.perrot
Linkedin : @mathildaperrot
Tu es créa freelance : graphiste, webdesigner, photographe, illustrateur… ?
Construis-toi aussi ton positionnement fertile !
Découvre mon programme & mes autres offres !
Retrouve-moi sur :
Linkedin : @marlene-fv
Je crois sincèrement que les idées les plus créatives sont souvent collaboratives : l’un·e va avoir une graine d’idée, l’autre va la faire germer quand d’autres la planteront, l’arroseront et lui offriront un environnement propice à son bon développement…
✅ Cet article est donc… participatif !
Tu y trouveras plusieurs témoignages de créas freelances — plusieurs d’entre eux sont mes clients et tous sont membres de mon groupe facebook d’entraide entre créa freelances.
Si je t’en parle, c’est que ces valeurs de partage et de soutien bienveillant sont justement le moteur de cette communauté facebook. Si ça te tente, tu es le·a bienvenu·e !
❎ En revanche, cet article n’est pas… exhaustif.
En matière de créativité, il n'y a pas de limite ; à chacun de trouver les astuces qui lui conviennent. Toujours dans cet esprit collaboratif, je t’invite à enrichir cet article en partageant en commentaires ce qui fonctionne pour toi 🙂
Un grand merci à tous !
Ça peut paraître paradoxal, mais : pour bien faire, mieux vaut parfois lâcher l’affaire… et c’est notamment vrai quand on cherche coûte que coûte de nouvelles idées pour un projet !
Lâcher l’affaire permet surtout de lâcher… la pression.
Et c’est la règle numéro 1 pour laisser venir les idées !
La pression, ça a du bon — je sais que certains préfèrent travailler dans l’urgence —, l’adrénaline est un puissant carburant et l’urgence a ce merveilleux pouvoir de faire taire le perfectionnisme : quand on est pressé, on ne peut plus se permettre de tergiverser pendant des heures. Le mode #ActionRéaction prend le relai !
Cependant, quand il s’agit de trouver des idées, la pression, et plus généralement le stress, sont tes pires ennemis. Physiologiquement parlant, le stress n’est pas copain-copain avec la créativité.
*****
Concrètement, et pour faire simple : le cerveau est composé de plusieurs zones ayant chacune des fonctions précises.
Au ”centre” du cerveau, on trouve les fonctions émotionnelles et instinctives. Le cerveau reptilien (tronc cérébral et cervelet) contrôle les fonctions automatiques vitales et motrices, comme la respiration, le mouvement et la digestion par exemple. Le cerveau reptilien gère aussi la réaction en cas de stress : l’attaque, l’immobilisation, la fuite, en coordination avec la partie lymbique du cerveau, qui est le siège des émotions.
Les fonctions intellectuelles et créatives se trouvent, elles, “plus en surface”, dans le cortex cérébral. C’est lui qui intervient lors des processus mentaux complexes (hémisphère gauche pour ce qui touche au raisonnement logique et hémisphère droit pour ce qui touche à l’imagination et à la créativité).
En situation de stress, le cerveau passe en mode “survie”. Et pour ça, il “déconnecte”, en quelque sorte, les fonctions intellectuelles et créatives. Le cerveau reptilien prend le contrôle, seul aux commandes : attaque, immobilisation, fuite.
*****
Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’en cas de pic de stress, on est physiologiquement incapable de raisonner et de créer car l’accès aux fonctions intellectuelles et créatives du cortex cérébral est “désactivé”. (La faute à nos ancêtres préhistoriques : quand un ours attaquait, ce n’était pas le moment de penser au kama sutra ni aux dessins à faire pour redécorer la grotte !)
Tu vois maintenant pourquoi, pour avoir accès à toute ta créativité, tu dois absolument lâcher la pression !
OK d’accord, mais quand t’es hyper stressé·e parce que tu dois présenter un projet créatif et que ta créativité s’est fait la malle… “lâcher l’affaire”, c’est bien gentil ! #PlusFacileÀDireQuÀFaire
Eh bien figure-toi que ce n’est pas si compliqué en fait… il faut surtout se l’autoriser.
"Ce n'est pas prêt ? Bah ce n'est pas prêt !"
J’essaie de ne pas me mettre la pression : Ce n'est pas prêt ? Bah ce n'est pas prêt !
À quoi bon forcer, ça se verra et le résultat ne sera pas quali. Donc je passe à autre chose si c'est faisable, sinon : sortir, en parler avec d'autres ça aide aussi.
—
Raphaëlle Roux, graphiste-monteuse-illustratrice-webdesigneuse
sweetberry.fr
—
"L’éclair de génie vient souvent quand « j’abandonne » !"
L’éclair de génie vient souvent quand « j’abandonne » : que j’arrête de m’accrocher à mes idées, de forcer, d’essayer à tout prix. Lâcher prise sur le truc, mobiliser son cerveau et ses émotions sur totalement autre chose, me permet d’y revenir plus tard avec un regard complètement différent. Bref, quand je suis face au mur, je fais complètement autre chose : courir, me promener, ou prendre une douche — c'est pas très écolo, mais t'imagines pas le nombre de bonnes idées qui me viennent en restant sous la douche !!!
—
Linda Laffourcade, graphiste-ergonome
www.lila-disseny.com
—
"Coûte que coûte, ça part aujourd’hui !"
Je vais me promener, j’ouvre un bouquin… Et au final, quand j’ai bien aéré mes neurones, je m’y colle en disant « coûte que coûte, ça part aujourd’hui ».
—
Béatrice Baulard, graphiste-rêveuse professionnelle
brindazar.fr
—
"Je fais totalement autre chose !"
Dans ces cas-là, où je tourne en rond, où je me mets une telle pression que je suis paralysée devant mon ordi ou mon carnet, je me dis que je dois me changer les idées. Je fais donc totalement autre chose ! Par exemple, m'occuper de mon chez-moi, sortir prendre l'air, faire du sport.
—
Céline Mareschal, Directrice artistique enthousiaste
celinemareschal.com
—
C’est culturel : les “pauses” sont mal vues dans nos sociétés occidentales, et pourtant c’est fou comme elles sont efficaces !
D’ailleurs, il y a un autre super moyen, encore plus radical, pour lâcher la pression…
Alors, oui, je reconnais que quand t’as une deadline à respecter pour pondre un projet pour lequel tu n’as pas encore trouvé la moindre substance créative… dormir n’est pas la première idée qui te vient — et ce, même si tu tombes de fatigue !
Pourtant, c’est une excellente solution particulièrement indiquée dans ces cas-là !
"Je m’endors en réfléchissant au problème"
Perso lorsque ça m’arrive, je tente de chasser l’objectif, de l’enlever de ma tête pour au moins une bonne journée. En gros, “pause”, “reset”, puis la nuit suivante je m’endors en réfléchissant au problème. En général, je suis débloquée le matin suivant 😉
—
Tilia Patois, Directrice artistique
identitybytilia.artibulles.com
—
Pour faire simple, voici ce qu’il se passe quand tu dors :
“Le taux de cortisol — l’hormone du stress — diminue. La fréquence cardiaque et la pression artérielle baissent.” (source : Ça m’intéresse)
“Lorsque nous dormons, notre cerveau conserve une activité électrique soutenue, mais différente. Le paroxysme est atteint en sommeil profond, avec des ondes très amples et lentes. Il s’agit des ondes Delta. L’amplitude de ces ondes Delta indique que les neurones sont très fortement synchronisés pendant le sommeil profond.” (source : Dreem)
“Sous nos paupières closes, nos yeux bougent en tous sens, alors que le reste de notre corps est inerte, comme paralysé. A contrario, le rythme respiratoire et le pouls augmentent. Un électro-encéphalogramme révélerait d’ailleurs que notre activité cérébrale est à son comble. Aussi intensément, voire plus, que pendant l’éveil. Et pourtant… Nous dormons ! […] Certaines études montrent aussi que c’est lui [le sommeil paradoxal, NDLR] qui stimule la créativité.” (source : Ça m’intéresse)
Et c’est ainsi que tu te réveilles avec la solution à ton problème et une idée de génie pour ton projet !
Sans compter que, tout simplement, il arrive que ton cerveau soit juste “trop fatigué” pour réfléchir et on sait bien que trouver des idées est énergivore… alors hop, c’est le bon moment pour recharger les batteries et permettre ainsi à ton cerveau d’avoir les ressources nécessaires pour faire naître de belles idées !
Si tu as la chance d'être une femme (!), cyclique de surcroît (c'est à dire non ménopausée et sans contraception hormonale), tu as gagné le gros lot ! Ton cycle est un véritable atout pour ta créativité grâce aux merveilleuses hormones qui travaillent pour toi. Tu disposes, grâce à elles, de quatre phases, dont deux particulièrement propices à la créativité… n’est-ce pas formidable !
Alors quand tu es en panne créative sèche, il se peut juste que tu ne sois pas dans la bonne phase… #Déculpabilisation
La bonne nouvelle, c’est que les phases s’alternent, et que celle qui suivra sera favorable à ta créativité.
Une fois que tu as bien compris le fonctionnement de ton cycle, que tu sais repérer les différentes phases et que tu as compris les avantages de chacune d’elles, tu peux facilement optimiser ton planning pour réserver tes sessions créatives aux phases les plus adaptées… et garder l’administratif et les RDV clients pour les autres phases, qui seront d‘ailleurs bien plus appropriées.
Gaëlle Baldassari est experte sur le sujet. Elle est venue nous expliquer en live le lien entre cycle et créativité puis elle a répondu aux questions des créa freelances de mon groupe facebook. Elle explique tout ça bien mieux que moi !
Pour apprivoiser ton cycle et ainsi profiter des atouts qu’il t’offre, je te recommande chaudement le programme Kiffe ton cycle de Gaëlle Baldassari ou son livre du même nom paru aux éditions Larousse. Tu y apprendras à repérer les différentes phases de ton cycle et à en profiter au mieux… Il deviendra vite ton meilleur allié aussi bien dans ta vie perso que dans ta vie pro !
"Quand j'ai 10 000 idées à la minute, je sais que je rentre dans cette phase de mon cycle"
Depuis que je sais qu'il existe une période de mon cycle où je suis plus créative, je suis beaucoup plus dans l'observation de ce qui se passe en moi. Du coup, quand je commence à avoir 10 000 idées à la minute sur n'importe quel sujet (et pas seulement pour les logos de mes clients), alors je sais que je rentre dans cette phase de mon cycle et je note toutes mes idées dans ma todoliste ou dans mes tableaux Trello. Et quand je me sens inspirée pour concrétiser une de mes idées plus tard, tout est déjà là.
—
Laurence Hubert, Graphiste
laurence-hubert.com
—
De la gym créative ?!
Oui : brainstormer, favoriser l’association d’idées, et surtout ne pas te censurer !
Utiliser tes 5 sens rend d’ailleurs l’exercice encore plus puissant !
Oublie donc l’ordi, sors tes plus beaux feutres et de grandes pages blanches et mets-toi en mouvement !
Réfléchis à haute voix, déplace-toi, tourne autour de ton support…
Dessine de petits pictos pour imager tes idées, écris en différentes couleurs pour relier tes idées…
J’aime les cartes mentales pour ça ! Elles aident à investir l’espace autrement que les habituelles listes : tu pars du centre avec le thème et tu déroules ta réflexion dans le sens des aiguilles d’une montre, en ajoutant autant de “branches” que nécessaire, en multipliant les couleurs et les pictos, et en poursuivant finalement le fil de tes idées.
La carte mentale encourage l’association d’idées et la réflexion en arborescence. Nos idées sont interconnectées, c’est comme ça que fonctionne notre cerveau (une idée en entraine une autre), la carte mentale te permet donc de poursuivre ce mécanisme hors de ta tête !
Pour aller plus loin si le sujet des cartes mentales t’intéresse, regarde cette vidéo de Magali du blog merrygraph.com !
"Je laisse partir dans tous les sens en mode Brainstorming"
Quand je bloque parce que j’ai trop d’idées qui n’ont pas de sens, alors je laisse partir dans tous les sens, et je fais le tri après (mode brainstorming, quoi !). Laisser couler, laisser exploser, sans aucun jugement sans aucune bride sans aucune contrainte. Et après quand j’ai bien « vidé » tout ce qui venait, je reprends calmement et je classe, je trie, j’organise.
—
Linda Laffourcade, graphiste-ergonome
www.lila-disseny.com
—
Mais attention !
La critique est complètement anticréative !!
C’est pour ça que, lors de tes sessions de gym créatives, tu dois t’obliger à accueillir chaque idée sans jugement, ni en bien ni en mal. Laisse couler tes idées : l’erreur serait justement de trop t’attacher à tes premières idées ou au contraire de les rejeter trop tôt. Laisse-toi plutôt le temps d’y revenir plus tard.
D’autant que même les pires idées servent toujours à quelque chose : ne serait-ce que de tremplin pour en trouver d’autres. Considère cette explosion d’idées en vrac comme une véritable “matière” intellectuelle, un terreau pour trouver plein d’idées toutes plus créatives les unes que les autres !
Les idées les plus simples sont parfois les meilleures !
Sauf que ton cerveau, lui, est programmé pour chercher la complexité… en réponse aussi aux aprioris et croyances limitantes tels que :
Et que toi, la société t’a appris que complexité vaut plus que simplicité :
La simplicité, c’est facile.
Et ce qui est facile est à la portée de tous.
Et ce qui est à la portée de tous est bon marché.
Voilà, c’est ce cheminement qui opère en tâche de fond.
Du coup, “faire plus” et “chercher compliqué” c’est un réflexe courant pour justifier sa légitimité (et ses prix !). Un grand classique !
Et ça fait partie des stratégies habituelles en réponse au syndrome de l’imposteur… Ouch ! Ça pique !! (…j’ai dit un truc qu’il ne fallait pas ?!)
On appelle ça le surinvestissement.
Mais tu vois, le problème, c’est qu’à trop vouloir faire “compliqué”, on bloque le processus créatif.
Toujours cette histoire de pression !!! En cherchant l’idée du siècle, tu mets la barre très très très haute… Résultat : tu retombes directe dans le cas du stress paralysant (cf. point n°1)
Alors je te propose une bien meilleure stratégie : autorise-toi à avoir des idées toutes simples ! Libre à toi ensuite de les approfondir et de les enrichir (sans faire de la surenchère pour autant, hein !)
Tu sauras que c’est gagné le jour où tu te sentiras suffisamment légitime pour assumer pleinement une idée vraiment simple, même si elle t’est venue en 2 secondes sur un coin de table.
Ce jour-là, tu seras grand·e et tu assumeras pleinement ton talent… mais en attendant, commence déjà par te l’autoriser !
"Mes premières idées spontanées sont souvent celles qui sont choisies"
J'avais tendance à croire qu'il faut en baver pour arriver à faire un bon logo, j'entendais cette petite voix qui disait "peut mieux faire". Mais j'ai pris conscience que l'expert c'est moi et que mon travail sera réussi quoi qu'il arrive.
J'ai appris à présenter ma / mes propositions de logo beaucoup plus tôt dans mon processus créatif pour inclure mes clients dans la réflexion. Résultat, beaucoup sont déjà satisfaits de ma proposition à ce stade (preuve que je n'avais pas besoin d'en faire trop), et ça me permet d'être beaucoup plus efficace dans la phase d'approfondissement s'il y en a une. Et le mieux dans tout ça, c'est que mes premières idées spontanées sont souvent celles qui sont choisies.
Viser la simplicité ne s'applique pas seulement à une proposition de logo, ça s'applique aussi au processus créatif.
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Laurence Hubert, Graphiste
laurence-hubert.com
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Contrairement aux idées reçues, la contrainte peut être déclencheuse d’idées… on appelle ça la contrainte libératoire ou la contrainte volontaire.
Ça te semble peut-être contre-productif : le rêve de tout créa n’est-il pas justement d’avoir carte blanche ?!… Ce Saint-Graal qui porte en lui la confiance absolue de ton client et la promesse d’une merveilleuse liberté créative !
Et pourtant, en s’insérant dans le processus créatif, la contrainte devient un moteur et un stimulant de dingue !
« Parce que la forme est contraignante, l’idée jaillit plus intense ! »
— Charles Baudelaire —
Quand on parle de contraintes au service de la créativité, l’exemple qui me vient toujours en tête, c’est le livre de Georges Perec, La Disparition, pour lequel il s’est mis comme contrainte créative d’écrire son roman (plus de 300 pages, quand même !!) sans utiliser la lettre la plus courante de notre langue. Sur les plus de 360 000 lettres qui composent le livre, pas un seul E !! 😱
Ça parait complètement fou, voire impossible… et pourtant !
C’est là qu’on voit que la contrainte est un facteur très efficace pour déclencher le processus de création.
Tu peux donc en faire tout autant en essayant d’aborder tes projets avec des contraintes choisies : sous tel ou tel angle, avec tel ou tel regard… et profiter des contraintes de tes clients (budget, délai…) pour favoriser ta créativité ! #GratitudeInfiniePourLesCahiersDesCharges
"En m’imposant une contrainte, je m’oblige à l’envisager différemment"
Quand j’ai une idée, j’ai tendance à focaliser, pour finir par tourner en rond sur le même truc qui ne marche pas, encore et encore. Alors je change de perspective en prenant le sujet par un autre bout : en m’imposant une contrainte, je m’oblige à l’envisager différemment.
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Linda Laffourcade, graphiste-ergonome
www.lila-disseny.com
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En graphisme, ça peut se traduire par l’utilisation d’une grille ou d’un système modulaire : à la fois guides pour l’équilibre et l’harmonie de la création, ces éléments structurels sont aussi des “contraintes” structurelles qui favorisent la créativité.
Un autre exemple pourrait être de se limiter à un nombre de couleurs réduit ou de choisir un format atypique.
Ou encore d’utiliser d’une technique artistique particulière : le découpage-collage, la linogravure, le photomontage…
Libre à toi d’être créatif dans le choix de tes contraintes ! ^^
Le top du top étant bien sûr quand la contrainte choisie vient renforcer le sens du message véhiculé 🙂
Voyager, c’est s’ouvrir à l’inconnu.
Et l’ouverture vers l’inconnu fait justement partie intégrante du mécanisme créatif.
En te sortant du cadre classique de ta pensée et de ses chemins tout tracés qui te maintiennent dans le réel et le rationnel — et finalement, brident ton imaginaire —, le voyage développe ta créativité.
« Voyager est un exercice aux conséquences fatales pour les préjugés, l’intolérance et l’étroitesse de l’esprit. »
— Mark Twain —
Les grands voyages à l’autre bout du monde te permettent de faire le plein de nouveautés : nouvelles sensations, nouvelles cultures, nouvelles couleurs… qui t’aideront ensuite à avoir de… nouvelles idées ! #LaBoucleEstBouclée
Mais à défaut de partir explorer de lointains horizons, ta créativité peut se nourrir de tout dépaysement, même le chalet de tata Simone en Haute-Savoie peut faire l’affaire !
Bien sûr, c’est encore plus efficace quand tu débarques dans un endroit complètement inconnu, au milieu d’une culture complètement différente de la tienne, à entendre une langue dont tu ne comprends pas le moindre mot… Mais ce qui compte avant tout pour booster ta créativité, c’est de changer de décor et de quotidien.
Un seul mot d’ordre : t’imprégner !
"Juste observer et ressentir"
Ce qui marche particulièrement pour moi : sortir prendre l’air !
Pour moi, la nature “créative” => arbres et ruisseaux. L’énergie des arbres, mais aussi leur forme et leur mouvement — il y a plein de détails différents et du mouvement. Pareil pour le ruisseau : le bruit permet la déconnexion et la relaxation, et l’eau est toujours en mouvement donc toujours différente. Le bord de mer, c’est très bien aussi pour les mêmes raisons : l’effet relaxant + l’aspect créatif, comme le sable que je peux manipuler et voir des formes, etc.
Je pense que l’idée c’est de déconnecter mon cerveau du sujet + calmer les esprits en prenant l’air (en centre-ville, pour moi, ça ne marche pas trop) + me laisser inspirer par des choses naturelles, mais sans focaliser sur ce que je cherche : juste observer et ressentir.
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Linda Laffourcade, graphiste-ergonome
www.lila-disseny.com
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Tu peux aussi voyager depuis ton bureau : internet est une merveilleuse porte ouverte sur le monde !
Parcourir la toile et laisser vadrouiller ton esprit en piochant des idées à droite à gauche, c’est aussi une forme de voyage qui nourrit ta créativité.
"Je vais à la Fnac au rayon voyage, photo, graphisme"
Je vais à la Fnac au rayon voyage, photo, graphisme, ou dans une super librairie spécialisée en graphisme vers les quais de Jemmapes à Paris. Et lorsque c’est le GROS rush et que je n’en ai pas les moyens d’un point de vue délai, je vais sur Pinterest et sur Insta. Je sors tous mes bouquins sur le graphisme que j’ai de dispo à la maison, ou quelques magazines.
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Agathe Di Rosa, graphic designer
www.missclafoutis.fr
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"Parfois une image vient débloquer la situation"
Avoir cette panne sèche d'inspiration est un peu la pire chose quand on est créative, LE truc qu'on redoute le plus… Ce que je peux faire dans ce cas, c'est faire de la veille créative et parfois une image vue m'amène dans une réflexion qui vient débloquer la situation !
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Céline Mareschal, Directrice artistique enthousiaste
celinemareschal.com
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Parler, c’est extérioriser.
Tant que ta réflexion reste intériorisée, elle se prive de toute la créativité qui naît de l’extériorisation. Le but n’est pas d’attendre des autres qu’ils trouvent les idées à ta place, non, non ! Mais le fait est que, verbaliser — à l’oral, mais ça fonctionne aussi à l’écrit d’ailleurs ! — oblige ton cerveau à rendre ta pensée intelligible pour autrui, et finalement pour toi-même aussi.
Ton cerveau crée ainsi de nouvelles connexions qui amènent de nouvelles idées.
Je ne sais pas si tu l’as déjà constaté, mais parfois le fait d’exprimer tout haut la problématique fait immédiatement apparaître des solutions qui restaient invisibles tant que tu restais dans une réflexion intérieure.
"Je trouve des nouveaux mots qui me donnent des idées"
En parlant de mon projet, en l’expliquant, à des personnes différentes (y compris des personnes pas du tout graphistes ni communicantes), ça me donne des pistes. Parce que de l’expliquer je trouve des nouveaux mots qui me donnent des idées, et parce que les questions, réactions et idées des gens me font voir d’autres angles.
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Linda Laffourcade, graphiste-ergonome
www.lila-disseny.com
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Rêvasser est une agréable manière de faciliter la phase d’incubation créative. Les neuroscientifiques présupposent que, pendant cette phase, le cerveau réalise inconsciemment des associations d’idées et les trie.
« Rêvasser donne accès à un réservoir d’images et d’idées que l’on peut difficilement atteindre lorsqu’on est en état d’éveil »
— Michèle Freud, sophrologue et psychothérapeute —
Quand tu rêvasses, ton cerveau passe facilement et rapidement d’une idée à une autre… c’est parfait : ta créativité est au taquet !
Mais attention, passer du coq à l’âne peut aussi te faire perdre tes bonnes idées en cours de route : une nouvelle bonne idée chassant la précédente… L’idéal est donc d’avoir toujours avec toi de quoi noter, comme ça tu pourras poursuivre tes rêveries sans craindre de perdre tes idées !
Ce petit exercice ludique est idéal pour relancer ta créativité.
C’est une sorte de jeu de rôles : l’idée c’est de te glisser dans la peau de quelqu’un que tu trouves particulièrement créatif et ingénieux, et d’imaginer la réponse qu’il ferait s’il était à ta place, face à ce brief, ce projet, ce client…
Tu peux choisir un personnage fictif ou réel, Picasso ou La Reine des Neiges, Pierre di Sciullo ou l’inspecteur Gadget… ton héros te permettra d’aborder le brief sous un nouvel angle !
Tu peux par exemple te poser ce genre de questions :
Car c’est exactement ce dont tu as besoin pour susciter ta créativité : changer de point de vue !
(et emprunter au passage les compétences extraordinaires de tes héros^^)
"…expliquer le cheminement intellectuel avec des mots simples, à tes enfants"
J’essaie de changer de perspective !
Soit "physiquement" : je me souviens, quand j'étais salariée, j'aimais bien me percher assise sur les armoires de rangement (pas des armoires de 2m hein, mais genre 1m de haut) pour brainstormer et trouver des nouvelles idées c'était top …faut que je trouve une armoire chez moi !!!
Soit "mentalement", en me disant : “et si tu reprenais de 0 ? Genre tu dois expliquer le cheminement intellectuel que tu fais, avec des mots simples, à tes enfants…” pareil ça va me faire voir le truc d'un autre point de vue, et libérer ma créativité !
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Linda Laffourcade, graphiste-ergonome
www.lila-disseny.com
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" Sortir de la fameuse boite et trouver un autre angle"
Je me demande "comment le voir différemment ?” Sortir de la fameuse boite et trouver un autre angle. Parfois, ça ne marche pas, mais au moins, je n'ai pas pensé à ma page blanche !
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Raphaëlle Roux, graphiste-monteuse-illustratrice-webdesigneuse
sweetberry.fr
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Sois créatif dans le choix de ta solution pour cultiver ta créativité, justement ! Après tout, tant que tu trouves ce qui te convient, à toi, c’est l’essentiel !
" J'étale les flyers au sol pour trouver des idées"
Dès que je vais dans des lieux culturels (musées, cafés, concerts, salles d’expositions) je prends des flyers, brochures et magazines qui m’inspirent et les garde précieusement dans des boîtes. Mon bureau est rempli de ces boîtes. Lorsque l’inspiration n’est pas au RDV je les ouvre et étale les flyers au sol pour trouver des idées.
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Julie Lostanlen, Lost Graphic Design
julie-graphiste.com
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